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Découvrez pourquoi il n'existe pas d'animal à trois pattes
Les scientifiques n'ont connaissance d'aucun animal se mouvant avec trois pattes, autant dans la faune actuelle que dans les archives fossiles. Pourtant, l'idée n'est pas si farfelue.
La corneille ou corbeau à trois pattes est une créature mythologie asiatique. Présente dans plusieurs folklores sous le nom de“sanzuwu” (Chine) ou encore “yatagara” (Japon), elle est l'un des symboles des Dieux. D'autres personnages à trois membres sont aussi sûrement sortis des cerveaux d'auteurs de science-fiction. Mais ils restent purement imaginaires. Car dans la nature, aucun animal connu à ce jour n'est né avec une troisième jambe / patte.
“Et pourquoi pas ?”, s’interroge Tracy Thomson, étudiant diplômé du Département des sciences de la Terre et des planètes de l’Université de Californie à Davis (États-Unis). Dans un essai, publié dans BioEssays en septembre et dénommé “La locomotion à trois pattes et les contraintes relatives au nombre de membres”, il s’est penchée sur la non-existence des “tripèdes”, en opposition aux bipèdes — comme les humains — et quadrupèdes.
Un phénotype inédit
L’idée lui est venue lors d’un cours sur l'évolution. Il lui est alors demandé de proposer un “phénotype inédit”, c’est-à-dire un animal ou une plante qui n'existe pas (et ne peut exister). L'ancien étudiant observe alors que de nombreux animaux usent d’un troisième membre pour se détendre. Par exemple, les suricates se reposent sur leur queue afin de pouvoir rester en appui sur leurs pattes arrières. Les pics utilisent quant à eux les plumes de leur queue, pour s'équilibrer sur les troncs d’arbre.
Mais ce troisième membre ou “trépied” ne demande, aussi bien pour les suricates que pour les pics, aucune énergie. Au contraire, se tenir debout nécessite un travail musculaire et des pieds (relativement) grands pour maintenir son équilibre, note Tracy Thomson. Les véritables mouvements à “trois branches” sont donc moins fréquents. Ils existent, pourtant.
Les insectes, avec leurs six pattes, les déplacent par groupe de trois : deux pattes d’un côté, l’une de l’autre. C'est ce qui est appelé une “allure tripode”. Les singes se servent aussi particulièrement leur queue, alors qu’ils disposent de quatre membres. Les perroquets manient leur bec comme poignée supplémentaire. Les kangourous, quant à eux handicapés par leurs très longs pieds, recourent à leur forte queue pour balancer leurs extrémités de Hobbit d’avant en arrière quand ils broutent.
Une symétrie liée à l'évolution
Ces différents exemples suggèrent que ces contraintes physiques n'empêcheraient pas un être vivant d'être fonctionnel. Alors pourquoi n'y a-t-il pas d’animal à trois pattes ? La réponse se trouve très loin en arrière sur l’échelle de l’évolution. “Presque tous les animaux sont bilatéraux”, introduit-il. Cela veut dire qu'ils possèdent un côté droit et un côté gauche quasi-identiques. Les membres vont donc par paires. Ce code génétique aurait été inscrit dans notre ADN très tôt, “peut-être avant même que les annexes telles que les jambes, les palmes ou les nageoires aient évolué”. Or une fois la symétrie bilatérale acquise, il était alors difficile de faire marche arrière. Surtout qu'elle est optimale pour courir, une capacité essentielle pour la prédation ou la fuite.
“Ce type d’expérience de pensée est utile pour développer nos idées sur l’évolution, assure Tracy Thomson. Si nous essayons de comprendre [cette dernière] en tant que processus, nous devons comprendre ce qu'elle peut et ne peut pas faire.” Qui sait, peut-être que les tripèdes ont évolué sur d’autres planètes lointaines ?