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La Chine inaugure un gigantesque pont très controversé
Après une inauguration en grande pompe -à la hauteur de la démesure de l’ouvrage-, la Chine vient d’ouvrir à la circulation le pont maritime le plus long du monde : 54 kilomètres de chaussée filant avec élégance sur et sous l’eau. Une prouesse technique, certes, mais qui n'a pas manqué de susciter de vives controverses.
L'idée n'était pas aussi farfelue que la construction japonaise d'un ascenseur pour l'espace, mais le projet n'en revêtait pas moins une bonne part d’utopie. C'est pourtant vrai : la Chine vient bel et bien d’inaugurer la plus incroyable des réalisations humaines, un pont d’une longueur de près de 55 kilomètres. A titre de comparaison, le pont de Saint-Nazaire, qui est le plus long de France, s'étend au total sur... 3 kilomètres.
Neuf ans. C’est le temps qui aura été nécessaire à la construction de cette infrastructure hors du commun. Une quasi-décennie de travail acharné - entachée d’importants retards - qui permet de connecter aujourd'hui 70 millions de personnes, résidant entre Hong Kong, la côte, et la région administrative spéciale Macao, sorte de "Las Vegas chinois".
Un travail acharné, c'est peu dire tant les ouvriers en charge de la construction de ce monument ont payé un lourd tribu, à la hauteur de l’ambition du gouvernement de Pékin : ces neuf ans de construction ont vu la mort de neuf personnes, mais aussi des centaines de blessés. Le prix de la démesure, peut-être… Car si l’on s’en tient à la performance technique, le "Hong Kong-Zhuhai-Macau Bridge" est, il est vrai, très impressionnant.
60 fois la Tour Eiffel
Constitué de près de 420.000 tonnes d’acier - soit une soixantaine de fois la Tour Eiffel !- ce pont a été conçu pour affronter la violence des typhons qui balayent régulièrement la région, accompagnés de vents atteignant parfois plus de 300 kilomètres par heure. Outre sa structure aérienne, le pont plonge également sous l’eau - ou plutôt sous terre -, pour relier les quelque 6 kilomètres et demi qui séparent deux îles artificielles crées au beau milieu des flots.
Evoquant la morphologie du serpent, les courbes novatrices de l’ouvrage n’en demeurent pas moins entachées de malfaçons présumées. Une épine supplémentaire dans le pied de ce colosse d'acier.
Dix-neuf ouvriers sont en effet accusés d’avoir falsifié les rapports de tests de la qualité du béton. Des suspicions étayées par des photos récentes montrant l’affaissement apparent de certains blocs, placés au pied des piles du pont afin de les protéger de l’assaut des vagues. Mais les autorités démentent, évoquant des éléments conçus pour être partiellement immergés.
Un danger pour une espèce de dauphins menacée
Autre grief : celui des conséquences de cette construction démesurée sur l’environnement. Ses défenseurs craignent notamment que le pont ne menace les groupes de dauphins à bosse du Pacifique, une espèce de cétacé menacée qui bénéficiait jusqu’alors d’un sanctuaire, mais dont le déclin a débuté dès les premiers instants de la construction de l’ouvrage.
Contre vents et marées - au propre comme au figuré -, le Hong Kong-Zhuhai-Macau Bridge vient toutefois d’être traversé par ses tout premiers usagers. Hongkongais et Macanais bénéficient désormais d’un temps de trajet réduit à environ 45 minutes pour se rejoindre, contre une heure auparavant en ferry. Quelques minutes gagnées au prix d’un investissement d’une vingtaine de milliards de dollars... un coût, qui selon plusieurs spécialistes, pourrait ne jamais être rentabilisé.
Ces quelque 55 kilomètres de chaussée posés sur - et sous - le delta de la rivière des Perles revêtent donc des aspects plus symboliques qu’utilitaires. Des symboles de maîtrise technique, d’influence politique pour une région vue comme une "Silicon Valley" en devenir, mais aussi d’une démesure aux coûts humain et financier pour le moins discutables. "Impossible n’est pas chinois", ou la devise que semble avoir adoptée l’Empire du milieu... quel qu’en soit le prix.