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Test – Valfaris : le nouveau bébé des créateurs de Slain Back from HellTest – Valfaris : le nouveau bébé des créateurs de Slain Back from Hell
Après nous avoir livré le très sympathique Slain : Back from Hell, le petit studio de développement Steel Mantis récidive avec un jeu à mi-chemin entre Contra et Castlevania qui joue la carte de la science-fiction décomplexée…
Passé relativement inaperçu au moment de sa sortie – si ce n'est auprès d'une toute petite communauté de joueurs -, Slain : Back from Hell avait pourtant reçu un accueil très chaleureux des critiques. Ses créateurs nous reviennent aujourd'hui avec un nouveau projet totalement indépendant qui reprend dans les grandes lignes le concept de Slain, avec toutefois un angle sensiblement différent puisque Valfaris abandonne l'univers médiéval pour nous proposer un univers SF à la sauce métal.
Valfaris n'est pas sans nous rappeler le très sympathique Blazing Chrome, fraichement sorti sur consoles et PC. Côté gameplay, on se situe à mi-chemin entre un run 'n gun à la Contra et un Castlevania-like, avec la difficulté légendaire de Slain : Back from Hell en supplément. Car oui, dans Valfaris, vous allez mourir et plus d'une fois! Le titre est volontairement très hardcore. Toutefois, rien d'insurmontable puisque les niveaux du jeu sont parsemés de points de sauvegarde qu'il faudra activer à l'aide d'idoles récupérées dans les niveaux. Petite originalité à ce sujet : en choisissant de ne pas sauvegarder la partie et donc de conserver ses idoles, le joueur se donne la possibilité de renforcer son personnage et d'améliorer la puissance de son arsenal – ce sont en effet ces mêmes idoles qui débloquent les upgrades. Un concept séduisant, qui pousse le joueur à prendre risques…
Dans la peau de Thérion, un guerrier indomptable qui est bien décidé à se venger de son père, le joueur explorera une planète à l'écosystème peu hospitalier dans lequel il passera la plupart de son temps à éviter des pièges mortal, affronter des monstruosités et terrasser des boss. La formule n'a rien d'original mais le concept fonctionne à merveille.
Pour autant, tout n'est pas parfait dans ce mélange improbable de genres. Car c'est bien là le problème avec ces titres hybrides, qui ne savent jamais vraiment sur quel pied danser. C'est un fait, la jouabilité du titre reste très imprécise. Impossible pratiquement de tirer en diagonale. L'option est là, mais les contrôles sont tellement brouillons que cela tient du miracle de toucher sa cible dans cette direction. De façon générale, on aura tendance à bouger beaucoup pour se repositionner en face de sa cible. On notera au passage que les affrontements poussent le joueur à alterner tirs à distance et combats à l'arme blanche.
Si l'on pourra reprocher à Valfaris la simplicité de son gameplay, le titre offre une profondeur qu'on ne parviendra à saisir qu'après l'heure de jeu, avec une jauge de mana qui est utilisée pour alimenter le bouclier et l'arme plus puissante du héros. Dans la pratique, cela rend les affrontements très stratégiques dans la mesure où on a souvent tendance à prendre des risques pour économiser cette barre de mana, qui se recharge au gré des coups portés aux adversaires.
Pour le reste, Valfaris assume ses références et s'en sort finalement très bien avec sa difficulté bien dosée, ses combats de boss épiques, ses niveaux variés sa solide durée de vie (comptez 9h de jeu pour les plus rapides, et jusqu'à 20h pour ceux qui ont vraiment du mal…)
Côté réalisation aussi, le petit studio réalise presqu'un sans faute avec du pixel-art de très haut standing. Les décors sont superbes, certains effets visuels nous en mettent plein les yeux et la direction artistique rend un merveilleux hommage aux classiques du genre. Certes, les animations auraient pu être plus travaillées mais pour un jeu à tout petit budget, Valfaris s'en sort très bien. Même constat pour ce qui est de la bande son, qui rend hommage aux classiques du métal plutôt brillamment.
S'il frôle la perfection sur certains points, Valfaris souffre toutefois de quelques vilains défauts qui l'empêcheront d'accéder au rang de hit incontesté, à commencer par l'absence d'un mode coop qui se fait cruellement ressentir. Il faudra en effet parcourir le jeu en solitaire… L'autre défaut majeur, c'est le prix du jeu, qui est tout de même vendu plus de 20€ sur les stores numériques. Un tarif de 15€ ou moins aurait été plus approprié, vu l'absence de coop. Les amoureux de Contra-like et de Castlevania-like en auront toutefois largement pour leur argent, et auraient d'ailleurs tort de ce priver de ce délicieux hommage au rétrogaming.