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Un ordinateur portable en guise de serveur, c’est jouable ?
Cet article a été publié il y a 2 ans 11 mois 19 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées, les commandes ne sont peut-être plus valides.
Désolé de décevoir les bricoleurs qui penseraient lire le compte-rendu d’une de mes expérimentations (la prochaine sera surement la sauvegarde avec Git). Non, c’est une discussion sur Twitter avec Gamernew qui m’a inspiré :
Vu le nombre de points à considérer et le format limitant de Twitter, je me suis dit qu’un article pourrait mieux faire l’affaire pour regrouper tout ça.
Un laptop n’est pas assez puissant
Considérant que certains « micro-serveurs », ou même des NAS, possèdent la puissance d’un Netbook, c’est à dire rien, autant dire qu’il n’est pas nécessaire, suivant les usages, de disposer d’une bête de course comme celle qui héberge le blog (enfin pas que lui). Dans l’absolu, n’importe quelle machine qui s’appelle un ordinateur est capable de fonctionner comme tel.
Il faut rappeler que le « serveur » désigne avant tout un usage d’un ordinateur, au-delà de ses spécificités. Certains utilisent un Raspberry Pi pour héberger leur serveur, et sa conception le rapproche plus d’un smartphone que d’un PC traditionnel. Mais il est vrai que les applications qui devront tourner sur le serveur conditionneront nécessairement ses spécifications.
De nos jours, à part effectivement faire du lourd, les ordinateurs portables disposent de CPU de très bons niveaux, et en dehors des jeux ou de la conversion vidéo demandant de fortes ressources, la moindre bécane à 400€ saura vous convenir en termes de puissance.
En clair, oui, un laptop peut servir sur le principe, mais ça dépendra de ce qu’on veut en faire.
Un laptop n’est pas fait pour tourner H24
Faux. J’ai mis en veille mon ordinateur portable cette nuit pour la première fois depuis deux semaines, et seulement en veille. La dernière fois, c’était pour rentrer de bretagne, et avant ça, ça faisait trois semaines, pendant le voyage en train pour la bretagne. Donc c’est jouable. La dernière fois que j’ai du éteindre, c’était y’a trois mois. En fait, j’ai zappé que j’avais débranché le cable, je me suis éloigné quelques heures, batterie vide, arf.
Les composants d’un ordinateur portable sont généralement les mêmes que n’importe quel ordinateur standard, et donc peuvent supporter les mêmes contraintes. Beaucoup de serveurs chez OVH fonctionnent avec le même type de mémoire vive et donc la même qualité que dans nos machines, et ils ne tombent pas en panne souvent. Il n’y a donc pas plus de risque à utiliser un laptop pour le faire tourner « en permanence ».
Quant au refroidissement, il est généralement conçu pour maintenir les composants surveillés (CPU, carte mère) aux alentours des 50°C en utilisation moyenne. Et à 100°C, il s’éteint par sécurité. Comprenez que si vous chargez la mule à 100% pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, au mieux ça va jouer de la turbine, au pire ça s’éteint. Ceci dit, et c’est aussi valable pour les ordinateurs de bureau, une trop longue durée à de hautes températures endommagera certainement l’échangeur thermique du système de refroidissement. Par échangeur, je veux dire la pate thermique, qui se résume souvent à un « pad » parfois assez basique, et surtout conçu pour des températures qui ne dépassent que rarement les 70°C (généralement plus sur les portables à destination des joueurs, plus souvent mis à rude épreuve). Au delà, la pate cuit, et son efficacité est amoindrie, demandant alors au ventilateur de tourner plus vite, plus souvent, et donc accélerant son usure. Je recommande donc de la remplacer, parfois même avant de s’attaquer à l’installation du « serveur » proprement dite. C’est pas si difficile à faire, et vous trouverez quantité de ressources sur YouTube pour ça.
Là où ça va pêcher pour le H24, c’est au niveau du disque dur. Et justement, parlons en du stockage.
Et le disque dur ?
C’est un point qui fera débat évidemment, mais tout dépendra aussi de la criticité de ce que vous voulez mettre dans votre serveur. En effet, généralement on ne peut brancher qu’un seul disque (certains modèles de plus de 15″ permettent d’en brancher deux). Exit donc le RAID, qui permet d’augmenter la tolérance de panne d’un « pool » de stockage, demandant d’avoir recours à un mécanisme de sauvegarde assez complet pour éviter les grosses pertes. Car un disque qui tourne 24/7 est un disque qui s’use vite. Et si les constructeurs proposent des gammes en 3,5″ spécifiquement prévues pour ça, c’est moins le cas des unités en 2,5″ à destination des ordinateurs portables.
Pensez donc à avoir une mécanique de sauvegarde, et si possible, des pièces détachées pour remplacer rapidement le disque.
Et si y’a plus d’écran ?
C’est la première question que m’a posé Gamernew. C’est l’une des caractéristiques qui en font ce qu’on appelle un serveur. Le mien n’a que son câble d’alimentation et son câble Ethernet de raccordés. Le BIOS est configuré pour ne pas s’arrêter sur l’absence de clavier, mais comme il est « intégré » sur les portables, la question se pose moins. Tant que les composants internes fonctionnent, il est possible notamment dans le cas présent de raccorder un écran externe le temps de l’installation du système d’exploitation, la configuration pouvant le plus souvent se faire à distance par la suite (et oui, aussi bien pour Windows que pour Linux).
Généralement la seule contrainte est que le contrôleur graphique soit présent et détecté. Qu’il y ait un écran raccordé à une sortie ou non ne compte pas, il sait juste qu’il a un moyen d’envoyer une image quelque part. Et avec les dernières générations de CPU qui intègrent directement un circuit graphique, et les générations précédentes où le circuit se trouvait dans le chipset, qui était le grand chef d’orchestre des composants, autant dire qu’il sera difficile d’être démuni.
Et l’alimentation ? La batterie, on en fait quoi ?
Gamernew va choisir de conserver la batterie ailleurs que sur la machine une fois qu’il sera installé en tant que serveur. J’ai tendance à considérer qu’un serveur doit rester allumé coute que coute, et donc pouvoir parer aux coupures de courant. C’est pour ça que j’ai un onduleur. Mais si la batterie ne fera pas office de parafoudre, elle peut très bien permettre au laptop de rester allumé un certain temps pendant qu’on s’attelle à lui rendre son alimentation principale, et pourquoi pas éviter de perdre un travail en cours sur le serveur.
Tiens d’ailleurs, son alimentation. Le transformateur devra lui aussi faire l’objet d’une attention particulière. Par définition, il transforme un courant alternatif en courant continu. Cette opération a un coût, sous forme de chaleur. Comme pour le laptop, chaleur = usure, donc une fois en service en permanence lui aussi devra être dans une position favorisant un bon refroidissement. Chez moi, il est plus à l’aise sur le carrelage que sur la moquette. Sa température variera aussi suivant la charge de la machine derrière. Si elle reste au repos, le dégagement de chaleur sera minimal.
Si jamais le transformateur lâche, pas de panique, pas la peine de jeter la machines aux ordures. Soit vous avez la chance de pouvoir trouver un transformateur avec une prise identique, et dans ce cas, il suffira de comparer les spécifications électriques. Le voltage doit être strictement identique, par contre, l’ampérage peut être supérieur, ce n’est pas grave, c’est la capacité maximale du transformateur, mais pas inférieur, sinon il n’enverra pas assez de jus, et ça peut entrainer des instabilités. Sinon, un transformateur universel coûte généralement une cinquantaine d’euros, et dispose de plusieurs prises en fonction des constructeurs. Une situation qu’on espère voir évoluer dans les prochaines années, à l’image de nos smartphones qui utilisent toutes un pour Micro-USB (enfin presque toutes, à part un connard fruité).
Et logiciel, je mets quoi comme OS ?
Ben ce que vous voulez, ça dépendra de vos besoins, et des capacités de la machine. Je n’ai encore que peu d’expériences avec du Windows, et là, c’est plus vers computerz.solutions que je vous guiderais pour lire plusieurs articles sur ses capacités. Pour du linux, il y a quelques temps j’ai refondu l’article sur homeserver.diy à propos de quelques distributions Linux en fonction des usages, je ne peux que vous le recommander.
Voilà, je pense avoir fait le tour, maintenant, j’ai peut-être oublié quelque chose, libre à vous de me pourrir dans les commentaires, ou d’enrichir avec votre propre expérience. Faites vous plaisir .