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Huawei veut aider l’Europe à créer sa propre alternative à Android
Huawei se tourne de plus en plus vers l’Europe dans le contexte de la guerre commerciale Etats-Unis – Chine. Eric Xu, l’un des vice-présidents du groupe, appelle à trouver des synergies avec le tissu économique de l’Union – en particulier une alternative indépendante au système d’exploitation Android.
Huawei est devenu en quelques mois un véritable symbole de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Dans ce contexte compliqué, Huawei reste combattif tout en espérant une normalisation de la situation, en particulier autour d’Android – Google n’ayant plus le droit d’octroyer des licences pour inclure les applications de la suite G Suite dans ses smartphones. Néanmoins la situation s’enlise, et le groupe chinois est contraint de se trouver de nouvelles solutions.
Huawei veut un OS concurrent d’Android créé en Europe
Comme l’explique désormais Eric Xu, l’un des vice-présidents de Huawei (dont le directoire est assuré par une présidence tournante) : « [Huawei] ne doit plus se cramponner à l’illusion selon laquelle le conflit va se résoudre dans les prochaines semaines ou mois […] nous nous sommes faits au fait que nous devrons vivre avec la pression américaine pendant encore longtemps ». Or, contrairement à ce que l’on pourrait penser à l’aune de la rupture des relations entre Huawei et ARM, le problème réel est moins une question d’approvisionnement de composants que de licences logicielles.
« Nous pouvons nous passer complètement de composants issus d’entreprises américaines […] nous sommes déjà auto-suffisants, si ce n’était pas le cas, ce serait la banqueroute », lance le responsable. Le fait de ne plus avoir le droit de préinstaller les applications Google G Suite, dont le Play Store, pourrait finalement avoir un effet plus pervers sur les ventes. D’autant que les alternatives de la firme ne sont pas encore prêtes. Or, on sait que Huawei développe son OS en interne, tout en testant d’autres systèmes d’exploitation, notamment Aurora OS.
Mais à en croire Eric Xu, la meilleure stratégie pour Huawei, c’est de s’appuyer sur l’Europe : « si l’Europe avait son propre écosystème d’appareils intelligents, nous l’utiliserions ». La firme révèle être en discussion avec des entreprises de l’Union dans cet objectif. Et Eric Xu d’ajouter : « j’espère que nous aurons clarifié les détails d’ici la fin de cette année ou le début de l’année prochaine ». A bien y réfléchir, pousser à la création d’un système d’exploitation alternatif à Android en Europe semble effectivement très malin, au moins sur le papier.
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Cela pourrait favoriser l’attrait des produits Huawei sur un marché de plus de 500 millions de consommateurs – à condition bien sûr que le projet soit suffisamment abouti. Tout en renforçant les relations entre Huawei et ce continent stratégique où la question de la souveraineté numérique revient fréquemment dans les conversations. Qu’en pensez-vous ? Partagez votre avis dans les commentaires.