Tim Cook croit en un accord entre la Chine et les États-Unis d’ici la fin de l’année

Depuis de nombreux mois, Apple retient son souffle face aux tensions entre la Chine et les États-Unis. Une situation qui pourrait avoir des répercussions fâcheuses sur les produits de la Pomme, notamment une augmentation des frais de douanes qui se répercuterait sur leur prix.

Les relations entre la Maison-Blanche et les autorités de Pékin pourraient profiter d'une accalmie dans les prochaines semaines. C'est en tout cas ce qu'espère Tim Cook. Bien qu'il ne soit pas invité aux discussions entre les représentants des deux parties, celui-ci garde un œil attentif sur la situation. Il faut dire que les tensions entre la Chine et les États-Unis ont des conséquences directes sur son entreprise.

Depuis des mois, le Président Trump souhaite imposer une hausse des taxes sur les produits importés de Chine si un accord commercial n'est pas établi avec cette dernière. Une menace qui pourrait se répercuter largement sur les produits pommés puisque des composants de ses derniers sont produits et exportés de Chine. Sans accord, les produits Appel fabriqués en tout ou en partie en Chine pourraient voir leur prix grimper ce qui pourrait faire baisser les ventes.

Au cours de la conférence téléphonique qui a suivi la présentation des résultats trimestriels, le PDG d'Apple a été interrogé sur le sujet, notamment sur la possibilité de trouver un accord. « Je ne connais pas tous les détails », a-t-il répondu à Reuters. « Je pense que cela va arriver. J'espère bien que cela se produira au cours du trimestre, mais nous verrons bien », a-t-il rajouté.

Récemment, le Prédisent Trump avait annoncé avoir trouvé un accord temporaire avec Pékin. Celui-ci ne serait que la « Phase 1 » d'un accord plus large que souhaitent mettre en place les États-Unis avec la Chine. Reste à voir si cette première étape aboutira à un accord plus concret et durable, pour le plus grand bonheur des acteurs du commerce international. Depuis le début des hostilités commerciales, l'économie de la Chine – mais aussi de l'Europe, victime collatérale – a beaucoup souffert de la situation.