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Ces cafards robotiques pourraient révolutionner la maintenance aéronautiqueCes cafards robotiques pourraient révolutionner la maintenance aéronautique
Le fabricant de turboréacteurs britannique Rolls-Royce vient d'annoncer le développement de dispositifs miniatures destinés à l'inspection de ses moteurs d'avions. Bien loin des outils conventionnels, il devrait s'agir de minuscules robots à l'architecture inspirée du… cafard !
Les insectes et la technologie n'ont jamais fait bon ménage. En témoigne notamment le mot « bug » – « insecte » en anglais –, utilisé aujourd'hui pour désigner une erreur logicielle. Les origines du terme remonteraient à 1945, année au cours de laquelle une mite s'est invitée une nuit, sans crier gare, dans les circuits de l'un des tout premiers ordinateurs électromécaniques de l'Histoire, le Harvard Mark II, provoquant ainsi une panne de l'appareil…
Mais 73 ans après cet évènement à la fois anecdotique et historique, c'est un véritable retournement de situation qui semble sur le point de survenir. Des « insectes » seraient en effet en passe de rendre un fier service dans un secteur technologique les plus en pointe : celui des réacteurs d'avions.
L'annonce vient d'être faite à l'occasion du Farnborough International Airshow par la firme Rolls-Royce, célèbre pour ses voitures de luxe, mais aussi pour ses talents de motoriste aéronautique hors pair. Lors de la dernière édition de ce salon aéronautique mondial organisé au Royaume-Uni, la Holding Rolls-Royce plc a dévoilé les détails d'un projet pour le moins étonnant : celui de fabriquer de cafards robotiques destinés à l'inspection de ses turboréacteurs. Des « bugs » destinés à en traquer d'autres au sein de la mécanique complexe des moteurs d'avion…
Un voyage jusqu'au cœur de la mécanique
« Ils pourraient partir cavaler pour atteindre les différentes pièces de la chambre de combustion », imagine le spécialiste des technologies chez Rolls-Royce James Cell, cité par CNBC. Avantage principal de tels inspecteurs miniatures : leur rapidité d'intervention, comme l'explique l'expert industriel : « Si nous le faisions de manière conventionnelle, cela nous prendrait cinq heures ; avec ces petits robots, qui sait, cela pourrait prendre cinq minutes ».
Le projet n'en est pour l'instant qu'au stade expérimental. Les ingénieurs de Rolls-Royce se sont entourés d'experts de Harvard et de l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni, pour concevoir les premiers prototypes de cafards robotiques – à l'heure qu'il est, encore trop grands pour pouvoir pénétrer les arcanes des turboréacteurs.
Des améliorations à venir
L'objectif des ingénieurs est de parvenir à limiter la taille de ces robots miniatures à environ 15 millimètres, et de les alléger jusqu'à atteindre une masse de quelques dizaines de grammes seulement. Une prouesse qu'ils estiment pouvoir accomplir dans les années à venir, en plus du défi que représente l'intégration d'une caméra à ces dispositifs d'inspection ultra-miniaturisés.
Outre ces cafards robotisés, c'est un autre outil bio-inspiré auquel les spécialistes espèrent pouvoir donner un jour naissance. Plutôt qu'un insecte, il s'agirait cette fois d'un reptile, une sorte de petit « serpent », capable de se faufiler dans les méandres labyrinthiques des réacteurs pour y faire office d'endoscope.
Après que les cafards robotisés auront débarrassé la mécanique du moindre débris et repéré le plus infime dommage, le serpent robotique pourrait ainsi y déposer une pièce temporaire, destinée à réparer provisoirement le moteur avant des travaux de maintenance plus poussée. La hache de guerre entre petites bêtes et technologie serait ainsi enfin bel et bien enterrée !