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Test – Greedfall : la grande aventure du studio Spiders
Nouvelle production du studio français Spiders – connu pour avoir signé les sympathiques Mars, The Technomancer et Bound by Flame, Greedfall est probablement le titre le plus ambitieux développé par cette petite équipe, et était assurément l’un des titres les plus attendues de la rentrée. A juste titre?
Attendu au tournant après le sympathique The Technomancer, le studio français Spiders Games revient sous le feu des projecteurs avec sa dernière création, un RPG double-A qui lorgne du côté de The Witcher tout en nous immergeant dans un univers complètement différent.
Fidèle à ses habitudes, le studio français a bâti son univers seul. En réalité, c’est la fondatrice du studio, Jehanne Rousseau, qui a presqu’à elle seule construit l’univers du jeu, des dialogues aux choix scénaristiques en passant par la création du bestiaire et de la direction artistique. Un travail titanesque qui mérite, d’entrée, tout notre respect. Car vous allez le voir, Greedfall est certes loin d’être parfait, son univers, lui, mérite largement le détour.
S’il inspire de la découverte des Amériques et nous plonge dans un univers calqué sur le monde du XVIIème siècle, Greedfall nous plonge bien dans un monde fantastique, peuplé de créatures mystiques. Dans la peau d’un aventurier intrépide, le joueur se lancera en quête d’un remède qui pourrait sauver sa nation d’une terrible maladie. Selon la légende, la terre de Teer Fradee, une île reculée peuplée de sauvages, regorge de ressources naturelles et abrite surtout un précieux remède naturel contre le Malichore.
Après une brève introduction dans la capitale, le joueur s’embarquera donc à bord d’un gigantesque navire pour le nouveau monde, à la découverte de ses trésors mais également de ses dangers.
Greedfall parvient d’ailleurs à surprendre par la richesse de son univers, les enjeux qui régissent les interactions entre les différentes factions présentes sur Teer Fradee et les dialogues, suffisamment intéressants pour ne pas nous pousser à les zapper. Les personnages principaux ont également du charisme, suffisamment encore une fois pour qu’on s’y attache et qu’on prenne un certain plaisir à créer sa petite équipe d’aventuriers et à la faire évoluer avec les multiples gains d’expérience acquis dans les batailles.
Attention toutefois, Greedfall n’est pas tout à fait ce qu’il prétend être : un RPG en open-world. En réalité, le jeu vous fera explorer différentes zones de taille plutôt moyenne, dans lesquelles vous pourrez mener à bien des missions, affronter des ennemis et faire progresser le scénario à travers des dialogues. Le jeu donne une certaine liberté au joueur dans l’ordre de ses quêtes et sa progression mais n’offre pas autant de liberté qu’un open-world. Il n’en reste pas moins très riche au niveau de son contenu avec ses compétences qui se débloquent progressivement, ajoutant diverses capacités à la palette d’interactions (comme le crochetage de coffres ou l’usage du pistolet), son système de réputation qui permet d’améliorer ses relations avec les différentes factions en place, ses multiples approches des missions (par la force, l’infiltration ou le dialogue par exemple), son système de craft évolué ou sa “pause active”, qui permet d’établir une stratégie en plein combat en mettant le jeu en pause et en évaluant son inventaire et les options à disposition.
Pour autant, tout n’est pas non plus une totale réussite. Globalement, le gameplay reste le gros point faible de Greedfall, en particulier les affrontements au corps à corps, plutôt techniques il est vrai, mais beaucoup trop sensibles, imprécis et maladroits. Utiliser son révolver ou la magie sera de façon générale beaucoup plus efficace. Le premier boss nécessitera ainsi un nombre impressionnant de coups portés (et de fioles de santé) pour être éliminé, alors que quelques coups de révolver (avec de surcroît le lock automatique) seront en réalité suffisants à abattre la créature, sans prendre le moindre dommage. Ce déséquilibrage complet au niveau du gameplay rend l’expérience de jeu très déroutante dans la mesure où de façon générale le corps à corps n’est pas une option.
Malgré sa nervosité, son système de pause tactique intelligents, son bestiaire, ses boss titanesques, ses compétences et son système de loot évolué, Greedfall ne parvient pas totalement à convaincre. Les affrontements ne sont pas le seul élément à mettre en cause. On regrettera aussi le manque général de lisibilité lors des combats, les “murs invisibles” auquel le joueur se heurtera occasionnellement, la rigidité des personnages ou ses menus surchargés, pas franchement commodes à utiliser.
Pour autant, passer à côté de ce titre totalement à part serait une grossière erreur. Car si dans son gameplay, Greedfall est un peu un clone raté de The Witcher 3, le titre de Spiders parvient à se démarquer de tous les autres RPG par son univers charmant, d’une riche complexité. Les panoramas traversés sont absolument superbes et la direction artistique inspirée du soft n’y est pas pour rien.
Difficile aussi pour les amateurs de titres narratifs de ne pas apprécier le scénario très riche du jeu, l’excellente écriture des dialogues, la mise en scène hollywoodienne des cut-scenes ou le superbe bestiaire du jeu. Seule la bande sonore du jeu reste en retrait. Les doublages en anglais (sous-titrés) sont bons, mais les musiques ne sortent jamais du lot.
Visuellement, le jeu de Spiders impressionne aussi. On est très clairement en face d’un jeu très ambitieux, qui a bénéficié d’un solide budget (AA). Certes, on ressent bien ça et là quelques petits raccourcis – notamment dans la modélisation des champs de blé -, mais dans l’ensemble, les modèles 3D sont superbes, la direction artistique donne une identité unique au jeu et les effets visuels en mettent plein les yeux. Non, Greedfall n’est assurément pas une démo technique, mais il n’en reste pas moins un très joli jeu.
On terminera enfin ce test en évoquant la durée de vie de Greedfall, très honorable puisqu’il faudra compter environ 30h de jeu pour en voir le bout, en réalisant quelques quêtes secondaires ça et là et en prenant un peu de temps pour admirer les paysages. 30h de jeu durant lesquelles on ne s’embêtera finalement que très peu, si ce n’est durant la première heure de jeu, pas très excitante.