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Facebook Libra : la France n’autorisera pas la cryptomonnaie sur le sol européenFacebook Libra : la France n’autorisera pas la cryptomonnaie sur le sol européen
La Libra de Facebook n'a pas du tout les faveurs du Ministre de l'Economie : Bruno Le Maire a annoncé que dans tous les cas, la France refuserait toute autorisation sur le sol européen, invoquant la « souveraineté monétaire des Etats ». Le ministre craint en effet des conséquences sur l'équilibre financier mondial, et la menace du blanchiment d'argent ou du soutient potentiel au terrorisme.
La France s'opposera bien à l'arrivé de la cryptomonnaie Libra sur le sol Européen. C'est ce qu'a déclaré Bruno Le Maire dans son discours d'ouverture d'une conférence de l'OCDE justement axée sur les défis liés aux crypto-monnaies. « Je veux le dire avec beaucoup de clarté : dans ces conditions, nous ne pouvons pas autoriser le développement de la Libra sur le sol européen », a déclaré le ministre, dont les propos sont retranscrits par 20 Minutes. Et d'ajouter : « toute défaillance dans le fonctionnement de cette monnaie, dans la gestion de ses réserves pourrait créer des désordres financiers considérables ».
Libra : la France dit NON à la cryptomonnaie de Facebook
Le ministre redoute au moins trois dangers liés au développement de cette cryptomonnaie. Le premier, c'est que la Libra se substitue aux devises d'Etats en crise. Le risque n'a d'ailleurs désormais plus rien de virtuel : lors de la crise grecque, en 2015, les observateurs ont pu constater une hausse significative de la demande en Bitcoin – et donc de son cours. Cinq années plus tard, le sujet des cryptomonnaies est moins confidentiel, et on peut tout à fait craindre un recours plus massif des populations en cas de crise. Néanmoins, on peut déjà objecter que même en l'absence de Libra, le risque subsiste au travers des cryptomonnaies concurrentes.
Ce que semble craindre ici le ministre est en réalité davantage la capacité de Facebook à rendre le recours à sa cryptomonnaie particulièrement trivial, ce qui pourrait amplifier des phénomènes déjà constatés par le passé. L'autre crainte du ministre, c'est que la Libra favorise le blanchiment d'argent. A priori l'un des intérêts des cryptomonnaie est leur capacité à la fois à rendre les transactions plus transparentes – pour mieux assurer leur authenticité dans la blockchain – et opaques, puisqu'il n'est pas nécessaire de transmettre des documents d'identification à quelque organisme que ce soit pour se créer un porte-monnaie.
Ce qui ne signifie pas, pour autant, qu'il soit toujours impossible de remonter aux auteurs de transactions à l'issue d'une enquête. Mais de facto les caractéristiques de ces cryptomonnaies impliquent qu'elles peuvent favoriser le blanchiment – alors même que l'une des missions du ministère de l'Economie est de lutter contre cette pratique. Enfin, en offrant un moyen de paiement décentralisé, sans frontières, hors du contrôle des Etats, Bruno Le Maire craint que la Libra devienne un moyen de financer le terrorisme. La position fermée de la France sur l'arrivée de la cryptomonnaie – que Facebook compte lancer en 2020 – a toutes les chances de contrecarrer les ambitions de Mark Zuckerberg.
Lire également : Facebook fait l'unanimité contre lui au G7 avec Libra, les Etats n'ont plus confiance
Le climat général en Europe est comme dans le reste du monde (y compris aux Etats-Unis) plutôt hostile à cette nouveauté d'un géant américain qui s'est à maintes reprises illustré par des scandales autour de ses pratiques. D'ailleurs il n'est plus du tout exclu que Facebook finisse par renoncer de lui-même à ce projet démesuré. Pensez-vous que les craintes de Bruno Le Maire soient justifiées ? Partagez votre avis dans les commentaires.