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Ce jeu en ligne agirait comme un vaccin contre les "fake news"
On le sait, la désinformation se propage à une vitesse bien plus rapide que l'information. Pour empêcher ce phénomène, des chercheurs ont mis au point un rapide jeu en ligne. Celui-ci agirait à la manière d'un vaccin, pour aider les internautes à démêler le vrai du faux.
Le principe est simple, mais encore fallait-il y penser. Pour qu'un vaccin soit efficace, il doit exposer le ou la vacciné.e à une forme atténuée d'une maladie. Le corps apprend alors à la combattre, et lorsque la maladie revient par des voies naturelles, il sait comment la vaincre par lui-même. C'est sur ce même fonctionnement qu'a été pensé le jeu "Bad News" ("mauvaise nouvelle"), développé par une équipe de chercheurs de l'Université Cambridge.
"De nombreuses recherches montrent que les "fake news" se répandent plus vite et plus loin que la vérité. Combattre la désinformation dans l'après-coup peut donner l'impression de se lancer dans une cause perdue", souligne Sander van der Linden, co-auteur de cette étude. "Nous avons voulu voir s'il était possible de discréditer en amont les fausses informations, en exposant les joueurs à une faible dose des méthodes utilisées pour créer et diffuser les fausses informations. Ainsi, ils peuvent avoir une meilleure compréhension de comment ils peuvent être trompés".
En psychologie, cette technique porte un nom : on appelle ça la théorie de l'inoculation. Pour la résumer en quelques mots, elle consiste à donner à une personne les outils pour ne pas se laisser persuader par les autres.
Durant une quinzaine de minutes, ce jeu fonctionne comme une simulation de réseau social. Les participants sont exposés aux stratégies classiques de propagande : d'entrée de jeu, l'interface pousse à publier un premier tweet critiquant le gouvernement. L'effet est immédiat : "Vous avez gagné quelques followers. Et plus de followers, veut dire plus d'influence".
Plus tard, l'outil vous proposera d'utiliser Photoshop ou des "bot" (un logiciel automatisé programmé pour simuler le comportement d'un humain) afin de répandre plus efficacement les fausses infos. Et si d'aventure, vous émettez quelques objections morales au cours du jeu, l'interface vous répond : "Relax. Nous ne faisons rien d'illégal. Tout ce que l'on a fait, c'est arnaquer quelques Twittos inattentifs."
"Avec cet outil, nous espérons créer ce que l'on peut appeler un "vaccin" généralisé contres les fausses informations... plutôt que de contredire chaque mensonge ou théorie du complot", expliquent les chercheurs. Force est de constater que cela fonctionne : après 15.000 parties, les chercheurs avancent que 21% des participants arrivaient à mieux déterminer la fiabilité d'une "fake news" après avoir y avoir joué. La preuve que combattre le mal par le mal, ça marche.