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Reconnaissance faciale : la Chine tente d’imposer ses standards à l’internationalReconnaissance faciale : la Chine tente d’imposer ses standards à l’international
La Chine est très en pointe sur la reconnaissance faciale, y compris à l’international. Des militants pour les Droits de l’Homme dénoncent la puissante influence de la Chine sur l’élaborations de standards internationaux autour de la reconnaissance faciale, alors que le pays utilise souvent cette technologie à des fins de répression.
La reconnaissance faciale se développe partout dans le monde, mais il ne vous a sans doute pas échappé qu’un pays, en particulier, est très en pointe en la matière : la Chine de Xi Jinping. Lorsqu’en France, on se pose encore beaucoup de questions éthiques autour de la généralisation de cette technologie, la Chine multiplie les occasions de l’utiliser. La reconnaissance faciale sert ainsi déjà à identifier des manifestants à Hong Kong ou à surveiller de près et réprimer des minorités ethniques dans le Xinjiang, notamment les Ouïgours, entre autres exemples.
Une expertise pour le meilleur et pour le pire, qui place le pays en position de leader, ce qui conduit aujourd’hui la Chine à peser de tout son poids pour élaborer des normes internationales autour de la reconnaissance faciale. La semaine dernière, le pays a ainsi lancé un « groupe national de standardisation de la technologie de reconnaissance faciale » regroupant 28 champions nationaux dont SenseTime, China Telecom, ZTE ou encore Dahua. Le but affiché de ce groupe est de créer des standards pour rendre la reconnaissance faciale plus fiable, et les données des utilisateurs plus sécurisées dans le pays, et donc à développer la technologie.
Or, un rapport repris par le Financial Times met aussi en évidence l’influence de la Chine à l’international : le document montre ainsi comment des entreprises chinoises sont peu à peu en train de définir des standards auprès de l’union internationale des communications (ITU) rattachée à l’ONU. Normalement, les standards définis par cette institution sont par définition techniques, mais les auteurs du rapport disent que les propositions en cours de discussion prennent souvent la forme de recommandations de politiques.
Seraient ainsi discutés comment la reconnaissance faciale peut être utilisée par les forces de l’ordre, pour surveiller les employés ou encore pour repérer une personne dans une foule. Un exemple de norme adoptée en juin – sur proposition de ZTE et China Mobile – concerne par exemple des lampadaires comprenant un système de vidéo-surveillance capables d’effectuer des missions de reconnaissance faciale. Des lampadaires qui rappellent ceux utilisés à Hong Kong contre les manifestants pro-démocratie.
Lire également : En Chine, la reconnaissance faciale est désormais obligatoire pour acheter un smartphone
L’une des craintes, c’est que ces standards soient adoptés tels quels par des pays émergents ou en voie de développement et poussent à la généralisation d’une certaine vision autoritaire de ces dispositifs, tout en renforçant la position de la Chine sur le marché.