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Test – The Church in the Darkness : plongée dans l’univers des sectes
Premier jeu du studio indépendant Paranoid Productions, The Church in the Darkness est le nouveau jeu de Richard House III, créateur des deux The Suffering. Ambitieux, le projet nous propose d'incarner un agent chargé d'infiltrer une secte dans le milieu des années 70.
Sur le papier, The Church in the Darkness avait tout pour séduire : de son scénario unique à sa direction artistique en passant par son univers atypique. Le jeu de Richard Rouse III ne parvient toutefois pas totalement à convaincre, la faute à de trop nombreux petits défauts qui rendent l'expérience de jeu désastreuse après le premier run…
Car oui, The Church in the Darkness est le genre de jeu que l'on devra parcourir plusieurs fois… Votre premier run risque d'ailleurs d'être très court, dans la mesure où la moindre erreur risque de précipiter un mouvement sauvage au sein de la secte que vous infiltrez, et un suicide de masse.
Dans The Church in the Darkness, le joueur incarne un agent des forces spéciales chargé d'infiltrer une secte par sa sœur, dont le fils a rejoint le mouvement. Le jeu prend place en plein milieu des années 70 dans une petite communauté qui a établi un village au beau milieu de nulle part. Les leaders du mouvement, Isaac et Rebecca Walker prêchent un mode de vie plus simple, au milieu de la nature. Ils cachent toutefois aux membres du culte le sombre destin qui les attend…
Sur le plan narratif, le jeu parvient à convaincre avec un background soigné. L'histoire nous est principalement narrée à travers des déclarations faites à travers les haut-parleurs du camp. Malheureusement, il sera impossible de passer les dialogues. Dans la pratique, il faudra donc sans cesse réécouter les mêmes échanges à chaque nouvelle partie…
Autre défaut du jeu : The Church in the Darkness n'est pas forcément très long et les objectifs se limitent pour la plupart à passer inaperçu en se rendant d'un point A à un point B. L'intérêt du gameplay est donc très relatif, et les mécanismes d'infiltration restent beaucoup trop limités. Les développeurs du jeu ont tenté de rendre l'expérience de jeu un peu plus intéressante en utilisant un système de génération procédurale du niveau, censé renouveler l'expérience de jeu à chaque partie… Dans la pratique toutefois, on notera que le déroulement de la partie n'évolue que très peu et que les décors sont sans cesse les mêmes. Seuls quelques éléments du décors sont déplacés à chaque nouvelle partie. La rejouabilité n'est donc pas idéale, malgré les 19 fins différentes à découvrir.
Le déroulement de l'action pourra toutefois être très différent selon les choix initiaux du joueur. En début de partie, celui-ci pourra choisir quels objets emmener avec lui. Débarquer dans la petite communauté armé jusqu'aux dents aura tendance à rendre l'expérience de jeu plus musclée. Bien choisir son déguisement pourra en revanche faciliter l'intégration dans la secte.
Dans les faits toutefois, difficile de trouver une once de génie dans un gameplay qui reste ultra-minimaliste. Il ne faut pas s'attendre ici à des gunfights nerveux ni à de l'infiltration poussée. La plupart du temps, le joueur se contentera de suivre un tracé balisé par les objectifs tout en écoutant les commentaires des leaders du culte. C'est amusant, mais on en fait finalement très vite le tour.
Au final, The Church in the Darkness ne parvient donc pas vraiment à convaincre, la faute à un gameplay trop simple et un concept pas suffisamment exploité. C'est d'autant plus regrettable que le scénario du jeu était plutôt intéressant, la direction artistique soignée – malgré des graphismes minimalistes – et la bande son plutôt réussie. A 20€, cela reste très cher payé. Sous la barre des 5€ en revanche, The Church in the Darkness pourrait très bien trouver son public…