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Test – Kill la Kill IF : beaucoup de nerf mais peu de contenu
L’anime du studio Trigger (Little Witch Academia) a désormais droit à son jeu de combat qui débarque sur Nintendo Switch, PS4 et la plateforme Steam ce 26 juillet. Une adaptation apte à convaincre son public de niche tout en séduisant les profanes ?
C’est le studio Arc System Works, à qui l’on doit les jeux Guilty Gear, BlazBlue ou encore Dragon Ball FighterZ, qui édite cette adaptation de Kill la Kill tandis que Aplus Games se charge du développement, le tout en étroite collaboration avec Trigger. On sent dès les premières secondes de jeu que tout le monde s’est appliqué à reprendre l’esthétique et le ton du matériau d’origine avec fidélité. Devant les efforts effectués à ce niveau, les connaisseurs devraient être ravis, le titre bénéficiant d’une animation fluide, avec notamment des mises en scène soignées lors des attaques spéciales et une narration directement héritée de la série.
D’ailleurs le mode Story est au cœur du titre puisqu’il est indispensable d’y passer afin de débloquer les autres modes ainsi que les personnages du jeu. Il propose un récit alternatif et inédit donnant suite à l’épisode 8 de l’anime (qui en contient 24 en tout). On est donc immédiatement plongé au cœur de l’action en passant par une présentation très rapide des personnages et des enjeux, ce qui perturbera sans nul doute le profane qui n’a jamais lancé un épisode de la série.
On suit dans un premier temps Satsuki Kiryūin, la présidente du conseil des élèves de l’Académie Honnōji, un endroit où les étudiants disposent de divers pouvoirs grâce à des uniformes constitués de fibres vivantes. Une fois ce premier scénario terminé, un second se débloque, vous mettant cette fois aux commandes de Ryuko Matoi, qui est en quête de vengeance pour trouver l’assassin de son père. L’histoire de Satsuki et Ryuko s’entremêlent autour du pouvoir des fibres, que la Présidente du Conseil d’Administration de l’Académie Ragyo Kiryuin veut utiliser pour contrôler le monde en transformant les humains en esclaves.
Rien de franchement original sur le fond, le déroulé étant bardé de clichés, mais la présence de nombreuses (et longues) cinématiques dignes de la série sont agréables à regarder. Néanmoins, il ne faut pas être allergique à ce type de show faisant la part belle à l’absurde et à l’action au détriment de toute profondeur, et qui n’hésite pas à faire régulièrement des gros plans sur les courbes de ses combattant(e)s (ceux-ci étant littéralement mis à nu lorsqu’il sont battus). Il faudra aussi passer outre des ellipses grosses comme des HLM. Bref, vous l’aurez compris, Kill la Kill ne fait pas dans la dentelle, misant tout sur le fun.
Fluides et simples d’accès, les combats en arène s’avèrent donc fort heureusement assez nerveux et la prise en main est rapide. Une attaque de base, des coups à distance et un brise-garde avec des variations obtenues suivant la direction donnée sur le stick, avec des possibilités d’enchaînements, sont au programme. Ajoutez à cela un bouton de saut et des super attaques qui se lancent grâce à une super jauge et vous obtenez des possibilités variées, d’autant que chaque personnage possède un style propre à maitriser. Toutefois, on ne dénombre en tout qu’une douzaine de combattants (si l’on compte généreusement les variations Dual-wield de Satsuki et Ryuko ainsi que deux personnages prévus plus tard en DLC), ce qui paraît un peu mince, même face à un Dragon Ball FighterZ.
Mais Kill la Kill cache un petit atout en plus : le Bloody Valor, sorte de pierre-papier-ciseau qui permet de faire des dégâts supplémentaires à l’adversaire, de remonter sa barre de vie ou de remplir sa jauge de spécial. Cette feature, toute aléatoire on vous le concède, ajoute toutefois en densité et peut sacrément inverser le cours d’un combat. En cas de victoire, on bénéficie en effet du bonus choisi ainsi que d’une étoile. Jusqu’à trois étoiles peuvent être obtenues et à chacune de celle-ci, le personnage bénéficie de capacités accrues jusqu’à une attaque ultime dévastatrice. De quoi finir un combat avec panache.
Pas grand-chose ne vient au final ternir le gameplay du jeu, si ce n’est un système de caméra qui ne s’adapte pas toujours très bien au personnage en venant parfois se placer derrière l’adversaire. On pourrait également regretter que les arènes soient peu variées et dépourvues d’éléments destructibles alors que l’anime n’est pourtant pas avare en destruction de décors.
Outre le mode Story qui s’achève en à peine 5h, l’expérience vidéoludique Kill la Kill se complète avec une poignée d’autres modes : entraînement (avec des défis de type survie), battle (comprenant le versus en local ou en ligne, qui tourne correctement) et une galerie où débloquer figurines et éléments sonores du jeu. De quoi faire un peu trop vite le tour de cette adaptation honorable mais non mémorable.
A noter que sur Switch – support sur lequel ce test a été effectué – le jeu ne tourne qu’à 30 fps en 720p (contre du 60fps 1080p sur PC et PS4) et affiche des textures quelque peu floutées en mode nomade. Graphiquement, le jeu n’impressionne pas vraiment avec des décors vides et des modélisations simplistes. Il est toutefois agréable de retrouver l’univers de Kill La Kill si fidèlement retranscrit dans un jeu. Car c’est un fait, la direction artistique du jeu est son plus bel atout sur le plan graphique.