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Test – Yooka-Laylee and the Impossible Lair : un hommage vibrant à Donkey KongTest – Yooka-Laylee and the Impossible Lair : un hommage vibrant à Donkey Kong
Vibrant hommage à Banjo-Kazooie, le premier Yooka-Laylee n'était pourtant pas parvenu à convaincre totalement les critiques. Sa suite directe tente une nouvelle approche avec un passage à la 2D qui pourrait bien être salvateur pour la série…
Après un premier épisode tout en 3D, Yooka-Laylee nous revient avec une suite en 2.5D qui rend cette fois hommage à l'excellent Donkey-Kong. Un changement de direction qui devrait plaire aux amateurs de jeux de plates-formes – un style il est vrai délaissé ces dernières années par les éditeurs de jeux vidéo.
Efficace, le premier volet était parvenu à séduire en s'inspirant ouvertement du grand classique de la plate-forme de Rare, le bien nommé Banjo-Kazooie. Le résultat était plutôt moyen, malgré une grande fidélité au matériau d'origine. En passant à la 2D, les développeurs de Playtonic avaient pris le risque de s'attirer les foudres de la petite communauté de fans du jeu. Mais le résultat dépasse largement nos espérances…
Dans The Impossible Lair, le joueur retrouve le duo de Yooka et Laylee, un caméléon et une chauve-souris qui vont se prêter main forte pour tenter de se tirer d'une situation épineuse. Le déroulement du jeu est assez particulier puisque l'aventure débute par la fin : le joueur pourra ainsi tenter de finir le dernier niveau du jeu dès sa première partie. Inutile de le préciser : la difficulté très corsée rend le challenge particulièrement relevé.
Pour le réussir, il devra récupérer les 42 Soldabeilles réparties sur tous les niveaux du jeu. Chacune d'entre elles représente en réalité une vie. Soit un total de 42 vies qui devrait logiquement être suffisant pour venir à bout dudit niveau.
Côté gameplay, la recette change intégralement puisqu'on passe d'une vue 3D – façon Nintendo 64 – à une vue 2D. Le moteur graphique affiche lui bien des objets et personnages en 3D.
Dans ses codes, The Impossible Lair rappelle terriblement le très sympathique Donkey Kong Country : Tropical Freeze, avec ses niveaux remplis de pièges et d'ennemis à la difficulté frustrante, qui n'hésite pas à jouer à 100% la carte de la nostalgie. On aime ou on déteste, dès la première partie. Une chose est sûre : l'hommage est parfaitement assumé et la recette fonctionne plutôt bien même si le jeu souffre d'une certaine répétitivité. A plus d'un titre, Tropical Freeze était parvenu à faire preuve de plus de diversité dans son gameplay.
Bonne surprise toutefois pour ceux qui s'attendaient à un jeu trop facile : The Impossible Lair offre un sérieux challenge avec des niveaux corsés qui ne s'adressent très clairement pas à des débutants. Ca commence plutôt gentiment mais la difficulté grimpe assez vite. Le jeu se destine dès lors davantage aux passionnés de plates-formes qu'aux plus jeunes, malgré ses décors colorés et son esprit bon-enfant.
Globalement, la construction du jeu est intelligente. On ne s'ennuie ainsi que très peu face à un jeu admirablement construit, avec des niveaux pas trop longs, pas trop courts, ni trop faciles et ni trop difficiles. La difficulté est parfaitement dosée et les décors sont suffisamment variés pour entretenir l'effet de découverte. On apprécie également la large palette de mouvements à disposition pour progresser dans l'aventure. Yooka et Laylee peuvent sauter, rouler, voler, se propulser et interagir avec une multitude d'objets, de plates-formes et d'ennemis. Les contrôles ne sont en revanche pas toujours des plus précis et le jeu peut dès lors se montrer assez frustrant…
Les joueurs les plus hardcore apprécieront par ailleurs la volonté du studio de prolonger la vie du jeu en visant le 100% dans chaque niveau. Les joueurs pourront en effet récupérer de nombreux collectibles aux quatre coins du niveau.
Paradoxalement, le ton du jeu n'est pas du tout en accord avec sa cible. Le scénario enfantin, les bruitages agaçants des personnages et le character design ultra-coloré du jeu donnent trop souvent l'impression de jouer à un titre destiné aux 6-12 ans.
Autre défaut du titre de Playtonic : si le studio maîtrise ses classiques, il ne fait preuve de pratiquement aucune originalité dans le gameplay, qui est pratiquement un copié-collé des platformers 2D traditionnels. Une petite exception à cette règle : les niveaux du jeu sont entièrement repensés dans la seconde partie de l'aventure. Le concept est amusant et permet surtout de recycler une partie du jeu, qui n'est en soi pas bien long… L'un dans l'autre, rien de très gênant puisque The Impossible Lair est vendu 29,99€.
Pour le reste, Yooka-Laylee bénéficie d'une réalisation plutôt solide pour un jeu indé, avec une bande son efficace – malgré les ruminements agaçants des personnages, des décors jolis et variés, un frame-rate constant à 60 images par seconde et une jolie optimisation. Mais encore faudra-t-il supporter la direction artistique très particulière du jeu, qui semble encore une fois le destiner à une audience qu'il ne cible pourtant pas du tout…