Bouygues Télécom assure que la 5G ne changera rien avant 2023

La 5G va révolutionner les usages des internautes dès 2023, promet Bouygues Télécom. D’après l’opérateur, il ne faut par contre pas s’attendre à une rupture avec la 4G dès le déploiement en 2020. Pour profiter pleinement du réseau du futur et de ses nombreuses possibilités en France, il faudra attendre quelques années.

« La 5G, dans sa première version, sera assez proche de la 4G » annonce Jean-Paul Arzel, directeur Réseau de Bouygues Telecom, lors d’une interview accordée à nos confrères d’Ariase. Lors de son déploiement en 2020, le réseau 5G ne permettra pas aux abonnés de sentir une énorme différence avec à la 4G actuelle, met en garde le responsable. Selon lui, la 5G déployée en 2020 « va maintenir opérationnel et pérenniser les usages actuels de la 4G ». Les premiers forfaits 5G seront en effet lancés en France dès l’année prochaine.

5G : Bouygues Télécom tease des changements révolutionnaires pour 2023, pas avant
« On va ajouter des fréquences qui vont s’agréger à celles de la 4G. Mais, la 5G non standalone va fonctionner avec un cœur de réseau 4G » explique le directeur réseau, soulignant que cette première norme est avant tout destinée aux consommateurs plutôt qu’aux entreprises. Cette norme permettra surtout aux opérateurs de « répondre à la croissance exponentielle de notre consommation de data » et de « donner de l’oxygène au réseau et éviter les effets de saturation ». Cependant, « il n’y a aura pas de rupture comme la 4G en a représenté une par rapport à la 3G ».

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« Dans un second temps, à l’horizon 2023 […], on sera sur des usages différents et révolutionnaires de la 5G » souligne Jean-Paul Arzel. D’après lui, le réseau 5G sera même en mesure de remplacer le Wifi. La 5G « va apporter de la qualité, de la sécurité, de la capacité, du débit, ainsi qu’une très faible latence » promet le cadre. Parmi les usages grand public principaux, il énonce le gaming ou la réalité virtuelle. « Il y en a bien d’autres. La 5G, c’est le champ des possibles » conclut Jean-Paul Arzel. Et vous, qu’attendez-vous du réseau du futur ?