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Certifications Datacenters
Si longtemps la réputation d’un centre de données s’est limitée au seul critère de continuité de service, de nouvelles caractéristiques ont aujourd’hui pris de l’importance, à l’instar de la consommation énergétique, de la performance environnementale ou encore de la sécurité des systèmes d’informations. De nombreux référentiels sont donc venus s’ajouter afin d’apporter non seulement une garantie de sérieux, mais aussi une meilleure lisibilité du marché.
On compte, en France, entre 180 et 200 datacenters dits neutres, maillant tout le territoire quoiqu’un grand nombre – entre un tiers et la moitié selon les études – sont installés en Île-de-France. Qu’ils relèvent d’OVH, de Claranet, d’Equinix, d’Interxion, d’IBM, d’Ikoula, d’OBS, de Cogent ou encore de Scaleway, il y en a pour tous les goûts… mais pour le profane, pour la personne extérieure au domaine technique, tous se ressemblent : des hangars abritant des boîtes. Et avouons que les idées reçues n’aident pas vraiment quand il s’agit de trouver le datacenter correspondant aux besoins de son entreprise. C’est là qu’interviennent certifications, qualifications et autres classifications. Devenu un passage incontournable, leur obtention apporte à l’opérateur du site certaines garanties pour ses clients, notamment en termes de continuité et de disponibilité de service, tant on sait que les interruptions dues à des pannes ont des coûts tant pour les hébergeurs que pour leurs clients, du fait de l’indisponibilité de leurs applications et de leurs données. Différents standards viennent donc définir les bonnes pratiques et servir de référentiels.
Le système TIER est sans doute le plus connu. Ces certifications délivrées par l’institut Uptime évalue les datacenters en fonction de leur temps de disponibilité et, selon le niveau, d’un certain nombre d’autres facteurs tant du point de vue des infrastructures que des opérations. La certification prend trois formes : l’une porte sur la conception du datacenter, valide pour deux ans et fondée sur un corpus documentaire, l’autre certifie l’infrastructure en dur, valide jusqu’à ce qu’un changement soit fait au sein du bâtiment, et passe par une inspection du site. Enfin, la dernière traite de la “ durabilité opérationnelle ” (Operational Sustainability), évaluant les processus de gestion et les opérations de l’installation, valide pour un, deux ou trois ans.
Viennent ensuite les TIER I, II, III et IV. La première, le bas du panier, n’exige aucune redondance et n’autorise pas plus de 28,8 heures d’indisponibilité par an pour 99,671 % de disponibilité annuelle. Plus robuste, le TIER II demande des redondances au niveau électrique et refroidissement. Si elle ne couvre pas l’ensemble des opérations, cette redondance doit au minimum concerner les aspects les plus critiques du site : 99,741 % de disponibilité sont exigés, et moins de 22 heures d’indisponibilité par an.