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Test – Hotline Miami Collection : la double tuerie qui éclabousse la SwitchTest – Hotline Miami Collection : la double tuerie qui éclabousse la Switch
Hits absolus de la scène indé et références ultimes en matière de shooter hardcore, Hotline Miami et sa suite sont enfin arrivés sur l’hybride de Nintendo, réunis au sein d’un bundle disponible via l’eShop. Ça va saigner !
En 2012, Dennaton Games lançait sur PC un petit top down shooter répondant aux principes du die and retry. Rapidement, Hotline Miami devient un « must-play » et son aura grandit encore un peu plus lorsqu’il est porté sur PS3 l’année suivante. Le jeu a largement contribué au succès, tout en forgeant l’image de sale gosse de son éditeur : Devolver Digital.
En 2015, une suite voit le jour : Hotline Miami 2 : Wrong Number, toujours sur PC et les consoles de Sony. Restée jusqu’ici exclusive à ces plateformes (avec un petit passage sur Android), la série s’offre aujourd’hui une seconde jeunesse en débarquant sur Nintendo Switch, désormais rodée aux jeux destinés aux adultes (Doom, South Park, Wolfenstein, etc.).
Petit rappel de l’intrigue pour les néophytes : Miami, fin des années 80. Un personnage inconnu reçoit des appels cryptés qui lui indiquent de se rendre dans des lieux pour aller massacrer des membres de la mafia russe locale. Avant chaque mission, ce dernier enfile un masque d’animal au choix (à débloquer au fil du jeu) qui lui procure un bonus particulier (débuter au couteau, survivre à une balle, obtenir plus d’armes, etc.). Une chouette feature pour les atteints de collectionnite aiguë.
Le principe est alors simple : rentrer dans chaque lieu représenté en vue du dessus et y trucider tous les ennemis à l’aide des armes trouvées sans se faire toucher, puisque le moindre coup est synonyme de mort immédiate. Et comme dans tout bon die and retry, mourir est plus que fréquent et l’on peut immédiatement retenter sa chance au début de chaque étape réussie. Pour accomplir les missions de plus en plus corsées, le gameplay incite à mêler tactique et force, ce qui demande de l’observation et de la dextérité.
Attendre le bon moment pour attaquer l’ennemi au coin d’un couloir, utiliser une porte pour l’assommer ou tirer dans le tas au shotgun (attention, le bruit peut attirer l’attention de tous les ennemis d’un coup !), voici quelques possibilités offertes par Hotline Miami. Les armes sont nombreuses, les flaques de sang remplissent peu à peu les murs et sols de chaque lieu visité et le plaisir sadique d’achever un ennemi qui rampe au sol est prégnant. Hotline Miami, c’est un condensé de défouloir au gameplay aussi simple qu’exigeant. La moindre erreur est fatale mais le désir de recommencer est plus fort que tout.
Côté maniabilité, c’est plutôt simple : se déplacer, viser et frapper vite et bien. A la souris, la maniabilité était optimale, sur manette Playstation la formule twin-stick fonctionnait bien (un stick pour déplacer le personnage, un autre pour viser) et c’est cette dernière qui est ici logiquement adoptée sur Switch. Aux Joy-Con ça reste globalement maniable, mais, pour une meilleure réactivité (le jeu étant très nerveux) on vous conseillera la manette pro.
Comme sur les autres plateformes, on peut ici également lâcher/changer d’arme (bouton L), relancer rapidement un niveau et interagir avec le décor (B), locker un ennemi (ZR) et déplacer la caméra afin de regarder plus loin (ZL). Petites subtilités propres à la Switch : on peut utiliser l’écran tactile pour déplacer la caméra en mode portable et secouer les joy-cons pour achever un ennemi à terre. Amusant.
Ce sera tout pour les « nouveautés », ce portage sur Switch se contentant de respecter à la lettre les jeux originaux. La patte graphique, toute en gros pixels (souvent rouges), a son petit charme mais supporte mieux l’affichage en mode portable que sur un grand écran de télé où les pixels s’avèrent plus grossiers, moins faciles à décrypter. La bande-son synthwave regroupant des artistes tels que Carpenter Brut, Perturbator, M|O|O|N et bien d’autres est quant à elle toujours aussi séduisante, renforçant l’atmosphère de chaque tableau de façon marquante.
Il n’y a vraiment pas grand-chose à signaler sur ce portage très (trop ?) fidèle, qui reprend même les bugs de l’époque, dont certains sont tout de même très rageants lorsqu’ils vous obligent carrément à devoir relancer une partie. Dommage que cela n’ait pas été corrigé.
Pour le reste, ces deux jeux fous (Wrong Number adopte la même philosophie que son prédécesseur, en plus maitrisé) au level design vicieux feront le bonheur des speed runners et amateurs de combos meurtriers. Pour les autres, l’expérience est tout à fait grisante mais se vit mieux en petites sessions (c’est donc parfait pour la Switch), sous peine d’avoir les nerfs mis à rude épreuve.