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Test – Red Faction Guerrilla Re-Mars-tered : l’art de la démolition
Red Faction Guerrilla s’offre une seconde jeunesse pour ceux et celles qui n’auraient pas connu en 2009 les joies de la destruction massive dans un monde ouvert prenant place sur la planète Mars.
Affichant presque dix ans au compteur, Red Faction Guerrilla avait bien besoin d’un lifting graphique. C’est essentiellement cette opération qui a été effectuée par THQ Nordic sur ce remaster qui permet de se replonger en 4K 60 fps (variable en fonction de la plateforme utilisée) dans ce TPS en monde ouvert qui a la particularité de présenter des infrastructures qui peuvent entièrement être détruites.
Pour la petite histoire, Guerrilla est le troisième opus de la franchise Red Faction. Il prend place 50 ans après les événements du premier jeu (soit en 2125) sur une planète Mars contrôlée par l’EDF (Earth Defense Force). On y incarne Alec Mason, qui vient tout juste de débarquer sur la planète rouge pour retrouver son frère. Mais ce dernier se fait illico tuer par l’EDF et Alec décide de se venger en aidant le groupe de rebelles Red Faction dans leurs agissements révolutionnaires afin de libérer Mars.
Le scénario n’est vraiment pas le point fort du jeu : dialogues faiblards, personnages peu attachants, la narration est même la plupart du temps laissée de côté pour laisser le joueur libre dans ce monde ouvert plutôt vaste où il doit libérer différentes zones en détruisant les infrastructures de l’EDF ou en accomplissant diverses missions (libération d’otages, défense de zone, etc.).
C’est là que se situe véritablement l’intérêt du titre qui permet de détruire tous les bâtiments que l’on croise, ce qui permet au passage de ramasser du métal nécessaire aux améliorations. Le jeu s’impose alors comme un défouloir où le moteur physique, le Geo-Mod 2.0, révolutionnaire à l’époque, fait encore aujourd’hui des merveilles. Voir les bâtiments s’écrouler sur les ennemis à coups de C4 ou de massue (l’arme de base) fait toujours de l’effet et en cela, le titre a plutôt bien vieilli.
Hélas, pour ce qui est du reste, c’est une autre paire de manche. Tout, à l’exception des graphismes, est d’époque : les phases de gunfights souffrent d’un système de couverture qui ne fonctionne qu’à moitié, l’IA est aux fraises, les véhicules se retournent au moindre choc et les graphismes piquent un peu les yeux. Même si de gros efforts ont été effectués dans le travail de refonte, notamment au niveau des textures et des effets de lumière, l’évolution ne saute pas toujours aux yeux et les cinématiques n’ont même pas été retouchées. On constate également par-ci par là des chutes de framerate et des temps de chargement dans l’ensemble bien trop longs.
Bref, tout semble avoir été fait à minima dans ce remaster de Red Faction Guerilla qui garde pour lui un moteur physique toujours impressionnant et un aspect défouloir qui amusera quelques minutes durant. Mais certainement pas durant les douze à vingt heures de jeu (selon que vous vouliez le finir à 100% ou non) qui s’avéreront au final assez répétitives et monotones (l’environnement manque de variété) malgré la présence de tous les DLC sortis, dont le pack multijoueur et l’extension Démons des Badlands qui permet d’incarner le personnage de la rebelle Samanya.
Les + :
Une rage room toujours efficace
Un moteur physique qui fait encore des merveilles
Une refonte graphique globalement convaincante
Tous les DLC sont fournis
Les – :
L’histoire très en retrait
Les cinématiques en basse résolution
L’environnement manque de variété
Temps de chargement trop longs
Quelques chutes de framerate
Conclusion
Ce remaster de Red Faction Guerrilla propose avant tout une refonte graphique d’honnête facture et fournis l’intégralité des DLC pour une expérience complète à un peu moins de 30 €. Pour le reste, le jeu de 2009 n’a pas bougé d’un iota, avec ses qualités (un moteur physique procurant des destructions impressionnantes) et ses défauts (un scénario anémique, un gameplay qui n’a pas évolué). L’intérêt de cette version est plus que limité pour ceux qui ont connu le titre à l’époque tandis que pour les autres, elle fera office de sympathique défouloir.