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Test – Arise A Simple Story : la mort n’est que le début
Présenté lors de la dernière grosse conférence de Sony, Arise : A Simple Story était attendu comme l’un des jeux gros jeux indépendants de cette fin d’année. Le jeu du petit studio espagnol Piccolo peine toutefois à convaincre…
Noyé parmi la masse de titres à paraître en cette fin d’année, Arise : A Simple Story avait pour lui deux immenses qualités : un concept vraiment original et une réalisation majestueuse pour une petite production indépendante. Pour de nombreux joueurs, Arise : A Simple Story aurait très bien pu être la grosse surprise de cette fin d’année. Le jeu du studio espagnol Piccolo manque toutefois de peu le coche, la faute à un concept malheureusement très mal exploité et un prix beaucoup trop élevé pour un jeu qui se plie en une soirée…
Simple dans sa présentation, le jeu du studio espagnol Piccolo laisse de côté les cinématiques et les mises en scène soignées pour aller droit à l’essentiel. Après une très courte séquence animée, dans laquelle le joueur assiste à l’adieu de son clan pour le personnage central, qui vient de passer dans l’au-delà, il prend le contrôle d’un vieux bonhomme dont il va tenter de découvrir le passé à travers un voyage à travers les rêves.
Chaque niveau proposera ainsi de résoudre de petites énigmes pour progresser – tout en récupérant des souvenirs qui construiront petit à petit l’intrigue. Globalement, on reprochera d’entrée de jeu au titre de ne pas vraiment poser un solide background et de se contenter un peu trop souvent d’un gameplay très minimaliste.
Sur le papier, le jeu de Piccolo avait pourtant tout pour convaincre avec son concept complètement atypique. Car s’il s’agit d’un jeu de plate-forme très classique au premier regard, Arise propose une expérience de jeu véritablement unique. Le stick droit, qui sert habituellement à déplacer la caméra, est ici utilisé pour contrôler le moment de la journée. Le joueur peut ainsi voyager du matin au soir tout au cours du niveau. Quel intérêt me demanderez-vous? Celui de pouvoir modifier son environnement pardi! Dans les deux premiers niveaux du jeu, on apprendra à maîtriser ce nouvel outil. Dans le premier niveau du jeu, le joueur s’amusera ainsi à déplacer la marée pour accéder à certaines zones de jeu qui étaient jusque là inatteignables. Dans le second niveau, il sera question de faire se déplacer des escargots pour sauter sur le dos, puis sur des plantes, qui suivront les rayons du soleil tout au long de la journée.
Aussi séduisant puisse être le concept, on remarque très tôt que celui-ci reste sous-exploité dans l’aventure. La plupart des énigmes se résolvent en quelques secondes et les mécanismes du jeu sont toujours les mêmes. Le fait qu’il faille sans cesse voyager dans le temps en faisant glisser son stick droit de gauche à droite et de droite à gauche impose un rythme de jeu très lent, qui n’est malheureusement pas très plaisant. Passé la découverte, on finit vite par s’ennuyer dans Arise – malgré les superbes panoramas que l’on traverse. Et c’est bien là le problème car Arise aurait dû exploiter ce concept au service d’une aventure féérique.
Si la patte graphique du jeu, ses superbes décors, sa bande sonore d’excellente facture nous immergent parfaitement dans son univers, le gameplay d’Arise nous déconnecte sans cesse de celui-ci. Au final très creux, le jeu de Piccolo se boucle de surcroit relativement rapidement. Il ne faudra qu’une petite soirée pour en voir le bout. A 25€, inutile de préciser que la pilule passera difficilement.
S’il n’est pas totalement déplaisant à parcourir, Arise : A Simple Story fait partie de ces petits jeux indépendants sans doute trop ambitieux, qui parviennent pas à exploiter tout leur concept et retombent tel un soufflé, après la première heure de jeu. C’est joli, plutôt bien pensé et certains niveaux font même preuve d’une grande créativité, mais on ne peut s’empêcher de penser que ses créateurs auraient pu faire beaucoup mieux en retravaillant les mécanismes de leur jeu.