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Internet : la Russie pourrait bien réussir à se couper du réseau mondialInternet : la Russie pourrait bien réussir à se couper du réseau mondial
La Russie pourrait bien réussir à se couper du réseau mondial. Le Kremlin a annoncé lundi 23 décembre avoir procédé à des tests concluants pour se connecter à son réseau internet souverain. Vladimir Poutine avait émis à plusieurs reprises ces derniers mois sa volonté d'isoler la Russie des serveurs internationaux, au profit de serveurs russes exclusivement. Une loi pour aller dans ce sens a été d'ailleurs votée et rentrée en vigueur depuis le 1er novembre.
Le vice-ministre russe des communication Alexeï Sokolov a annoncé dans un communiqué officiel que la Russie venait de procéder à des tests concluants pour isoler son réseau internet des serveurs mondiaux et garantir tout de même son fonctionnement, notamment en cas de cyberattaque globale. Ces essais surviennent quelques semaines après l'entrée en vigueur le 1er novembre 2019 d'une loi controversée, censée poser les bases juridiques pour l'élaboration d'un « Internet souverain ».
Une loi jugée profondément liberticide par de nombreuses ONG comme Human Right Watch qui considère que « le gouvernement peut maintenant directement censurer du contenu ou même transformer l'internet russe en système clos sans informer le public sur ce qu'il fait ou pourquoi ». Quoiqu'il en soit, cette loi a été votée, et les premiers essais pour l'Internet souverain ont été couronnés de succès comme le précise le Kremlin.
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Une « muraille de Chine informatique »
Ces phases de test ont notamment permis de mettre à l'épreuve les mécanismes de réactions en cas de menaces. « Le but est d'assurer la stabilité du fonctionnement de l'internet sur le territoire russe en toutes circonstances », explique Alexeï Sokolov. Avec RuNet (le surnom pour l'internet russe), la Russie veut se détacher des serveurs DNS européens et américains, par lesquels transitent une très grande partie du trafic mondial. L'objectif est de réduire autant que possible la quantité de données transmises via l'étranger.
Dans cette optique, les fournisseurs d'accès internet devront installer d'ici 2021 sur leurs réseaux respectifs des infrastructures spéciales fournies par les autorités russes. Aucune précision sur ces équipements n'a été révélée. Néanmoins, nous savons que ces technologies permettront au Roskomnadzor, le service fédéral de supervision des communication russe, d'effectuer quand bon leur semble « une inspection profonde des paquets » (DPI).
En d'autres termes, ces gendarmes des télécoms auront un accès total à l'ensemble du trafic russe. Ils pourront l'analyser, le rediriger, le bloquer, et le faire basculer sous son contrôle absolu en cas « de menace à son intégrité ». Pour le Kremlin, c'est avant tout une question de sécurité nationale, une nécessité pour faire face aux cyberattaques, toujours plus fréquentes. Pour Reporters Sans Frontières, nous assistons à la construction d'une « Muraille de Chine informatique », « un modèle chinois de censure sous prétexte de protéger le pays […] pour faciliter la surveillance et permettre aux autorités, en cas de menaces sécuritaires non-spécifiées, de bloquer tout ou partie de l'accès à Internet en Russie ».