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DAS : liste des smartphones avec le meilleur et le pire débit d’absorption spécifiqueDAS : liste des smartphones avec le meilleur et le pire débit d’absorption spécifique
Qu’est-ce que le DAS, débit d’absorption spécifique ? Quelles risques posent les ondes électromagnétiques sur la santé ? Quelle est la liste des smartphones qui émettent le moins d’ondes ? Les études sont encore contradictoires concernant le lien entre l’exposition au rayonnement électromagnétique et le risque de développer un cancer. Pourtant, il est possible de prendre déjà une première précaution en choisissant le meilleur smartphone du côté du DAS !
On entend souvent parler de DAS, avec beaucoup de confusion notamment du point de vue de ses dangers pour la santé. Et en général, on ne pense pas toujours à consulter cet indicateur lorsque l’on achète un smartphone. Alors pourquoi c’est important ? Y a-t-il un risque avéré sur la santé ? Comment limiter les risques supposés de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques ? Quels sont les meilleurs et les pires smartphones smartphones du point de vue du DAS ? On fait le point !
Qu’est-ce que le DAS, ou débit d’absorption spécifique ?
Lorsque vous vous penchez sur la fiche technique d’un smartphone, vous remarquerez que pour chaque appareil est indiqué le DAS (débit d’absorption spécifique). Le DAS correspond au rayonnement électromagnétique qui sera absorbé par votre corps lorsque vous utilisez votre smartphone. Ces ondes proviennent aussi bien des antennes dédiées au GSM, réseau 3G et 4G, que celles dédiées au WiFi et au Bluetooth. On la mesure retenue s’exprime en Watts. Comme votre four micro-ondes, les ondes émises par votre smartphone – et d’autres appareils – provoquent en effet une élévation de la température des tissus (composés essentiellement d’eau) lorsqu’elles sont absorbées.
Des Watts aux calories, en passant par les joules
Or 1 watt représente le transfert d’une énergie de 1 joule par seconde. Pour se représenter à peu près quoi cela correspond en termes d’élévation de la température des tissus, on va devoir passer à une autre unité de mesure, la calorie. Elle-même définie comme la quantité d’énergie nécessaire pour faire monter la température d’un gramme d’eau de 1°C. Une calorie est égale à 4,186 joules. Bien sûr, cela se corse très vite : le DAS s’exprime en watts par kilogramme. Or, les ondes d’un smartphone ne s’échappent pas qu’en direction de votre corps, mais dans de nombreuses directions. Le DAS ne concerne que la partie des ondes qui est effectivement absorbée par votre corps.
Le DAS dépend en grande partie de la méthode qui sert à le mesurer
Le DAS dépend donc en grande partie de la manière dont il est mesuré. Comme depuis le début de la téléphonie sans fil, cette valeur est testée d’abord sur une représentation de la tête humaine, comme si le propriétaire de l’appareil était en communication. La mesure a lieu à l’endroit défini comme ayant la plus forte absorption, ce qui dans le cas d’un smartphone ou d’un téléphone portable se trouve le plus près possible des antennes. Les mesures sont faites à plusieurs endroits de la tête dans diverses plages de fréquences (plus elles sont élevées, plus elles sont vectrices d’énergie mais moins elles pénètrent les tissus).
Dans le cas des smartphones d’autres tests sont également menés, comme par exemple aux extrémités, au niveau de la taille, etc. Ce qu’il faut savoir, c’est le DAS a beau s’appeler partout le DAS (ou SAR en anglais), on ne le mesure pas partout pareil ! Aux Etats-Unis, la valeur est mesurée sur 1 gramme seulement de tissu, absorbant la plus forte intensité de signal. En Union Européenne, elle est faite sur 10 grammes de tissus. En l’absence d’information sur le volume utilisé pour la mesure (ou du pays dans lequel le DAS a été mesuré), la comparaison entre les DAS d’appareils vendus à deux points du globe n’est pas possible.
À quand un indicateur réellement universel ?
S’il y vraiment un point important à retenir sur le DAS c’est donc que cet indicateur n’est hélas pas encore universel. C’est pourquoi des chercheurs américains ont épinglé les iPhone X, 8, 7 et les Galaxy S9, S8 pour leur émission d’ondes alors qu’ils ne dépassent pas le seuil légal fixé aux Etats-Unis par la FCC, la Commission fédérale des communications. Les mesures réalisées aux Etats-Unis différent ainsi beaucoup des normes fixées en Europe ou en Asie.
En revanche, en Union Européenne, le système de mesure et les seuils sont les mêmes partout. Ce seuil se traduit dans la Loi des Etats-membres : le DAS de tous les appareils vendus dans l’Union ne peut dépasser 2 W/kg. La mesure étant faite, on vous le disait, sur 10g de tissus là où l’intensité des ondes est la plus forte. L’affichage du DAS est obligatoire – en l’absence d’autre mention il décrit une mesure faite au niveau de la tête. La plupart des téléphones récents présentent un DAS tête compris entre 0,4 et 1 W/kg mais certains sont de plus mauvais candidats que d’autres avec un DAS pouvant parfois flirter avec les limites légales.
DAS et ondes électromagnétiques : des risques réellement avérés sur la santé ?
On l’a vu, plus l’indice DAS est élevé, plus un téléphone est susceptible d’émettre des ondes. La question de savoir si ces ondes sont réellement nocives pour la santé, où si il y a un lien avéré entre leur intensité et le risque de cancer n’est cependant pas du tout tranchée. Il n’y a pas, en effet, de consensus scientifique sur les effets à long-terme sur la santé d’une exposition faible mais régulière à des rayonnements électromagnétiques.
Si on prend le cas de figure plus large de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques dans le milieu professionnel, on peut citer l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) qui admet bien des « conséquences » sur la santé des travailleurs, mais ne parle pas pour autant de risque et se garde bien de suggérer des effets à long terme. De même, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) estimait en 2013 qu’il n’y a aucune preuve que les ondes de smartphones aient des « effets sanitaires avérés ».De son côté, l’OMS classe les ondes électromagnétiques comme «possiblement cancérogènes pour l’Homme». Dans cette catégorie, on trouve des aliments particulièrement anodins et répandu comme le cornichon par exemple.
Les « effets à court terme » par contre peuvent, selon l’INRS, se manifester « de manière directe« , notamment par un « échauffement des tissus biologiques » et une « stimulation du système nerveux« . Une étude de l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse a identifié une corrélation entre ondes de smartphones et baisse de performance de la mémoire chez les adolescents, confirmant les résultats de recherche antérieures. Mais il ne s’agit pas (encore?) de liens de cause à effet avérés.
Histoire d’ajouter à la confusion, la communauté scientifique n’est pas toujours d’accord avec la justice. Des tribunaux ont en effet déjà franchi le pas de la reconnaissance d’un lien entre ondes et santé. En 2009, par exemple, un tribunal italien prud’homal a reconnu le lien entre le cancer d’un homme de 57 ans, Innocenzo Marcolini, et l’utilisation intensive du téléphone portable dans le cadre de son travail.
Lire également : smartphone – les ondes électromagnétiques provoquent le cancer chez les rats
L’absence de consensus scientifique et la jurisprudence, montrent que la question de la dangerosité des ondes électromagnétiques est encore loin d’être arrêtée. Des découvertes pourraient néanmoins être faites dans les prochaines années alors que ce genre de rayonnements fait désormais partie de notre quotidien. S’intéresser au DAS, c’est donc appliquer le principe de précaution. C’est d’ailleurs pour cette même raison que la mesure est systématiquement effectuée – et que l’affichage de la valeur est une obligation légale.