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Impact environnemental du numérique, des scientifiques tirent la sonnette d'alarmeImpact environnemental du numérique, des scientifiques tirent la sonnette d'alarme
Dans un article publié sur le journal du CNRS, des chercheurs dénoncent la pollution invisible du net. Le numérique représenterait, ainsi, à lui seul environ 10 % de la consommation mondiale.
Les données immatérielles que nous consommons et produisons quotidiennement ont une empreinte écologique bien réelle. Face au gouffre énergétique que représente le Big Data, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Dans un article publié sur le site du CNRS, ils pointent un "mode de fonctionnement peu optimisé et très énergivore".
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, les "ordinateurs, data centers, réseaux… engloutissent près de 10 % de la consommation mondiale d’électricité". Un chiffre en constante augmentation. En effet, nous générons environ 2,5 trillions d’octets de données chaque jour. Ce sont les informations provenant de partout : messages, vidéos, météos, signaux GPS, achats en ligne… La liste est infinie.
"Le secteur des nouvelles technologies représente à lui seul entre 6 et 10 % de la consommation mondiale d’électricité, selon les estimations – soit près de 4 % de nos émissions de gaz à effet de serre", dénonce Françoise Berthoud informaticienne au Gricad et fondatrice du groupement de recherche EcoInfo. "Et la tendance est franchement à la hausse, à raison de 5 à 7 % d’augmentation tous les ans.
Une industrie énergivore
L’on oublie en effet souvent que derrière chaque compilation des "chatons les plus mignons de l’Univers" visionnée, se trouvent des équipements (ce qu’on appelle le "hardware") extrêmement gourmands en énergie. Selon Laure Cailloce, auteure de l'article en question, "environ 30 % de cette consommation électrique est imputable aux équipements terminaux – ordinateurs, téléphones, objets connectés –, 30 % aux data centers qui hébergent nos données et, plus surprenant, 40 % de la consommation est liée aux réseaux, les fameuses 'autoroutes de l‘information' ". Ces dernières sont d’ailleurs parsemées d’antennes et de routeurs qui, eux aussi, consomment de l’énergie.
Quant aux data centers, les plus gros d’entre eux peuvent consommer l’équivalent de 100 millions de watts (100 MW), soit un dixième de la production d’une centrale thermique. En plus de l’énergie nécessaire pour faire tourner leurs serveurs, ils doivent être constamment climatisés. Ceux-ci continuent d’ailleurs d’être utilisés à 100 % de leur capacité jour et nuit, et ce malgré les recherches affirmant qu’éteindre, au moins en partie, ces équipements pendant les heures creuses n’affecterait en rien la performance du service. Même constat concernant les box qui fonctionnent elles aussi en continu et consomment 1 % de l’électricité française.
Les logiciels ("software") ne sont pas en reste. Qualifiés d’obésitiels, ceux-ci accumulent les lignes de code inutiles rendant ainsi chaque application extrêmement gourmande en énergie. "C’est le cas des applications pour smartphones développées à la va-vite pour pouvoir être mises rapidement sur le marché, qui consomment d’autant plus d’énergie qu’elles sont toujours ouvertes", rappelle l’article du CNRS.
Un enjeu environnemental
Des solutions ont été adoptées pour tenter de réduire la consommation énergétique du numérique. Il existe, notamment, des data centers refroidis par géothermie, ou alimentés grâce aux énergies renouvelables. Quant aux téléphones, une entreprise néerlandaise créé depuis 2013 des smartphones dont la conception et la production ont été pensées pour intégrer des contraintes environnementales et de commerce équitable.
Mais ces initiatives demeurent marginales. L’article rappelle ainsi qu’en Europe à peine 18 % des métaux présents dans nos ordinateurs portables sont ainsi récupérés. Une partie importante des équipements en fin de vie continue, ainsi, d’atterrir dans des décharges sauvages, notamment en Asie ou en Afrique, où ils sont entassés avant d'être ensevelis ou brûlés.
Les conséquences environnementales de la dématérialisation sont, elles, bien réelles. Si les principaux acteurs du marché présentent le Big Data comme une solution dessinée pour permettre à tout le monde d’accéder en temps réel à des bases de données géantes, ils omettent d’informer les utilisateurs sur le coût environnemental de ces technologies. Il devient plus qu’urgent de renouveler Internet, car d’ici 2020 le trafic Internet mondial pourrait bien avoir triplé.