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À quoi servaient donc les énigmatiques statues de l'île de Pâques ?
Ils surveillent le paysage de l'île depuis des centaines d'années. Les moaï de Rapa Nuit constituent des joyaux de l'inventivité humaine. Mais leur signification reste la source de nombreuses questions, peu à peu élucidées par les archéologues.
L'histoire des moaï de l'île de Pâques ou de Rapa Nui (Chili) reste bien mystérieuse. Cette ligne de près de 1.000 statues, dos à la mer et tournée vers un paysage désert, continue de fasciner les chercheurs. Ils savent déjà que ces imposantes idoles ont été dressées en rang sur des "ahu", des plateformes cérémonielles construites par les anciens habitants de l'île, les Rapa Nui ou "matamua" — "les premiers", en maori.
Mais le secret de la symbolique des figures elles-mêmes a été emporté avec l'effondrement de la société polynésiennequi les a conçues. Des recherches avaient notamment émis l'hypothèse qu'elles servaient à marquer des points d'eau douce. Nombre de théories entourent finalement ces géantes effigies. Une nouvelle étude internationale, publiée dans le Journal of Archaeological Science en novembre dernier, offre de nouvelles réponses.
Une carrière aux sols riches
Les études ont montré que plus de 95 % des statues ont été extraites et sculptées dans une carrière appelée Rano Raraku, un cratère volcanique. Alors qu'il représente moins de 1 % de la superficie totale de l'île de Pâques, ce dernier a servi de source unique pour fabriquer ces objets de 13,78 tonnes en moyenne. Pourtant, à l'aide d'échantillons de sol prélevés dans la région, les scientifiques viennent de découvrir que la composition de Rano Rarakune se limite pas uniquement à de la roche.
"Lorsque nous avons reçu les résultats de la chimie, j'ai marqué un temps d'arrêt, explique sur le site de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA, États-Unis) la géoarchéologue Sarah Sherwood, de l'Université du Sud à Sewanee (États-Unis). Il y avait des niveaux très élevés de choses que je n'aurais jamais pensé être là, comme le calcium et le phosphore. La chimie du sol a montré des niveaux élevés d'éléments qui sont essentiels à la croissance des plantes et essentiels pour des rendements élevés."
Les protecteurs des cultures
Précédemment, les chercheurs pensaient que la carrière constituait un site industriel, seulement utilisé pour produire et stocker temporairement les moaï avant de les transporter vers d'autres endroits sur l'île. Pourtant, près de 400 des monolithes n'ont pas bougé de leur lieu de conception. Certains sont même enterrés profondément dans le sol, avec le soutien de structures rocheuses fortifiées. Ce placement n'était donc pas provisoire.
Dans les échantillons, l'équipe de recherche a aussi trouvé des traces de cultures anciennes, comme de la banane, du taro, de la patate douce et du mûrier à papier. Que signifient donc tous ces signes ? En fait, il semblerait que les insulaires aient utilisé la carrière pour construire leurs moaï, mais aussi pour cultiver leurs aliments, tirant parti des sols riches et labourés du Rano Raraku.
Les scientifiques envisageaient déjà que les moaï soient associés à des rituels de fertilité. Ces nouvelles recherches en fourniraient des preuves concrètes. "Ces moaï [...] ont été maintenus en place pour garantir le caractère sacré de la carrière elle-même. Ils étaient au cœur de l'idée de fertilité et, selon le peuple Rapa Nui, leur présence ici a stimulé la production alimentaire agricole", conclut l'archéologue Jo Anne Van Tilburg, de l'UCLA. Ces statues monumentales auraient ainsi été érigées pour veiller sur des cultures verdoyantes.