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Test – Wolfenstein Youngblood : un spin-off axé sur la coop’
Après déjà 3 épisodes, les Suédois de MachineGames nous reviennent avec un quatrième volet qui prend cette fois la forme d'un spin-off. Orienté coop', Youngblood ose introduire un peu de sang neuf, sans jamais renier ses origines.
Après un second volet très séduisant, Wolfenstein est déjà de retour avec Youngblood, un spin-off conçu par les mêmes développeurs que ceux de The New Order, The Old Blood et The New Colossus, qui prend toutefois une direction très différente…
Car n'hésitons à le dire d'entrée de jeu, Youngblood est un jeu qui se joue à deux, en coop. Certes, il est possible d'y jouer seul, et de se faire accompagner par une I.A., mais celle-ci ayant la fâcheuse tendance à se placer au mauvais endroit au mauvais moment, elle vous forcera à recommencer un nombre incalculable de fois les affrontements de boss. Bethesda Softworks a toutefois trouvé une excellente idée pour encourager les joueurs à se lancer malgré tout dans Youngblood puisque la version Deluxe du jeu (vendue 5€ plus cher en magasin) intègre un code qui permettra à un ami de jouer avec vous la campagne. Pour peu que vous ayez un ami qui joue sur la même plate-forme que vous, vous devriez donc y trouver votre compte.
Si l'on accepte de passer sur ce défaut – sachant que les 3 précédents volets étaient des titres 100% solo -, Youngblood est un titre plutôt sympa à parcourir. La coop' fait partie intégrante de la progression ici. Chaque joueur incarne l'une des deux filles de l'agent Blazkowicz. Au cours de la campagne, il faudra donc se couvrir pour éliminer les adversaires, se redonner de la santé, actionner simultanément un interrupteur et appeler à la rescousse son allié en cas de coup dur. Par son level-design, le jeu encourage les joueurs à se séparer régulièrement pour emprunter des chemins différents et se rejoindre ensuite pour se reséparer. Le concept est efficace et on prend très clairement un malin plaisir à massacrer du nazi à deux.
L'ennui, c'est que cette nouvelle direction détruit certains acquis de la franchise. La narration passe ainsi clairement au second plan, avec des cinématiques plus courtes, un scénario pas très intéressant à suivre et surtout des rôles principaux aussi charismatiques que des huitres. Du coup, on prend nettement moins son pied en solitaire…
Second défaut du jeu : contrairement à Wolfenstein 2, l'aventure de Youngblood ne se déroule qu'en un seul lieu : Paris. La capitale française est sous domination nazie depuis plus de 30 ans. Le concept est intéressant mais dans la pratique on se rend très vite compte que les environnements ont tendance à tout le temps se répéter et que Wolfenstein perd une grosse partie de son charme. Un peu plus de diversité n'aurait clairement pas fait de mal. Plus surprenant encore : la ville de Paris a été entièrement redesignée et arbore, sous l'Allemagne nazie, un design des plus quelconques. La plupart des missions nous feront traverses des environnements sans aucune originalité. Après une première mission qui laisse augurer du meilleur, le joueur retombera ainsi vite les pieds sur terre et découvrira un shooter très générique, qui n'a plus grand chose en commun avec ses ainés si ce n'est la nervosité de ses gunfights, toujours aussi jouissives. Car c'est un fait, tuer du nazi est toujours un véritable délice dans Wolfenstein Youngblood. Le feeling des armes est excellent et on prend un pied magistral à explorer tout l'arsenal du jeu.
Que les puristes se le disent toutefois, MachineGames a procédé à de nombreuses retouches au gameplay. Le jeu prend ainsi une dimension RPG avec une montée de rangs progressive, liée à l'expérience, qui permettra d'acquérir de nouvelles compétences et d'améliorer son arsenal. Si l'initiative est louable, on regrette l'apparition régulière d'énormes panneaux à l'écran indiquant la montée de niveau, lesquels viennent parfois surprendre le joueur en plein gunfight. La plupart des compétences n'apportent également pas grand chose de neuf au gameplay.
Les fans de Dishonored apprécieront toutefois ces quelques idées, et notamment certains pouvoirs comme l'invisibilité, qui permet d'explorer plus en profondeur l'aspect infiltration du jeu. Certes, Wolfenstein n'est pas un jeu qui s'y prête particulièrement, mais le gameplay fonctionne.
Là où on tique en revanche, c'est au niveau des niveaux des ennemis, qui oscilleront du trop facile ou trop difficile. Trop souvent, on sera ainsi amené à espionner ses adversaires pour choisir si on adopte une approche silencieuse pour les éliminer d'un seul coup ou si on fonce dans le tas, la seconde technique s'appliquant le plus souvent face à des ennemis de bas rang. Le concept n'est pas mauvais en soi mais n'avait rien à faire dans un Wolfenstein.
Ajoutez à cela des tas de missions secondaires sans grand intérêt qui seront juste l'occasion du faire du grind pour gagner des compétences, et la présence d'une monnaie virtuelle qui n'avait elle aussi rien à faire dans un jeu solo (ou coop'), et vous comprendrez que Youngblood est malheureusement très loin de suivre les traces de ses ainés.
Toutes ces nouveautés ne sont pas anodines. Pour cette nouvelle aventure, MachineGames a été épaulé par le studio français Arkane, connu pour la série des Dishonored. On comprendra dès lors l'origine de toutes ces nouveautés. Si l'idée d'apporter du neuf à la franchise n'était pas mauvaise en soi, force est de constater que le résultat final est très en deçà des espérances.
Si Youngblood n'en reste pas moins un shooter efficace et relativement fun à parcourir, le titre est gangréné par ses nombreux petits défauts. Bethesda semble l'avoir bien compris puisque le jeu est vendu à petit prix. Il ne faudra en effet débourser que 30€ pour faire l'acquisition du jeu. Un tarif somme toute très respectable pour un titre qui n'en reste pas moins amusant à parcourir avec un pote. D'autant plus que le jeu est visuellement très joli et bénéficie d'une réalisation sonore exceptionnelle.