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Test – Contra : Rogue Corps : le revival raté
Après nous avoir livré un réédition de l’intégrale de la série, Konami nous propose de nous replonger dans l’univers de Contra avec un tout nouvel épisode baptisé Rogue Corps, qui propose une approche radicalement différente de ses ancêtres…
Le contrat était risqué. Faire renaître d’entre les morts une franchise culte comme Contra n’est pas à la portée de tous. Konami, qui avait déjà raté le retour en grâce de Metal Gear Solid, ne pouvait pas se permettre un nouveau fiasco médiatique. Et pourtant, le scénario catastrophe se reproduit avec Rogue Corps…
Il faut dire que Konami a tout fait pour s’attirer la colère des fans. Tout d’abord, parce que le studio a choisi de changer radicalement la formule. Contra : Rogue Corps n’est pas un run ‘n gun old-school mais un twin-stick shooter entièrement en 3D. Le gameplay tout entier du jeu a été repensé et modernisé pour tenter de séduire un nouveau public. Ensuite parce que du côté de la direction artistique, Konami a fait des choix pour le moins surprenants avec des couleurs flashy et des designs sans aucun inspiration. Déjà au moment de son annonce, Rogue Corps était détesté par toute une partie de la communauté de joueurs.
Et il faut bien l’avouer, le résultat n’est pas du tout à la hauteur. Graphiquement tout d’abord, le constat est particulièrement alarmant avec des textures baveuses, des décors vides, un character design abominable et des animations d’un autre temps. On croirait presque Rogue Corps sorti du catalogue de la PS2… Presque, car les effets visuels ont le mérite d’être un peu plus réussis que le reste.Du côté du gameplay ensuite, difficile de comprendre ce qui a bien pu pousser Konami à repenser entièrement la formule. D’autant plus que de petits studios indépendants ont prouvé qu’il était possible de donner un second souffle aux run ‘n gun old school, à l’image du très sympathique Blazing Chrome.
Ici, la formule ne fonctionne tout simplement pas, la faute à des commandes totalement imprécises, des ennemis à l’IA sous-développée qui tirent en ligne droite et vous foncent dessus sans réfléchir et des angles de caméra douteux, qui rendent souvent l’action très confuse. La plupart du temps, on se contente d’avancer en ligne droite dans de longs couloirs en mitraillant tout ce qui bouge. Le plus surprenant, c’est qu’on n’y prend absolument pas son pied, la faute en grande partie au level-design sans imagination et à des mécanismes de jeu idiots, à l’image de ces capsules à récupérer avant qu’elles ne disparaissent, qui forcent le joueur à foncer en ligne droite, ou à cette surchauffe permanente de l’arme principale particulièrement agaçante.
Plus surprenant encore : on découvrira très vite que le mode solo nous fait reparcourir plusieurs fois les mêmes environnements, sans vraiment justifier ces éternels allers-retours sur le plan scénaristique. Les combats de boss ont beau être un poil plus sympathiques, on s’embête toutefois très vite dans ce Rogue Corps, qui se positionne comme un twin-stick shooter du pauvre. C’est un fait : Rogue Corps manque cruellement de nervosité. On se surprend à bailler dès la première mission. Et s’il tente d’insuffler une profondeur au jeu en proposant d’améliorer les compétences de son personnage avec les ressources accumulées durant l’aventure, ses menus laborieux et la facilité de son mode solo rendent l’option très dispensable.
A plusieurs, le titre n’est étonnamment pas plus fun. On notera d’ailleurs que même là, Contra parvient à nous décevoir avec un mode coop’ uniquement jouable en ligne, et un mode local qui se limite à des arènes.
Au final, difficile de trouver des choses à sauver, en dehors peut être des quelques petites touches d’humour et de la présence d’un panda dans le casting. Rien qui ne nous fasse oublier les (beaucoup trop) nombreux défauts du jeu en tout cas.