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Hotspots WiFi à domicile : un air de déclin
Réseaux : Pendant longtemps, les hotspots partagés activés par défaut sur les box étaient la norme incontournable pour tous les opérateurs. Aujourd’hui, Bouygues a mis fin à ses hotspots tandis que les autres continuent de proposer ce service, de moins en moins utilisé. Une technologie en sursis ?
Dans un monde idéal, la connexion ne sauterait jamais et tous les appartements seraient fibrés en un tour de main. Mais comme nous ne vivons pas dans un monde idéal, beaucoup d’internautes ont dû à un moment ou à un autre de leur vie se résoudre à passer par un hotspot WiFi pour pouvoir consulter leurs mails ou simplement jeter un œil aux réseaux sociaux.
Des chiffres trop beaux pour être honnêtes
Coup de bol, la France est plutôt bien lotie en la matière : l’enquête menée par la société iPass plaçait ainsi le pays en première position en nombre de points d’accès WiFi public, avec 13 millions de points d’accès. Un chiffre qui la place loin devant le deuxième pays du classement, mais qui cache une particularité des réseaux français : les box des utilisateurs peuvent être utilisés comme des hotspots WiFi « ouverts » pour peu que l’on dispose d’identifiant de connexion fourni par les opérateurs. Pas si ouverts que cela donc, mais rien ne sert de mentir : abonné ou non, si vous avez besoin d’un code d’accès à un hotspot WiFi et que vous savez un peu vous y prendre, vous en trouverez sans peine.
Mais il ne faut pas confondre les deux : par exemple, chez Orange, il convient de faire le distinguo entre les hotspots dits communautaires et les hotspots partenaires, comme l’explique Jean-Marc Franchi Directeur marketing réseau grand public Orange : « Nous avons des offres différentes : d’un coté le hotspot communautaire, qui permet à un client de réserver 1 Mbps de sa bande passante pour permettre un accès aux autres clients Orange. Et de l’autre les hotspots partenaires qui sont plutôt des offres destinées aux professionnels et aux lieux qui accueillent du public et qui veulent leur proposer un accès WiFi. »
Les hotspots communautaires en ont dépanné plus d’un : étudiants fauchés, professionnels en déplacement ou simples victimes d’un coup de pioche dans son DSLAM. Et si chaque réseau d’opérateur à son propre nom (Freewifi, Orange Wifi ou SFR wifi FON) tous exploitent plus ou moins la même technologie qui consiste à réserver une partie de la bande passante sur la box de l’utilisateur pour ce hotspot « communautaire. » La technique est légèrement différente chez SFR, qui précise que la bande passante est « allouée, mais pas réservée de façon systématique. » Le titulaire de la ligne est prioritaire, mais une partie de la bande passante (30% en technologie ADSL, 30% de 20 Mbps sur un abonnement FttH) est utilisée par le hotspot.
Tous les même, mais pas tout à fait
Il est généralement possible de désactiver cette fonctionnalité sur sa box, par le biais d’une option à décocher dans l’interface d’administration de la box ou de son espace client. Celle-ci est néanmoins généralement activée par défaut, ce qui explique la profusion de hotspots communautaires dans nos immeubles et notre score mirobolant dans l’étude iPass. Pour l’utilisateur, cela ne coûte pas grand-chose : selon Orange, les deux points d’accès sont cloisonnés et mis à part la bande passante réservée, l’utilisation d’un hotspot ne vient à aucun moment influer sur son accès internet traditionnel.
La partie de la bande passante dédiée à ce hotspot communautaire (généralement 1Mbps) est divisée entre les différents utilisateurs qui se connectent à un même point d’accès. C’est une des raisons invoquées pour expliquer le fait que le débit est parfois quasi nul sur ce type de point d’accès : trop de connexions en même temps viennent réduire la bande passante à peau de chagrin. Chez SFR, le nombre d’utilisateurs connectés à un même hotspot SFR Wifi Fon est « limité à 2 sessions simultanées par compte (principal ou secondaire) et à 5 sessions simultanées totales par contrat client. Un moyen assez simple de limiter les dégâts.
Mais d’autres phénomènes entrent également en compte, ce qui pousse Orange à désactiver par défaut l’option sur certaines box « Cela peut dépendre de plusieurs facteurs, la région, la distance de l’utilisateur par rapport au DSLAM etc… Si nous ne sommes pas en mesure de garantir une bande passante de 1 Mbps, on préfère désactiver la fonctionnalité par défaut » explique ainsi Jean Marc Franchi. Outre ces limitations, d’autres opérateurs nous expliquent que des phénomènes liés à la connexion WiFi peuvent également venir jouer sur la qualité de connexion : si un utilisateur se connecte via votre point d’accès WiFi, mais qu’il est situé loin de la box, cela peut consommer plus de ressources et avoir un impact sur la connexion du client. Un problème résolu si l’on se connecte en filaire à sa box, mais qui peut taper sur les nerfs quand on utilise le WiFi pour se connecter au réseau.
Lancées dans le courant des années 2000, les offres de hotspots communautaires ont rapidement été proposées par l’ensemble des opérateurs. Si tous utilisent la même technologie, on peut néanmoins observer quelques différences assez subtiles dans gestion des accès : chez certains, comme c’est le cas chez Free, les abonnés reçoivent, en plus de leurs identifiants de connexion à leur box, des identifiants dédiés à se connecter sur ce type de hotspot. Chez d’autres, comme Bouygues, les identifiants de connexion sont les mêmes que ceux utilisés pour accéder à l’espace client. C’est peut-être l’une des raisons qui poussent les utilisateurs à partager assez librement leurs codes d’accès Freewifi sur internet.
Le réseau de secours
Car l’avantage inavouable de ces hotspots est en effet d’offrir une solution « de secours » à ceux qui ne sont pas abonnés, mais qui souhaitent bénéficier d’internet sans s’abonner chez un opérateur. Il n’est en effet pas bien compliqué de trouver sur le web des listes de couples identifiants et mots de passe permettant de se connecter aux différents services. Les identifiants de Freewifi y sont les plus fréquents, mais d’autres identifiants sont également proposés : le seul vrai défi est en réalité d’en trouver un couple qui fonctionne. Les opérateurs surveillent et désactivent parfois les identifiants ayant fuité sur le web, SFR nous confirme avoir ainsi une cellule dédiée à cette activité, mais l’opérateur précise que « son fonctionnement et ses activités sont confidentielles. » On peut le comprendre.
Mais si ces hotspots sont faciles d’accès, ils ne proposent pas tous une connexion de qualité. La bande passante réduite vient naturellement limiter les usages, mais certains services prévoient d’autres barrières : ainsi, sur le réseau de hotspot communautaire SFR, certains ports sont bloqués et l’utilisation de programmes exploitant le pair à pair est par exemple impossible.
Fin de partie?
Pourtant, si les hotspots ont longtemps fait de la résistance, ils n’ont aujourd’hui pas vraiment le vent en poupe. Officiellement, aucun des opérateurs que Zdnet.fr a interrogés n’a de statistiques précises sur l’utilisation de ces hotspots. Mais on imagine assez facilement qu’avec le développement des offres de 4g et des technologies de partage de connexion (tethering) , les abonnés ont de moins en moins le réflexe d’aller chercher une connexion à un hotspot communautaire. C’est d’ailleurs le raisonnement de Bouygues, qui a mis fin à son service de hotspot au cours du mois de juillet 2016. En la matière, Bouygues fait office de précurseur, puisqu’il est le seul opérateur à avoir entièrement désactivé ses hotspots.
La stratégie de Bouygues consiste à s’appuyer uniquement sur la 4G pour assurer à ses clients le maintien de leur connexion. Bouygues dispose d’ailleurs d’une nouvelle offre « Internet Garanti » qui prévoit de fournir des enveloppes ou un galet 4g aux utilisateurs qui se trouvent privés de connexion sur leur box. La méthode présente des avantages certains, notamment sur le plan de la sécurité et de la qualité de connexion et permet de palier la fin des hotspots, qui jouaient traditionnellement le rôle d’accès internet de secours en cas de coup dur. Et si les dysfonctionnements se prolongent, il est tout à fait possible de chouiner auprès du support pour récupérer du rab sur son forfait data, méthode testée et approuvée par votre serviteur.
Chez SFR et Free, la question n’est apparemment pas d’actualité. Chez Orange, la question de la fin du service n’est pas encore à l’ordre du jour, mais l’opérateur se veut réaliste sur le moyen terme: « Nous avons fait plusieurs benchmarks en Asie, et nous constatons effectivement que les hotspots sont utilisés dans des cas très ponctuels. Pour l’instant la fin du service n’est pas à l’ordre du jour, mais on va surveiller le nombre d’utilisateurs de près. »