La PlayStation 5 aura des jeux en ray tracing, mais seront-ils vraiment plus beaux ?

La PlayStation 5 se dévoile un peu plus. Lors d’une interview, le PDG de Sony Interactive a livré davantage de détails quant à la nouvelle console, qui ne sortira pas de toute façon avant l’année prochaine. Revenons en détail sur la partie graphique de la console, qui s’annonce déjà comme une tuerie en matière de réalisme.

S’il faut attendre encore de longs mois avant la sortie de la nouvelle console, Sony vient cependant de dévoiler quelques informations concernant PlayStation 5. On sait tout d’abord son nom officiel : il s’agira bien de la PlayStation 5 (ouf !). Sa date de sortie aussi est connue : la console pointera le bout de son nez en fin d’année 2020. Et on vient également d’apprendre qu’elle supportera les DualShock 5, les nouvelles manettes qui disposeront de gâchettes dynamiques.

Du ray tracing dans la PlayStation 5 ? Mais pourquoi donc ?
Mais on sait aussi que la console profitera d’un processeur graphique signé AMD de génération Navi. La grosse nouveauté de ce GPU, c’est de surtout prendre en charge la technologie du ray tracing. Contrairement à ce que les rumeurs laissaient entendre, le ray tracing de la PS5 sera entièrement calculé de manière matérielle, et non logicielle. Une affirmation qui vient contredire les rumeurs selon lesquelles AMD misait tout sur le ray tracing hybride (à la fois logiciel et matériel). De quoi supposer que les jeux disposeront d’un bien meilleur rendu, que ce soit au niveau des détails des décors et des personnages, mais aussi et surtout au niveau des jeux de lumière. Car le ray tracing consiste à calculer la couleur de chaque pixel en fonction d’un rayon lancé sur une scène de jeu, mais également son éclairage à l’aide d’un rayon secondaire. De multitudes rayons sont ainsi lancés pour calculer les pixels qui composent chaque image, rayons qui prennent considération la réflexion et la réfaction des matériaux présents dans la scène.