- Batterie ordinateur
- ACER ADVENT ALCATEL AMAZON APPLE ASUS AUTEL BAOFENG BBK BENQ BFDX BLACKBERRY BLACKVIEW BLU BOSE BQ CANON CASIO CAT CHUWI CITIZEN CLEVO CMCC COMPAQ COOLPAD CUBOT DELL DJI DOOGEE DOOV DYNABOOK ECOVACS ELEPHONE ETON FANUC FUJIFILM FUJITSU GARMIN GATEWAY GE GETAC GETONG GIGABYTE GIONEE GOOGLE GOPRO HAIER HASEE HBC HILTI HISENSE HOMTOM HONEYWELL HONGJIE HONOR HP HP_COMPAQ HTC HUAWEI HYTERA IBM ICOM INFINIX INFOCUS ITEL JBL JJRC JUMPER JVC K-TOUCH KENWOOD KIRISUN KODAK KONKA KOOBEE KYOCERA LEAGOO LEICA LENOVO LG LOGITECH MAXELL MEDION MEITU MEIZU MICROMAX MICROSOFT MINDRAY MITSUBISHI MJXRIC MOTOROLA MSI NEC NETGEAR NEWLAND NIKON NOKIA OLYMPUS ONEPLUS OPPO OTHER OUKITEL PACKARD_BELL PANASONIC PARROT PAX PENTAX PHILIPS PRESTIGIO QIKU RAZER REALME RTDPART SAMSUNG SANYO SEIKO SHARK SHARP SIEMENS SONY SUNMI SYMA SYMBOL TADIRAN TCL TECNO TOPCON TOSHIBA TP-LINK TRIMBLE TWINHEAD ULEFONE UMI UMIDIGI UNIWILL UROVO VARTA VERTEX VERTU VIVO WEILI WIKO XIAOMI XINNUAN YAESU YUHUIDA ZEBRA ZTE
TOP DES VENTES
Capacité - Tension
ARTICLES RÉCENTS DU BLOG
Test – Days Gone : un survival horrifique en monde ouvert
Annoncé comme la dernière grosse production incontournable et la prochaine grosse exclusivité de PlayStation, le titre de Bend Studio n’en est pas moins une énième itération du jeu post-apocalypse de zombies en open world, comme il se fait depuis des années. Un scénario à première vue classique qui pourrait tout de même réserver quelques bonnes surprises. Ou pas.
Un scénario qui aurait pu être touchant
L’introduction dans l’univers de Days Gone se fait de manière assez brutale puisqu’elle débute par une cinématique au cœur de l’action et plus précisément de l’évacuation de quelques survivants face à l’attaque de mutants. Une mise en bouche à la fois expéditive et maladroite qui tente de jouer la carte de l’émotion et du stress vu la situation. Une association que l’on retrouvera tout au long du jeu, mais qui n’arrive pas forcément à faire mouche dans l’esprit du joueur.
Après une ellipse de deux ans, on retrouve notre personnage principal, Deacon St John, un motard et chasseur de primes qui tente de survivre à l’après-pandémie. Une tâche compliquée étant donné le manque de ressources, mais c’est surtout la double menace qui règne désormais sur le monde qui rend la survie difficile. La pandémie a créé des mutants, sortes d’humains à moitié morts qui se comportent désormais comme des animaux. La seconde menace, ce sont les Rippers, survivants criminels ou fous qui s’en prennent aux villages pacifiques de survivants pour leur voler leurs armes, nourritures et ressources ou tout simplement les tuer.
Mais le scénario de Days Gone repose aussi sur la quête d’informations concernant l’origine de la fameuse pandémie qui a dévasté la terre. Deux ans après les faits, des hommes du gouvernement et des scientifiques semblent toujours opérationnels et effectuent des recherches scientifiques. L’avant-pandémie a également une part importante dans l’histoire du jeu, notamment la femme de Deacon, Sarah Whitaker, une biologiste qui a été blessée avant l’apocalypse et qui ne semble pas avoir survécu. Deacon et Sarah étaient sur le point de se marier quand les choses ont mal tourné.
La perte de sa fiancée a profondément marqué Deacon et le jeu mise beaucoup sur cet aspect-là, mais le côté très « primitif » de Deacon n’aide pas forcément à s’attacher à lui ni à ressentir de la peine à son encontre.
Malheureusement, le scénario de Days Gone se révèle rapidement brouillon. La preuve en est la description ici. La multitude de trames narratives n’aide pas à avoir de l’empathie pour l’un ou l’autre personnage et son vécu, même pour le héros. En effet, entre les découvertes des camps de survivants, retrouvailles avec d’anciens compagnons ou ennemis, flash-back avec Sarah, on ne sait plus où donner de la tête.
On ne peut tout de même pas dire que l’histoire est mauvaise, mais elle déçoit par sa construction tantôt expéditive, tantôt poussée maladroitement. On sent également beaucoup (trop ?) de références à des œuvres comme The Walking Dead ou le roman I Am Legend de Richard Matheson.
Un monde ouvert conventionnel
Le manque d’innovations se retrouve également au niveau de l’open world du jeu. Days Gone propose tout ce qu’il se fait dans le genre depuis plusieurs années ; une map gigantesque, des quêtes principales et secondaires avec plus ou moins d’intérêt, une multitude d’objets à collectionner, quelques rencontres et événements aléatoires histoire de dynamiser et pimenter l’aventure, mais rien de vraiment original. En réalité, difficile d’être surpris par un jeu qui se contente de recycler une recette déjà maintes fois exploitée.
Les relations avec les autres PNJ sont également très conventionnelles. Le joueur va pouvoir interagir avec les personnages des camps pour acheter des munitions, améliorations et ressources. Au cours de la progression, les achats qu’il pourra faire seront plus intéressants. Pour cela, le joueur devra gagner la confiance des survivants. C’est là qu’entrent en jeu les quêtes annexes que les habitants lui demanderont d’accomplir. Celles-ci n’ont pas d’autres intérêts que débloquer des marchandises et se révèlent souvent répétitives (récupérer un objet, supprimer des mutants, sécuriser les routes …).
Massacre à la mitraillettes (ou autres)
Au cours de son expédition, le joueur tombera nez à nez avec des nids de « grouilleurs » ou de Rippers et autres survivants devenus zinzins. Des coins intéressants pour gagner la confiance des autres survivants, mais également pour gagner de l’expérience en sécurisant les routes. L’expérience permet de débloquer de nouvelles compétences actives et passives parmi trois catégories ; mêlée, distance, survie.
Pour anéantir les nids de mutants et autres criminels, le joueur pourra compter sur un choix d’armes assez conséquent. Mais encore faut-il trouver des munitions. Les munitions seront difficiles à trouver et s’épuiseront rapidement lors d’un combat. Heureusement, Deacon dispose d’un couteau inépuisable, toujours utile en dernier recours, même s’il ne fait pas beaucoup de dégâts.
Outre les pistolets, mitraillettes et arbalètes, le joueur pourra également compter sur une multitude d’explosifs pour venir à bout de ses ennemis. Certains explosifs et soins peuvent d’ailleurs être fabriqués via un menu radial pratique dans ce cas, mais qui l’est moins pour jongler entre ses armes.
Malgré le choix, anéantir des humains ou des mutants ne sera une tâche facile étant donné que les ennemis se montrent assez résistants. Ajoutons à cela, une visée peu pratique et l’adrénaline – la mort – sera souvent au rendez-vous. L’infiltration s’avère parfois beaucoup plus efficace que le face à face.
Une exploration difficile
Étant donné que notre personnage principal est un motard et que la carte est assez grande, une bonne partie de l’aventure se fera à bécane. Malheureusement, ces nombreux passages s’avèrent particulièrement douloureux étant donné que la maniabilité de l’engin est une horreur. Cerise sur le gâteau, la moto a – évidemment – besoin de carburant pour rouler, mais dans un monde à l’abandon, ce n’est pas toujours facile de trouver de quoi l’abreuver. Les virées en moto seront donc ralenties par le manque de carburant et la recherche de bidon d’essence ou de station-service à l’abandon. Le gros point faible est qu’on ne peut même pas embarquer un bidon de secours. Plus agaçant encore : il faudra sans cesse réparer sa bécane en cas de choc trop violent…
L’atmosphère, le vrai bon point du jeu
Si le titre déçoit par son aspect conventionnel, recyclant tous les éléments des jeux en monde ouvert de ces dernières années et du genre survival à coup de zombie, le titre arrive tout de même à développer une atmosphère intéressante. En effet, tout au long de l’aventure et de la progression la menace des « grouilleurs » et autres dégénérés force le joueur à être en alerte en permanence. Certains événements aléatoires apparaissent sur la carte, ceux-ci peuvent simplement être des objets à récupérer ou des survivants à sauver, voire des cibles à massacrer.
Le comportement des mutants joue beaucoup sur l’atmosphère tendue du jeu. Se rapprochant davantage des animaux, les « zombies » sont à l’affût du moindre bruit et se mettent à courir dès qu’ils ont repéré une proie.
Avec la panique, il sera plus simple de les repousser à coups de fusil, mais cela aura pour effet d’attirer tous les monstres dans les parages. Si certains mutants se baladent en solitaire, d’autres préfèrent rester en horde. Il sera donc assez facile de se faire pourchasser par des dizaines de mutants plus agressifs et déterminés les uns que les autres. Adrénaline garantie.
La construction des mutants est d’ailleurs l’un des bons points de Days Gone puisqu’il en existe différentes « races ». Comme dit précédemment, certains semblent avoir conservé un comportement social. Ils se rassemblent pour « dormir », ce qui rappelle fortement les zombies du film Je suis une légende, avec Will Smith (2007). En fonction de leur âge et état au moment de leur « transformation », les mutants seront plus ou moins âgés, forts ou agiles. Les enfants et adolescents mutants sont moins agressifs et plus faciles à tuer.
Malgré quelques bonnes idées, et une durée de vie très longue, le jeu ne parvient pas à convaincre, la faute à des objectifs trop répétitifs et une aventure guère passionnante. Certes, il ne s’agit pas d’un mauvais jeu, mais Sony nous avait tout de même habitué à des jeux nettement meilleurs que celui-là!
Visuel et bruitage au top, malgré des bugs
L’atmosphère stressante est parfaitement soulignée par un sound design des plus efficaces. En fonction de la distance et de la tranquillité, les grognements des mutants se font de plus en plus forts. Le joueur peut s’adapter si les grognements s’amplifient ou s’ils changent, indice qu’il s’est fait repérer.
À côté de l’horreur et de l’ambiance tendue que dégage Days Gone, le jeu est plutôt joli, sans être superbe. On sent qu’une attention particulière a été apportée à l’esthétique du jeu. Au-delà des graphismes, certains plans sont absolument époustouflants. La nature redevenue sauvage est splendide et les jeux de lumière – ainsi que les changements de la météo (pluie, vent, brume) – laissent place à des plans magnifiques.
Un travail très soigné qu’on ne retrouve pas forcément sur le visage des personnages. En effet, ceux-ci se montrent parfois très froids et inertes en comparaison de la situation ou tout simplement de ce qu’ils racontent.
Malheureusement, ces bons points n’empêchent pas de remarquer que le jeu intègre encore de nombreux bugs, malgré un récent patch de 21 Go tout de même. Il arrive que les mutants foncent dans les décors et passent à travers. Certaines lettres n’apparaissent pas dans les sous-titres. À certains moments, les touches des « quick time event » n’apparaissent tout simplement pas. Enfin, le jeu freeze parfois.