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FaceApp : l’appli russe victime des préjugés
Chuck Schumer, le sénateur américain qui a dénoncé l’utilisation de FaceApp et généré une levée de boucliers des médias au sujet de l’application, a également reçu une généreuse donation de 50.000$ de Facebook et est connu pour être l’un des plus gros lobbyistes du réseau social aux Etats-Unis. Il dénonce pourtant la collecte d’informations d’un logiciel russe, qui exploite exactement les mêmes méthodes que Facebook…
Gigantesque phénomène sur les réseaux sociaux, le FaceApp Challenge a causé l’inquiétude des médias, parfois de façon totalement disproportionnée.
Ceux qui critiquent l’application pointent du doigt les règles d’utilisation du logiciel. En cause? Une interdiction d’accéder à la galerie photo qui serait contournée – volontairement – par le logiciel. Il s’agit toutefois juste d’un souci de formulation de la part d’Apple, comme l’explique TechCrunch. Lorsqu’un utilisateur règle l’accès d’une app à ses photos sur « jamais », il s’attend à ce que celle-ci n’ait jamais accès à ses données. Or, Apple considère que si un utilisateur télécharge une photo sur une application, c’est qu’il a consciemment validé l’accès de l’app à la photo.
– Une polémique lancée par un sénateur lobbyiste –
Le sénateur américain Chuck Schumer a été parmi les premiers à dénoncer l’utilisation de FaceApp et à demander au FBI de se pencher sur le dossier, prétextant que l’application présentait un danger pour les données privées de millions d’Américains.
Son nom ne vous dit sans doute rien, et pourtant le sénateur a été plongé au milieu d’un gros scandale aux Etats-Unis en novembre dernier. Il aurait reçu une généreuse donation de Facebook de plus de 50.000$ en échange d’un support inconditionnel au congrès, selon le New-York Post. Plus surprenant encore, sa fille occuperait un rôle de Marketing Manager dans l’entreprise californienne, poste rémunéré 160.000$ l’année, toujours selon le New-York Post.
Selon le New-York Times, Chuck Schumer aurait fortement mis sous pression le sénateur Warner il y a quelques mois, en s’opposant ouvertement à l’ouverture d’une enquête sur Facebook.
L’homme a également été photographié plusieurs fois en compagnie de Mark Zuckerberg, le cofondateur de
Facebook.
Paradoxalement, c’est lui qui tire la sonnette d’alarme au sujet d’une application “créée par une société russe”, et qui jouit d’un accès “irrévocable” à la galerie d’images et aux données personnelles des utilisateurs. Une affirmation erronée puisque le logiciel en question se contenterait de télécharger sur des serveurs dans le cloud les photos qui lui sont soumises uniquement.
– Un “délit de sale gueule” –
Contrairement à Facebook, FaceApp n’a pourtant jamais été pris la main dans le sac. Aucun utilisateur n’a à ce jour identifié l’une de ses photos dans une campagne publicitaire d’un tiers – et ce alors que l’application existe depuis plus de 2 ans. Quelques recherches sur Internet suffisent d’ailleurs à vérifier que l’essentiel de l’activité de la startup russe repose sur l’offre payante de son application – très populaire sur Android et en particulier en Russie – un business-model radicalement différent de celui de Facebook donc, qui tire l’essentiel de ses revenus de la pub.
Si les conditions d’utilisation de FaceApp restent troubles, elles ne diffèrent pas vraiment des milliers d’autres applis. Sur Facebook également, l’utilisateur abandonne ses droits pour toutes les photos qu’il poste sur le réseau social. Le véritable problème vient donc d’ailleurs. Comme spécifié par le sénateur, c’est l’origine de cette application qui pose problème. FaceApp est une application conçue en Russie, par une petite startup basée à Saint-Pétersbourg.
La nationalité du logiciel suffit à elle seule à causer un véritable raz de marée dans la presse et à générer des millions de réactions offusquées des internautes sur les réseaux sociaux. Ce sont pourtant ces mêmes internautes qui ont joué innocemment à Cut the Rope sur leur smartphone, sans jamais se poser de question, qui ont échangé des messages sur Telegram, toujours sans se poser de question, ou ont installé Kaspersky sur leur ordinateur pour se protéger des virus. Quand on se base uniquement sur les faits toutefois, on constate que ces logiciels n’ont causé aucune polémique relative aux données privées. Telegram s’est certes retrouvé au cœur de plusieurs polémiques, mais l’entreprise russe a toujours défendu sa position et refusé de donner accès à sa messagerie cryptée aux gouvernements, malgré les pressions, allant même jusqu’à s’expatrier à Dubaï. La feuille de route des startups russes est même étonnamment vierge à côté de celle des multinationales américaines, qui ont été pris au milieu d’une multitude de scandales relatifs aux données privées.
Ironie du sort, on notera que les photos envoyées vers les serveurs de FaceApp sont en réalité envoyées sur les serveurs… d’Amazon – la startup russe exploitant les serveurs du géant de l’e-commerce pour faire tourner son logiciel dans le cloud.