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Hollywood teste la diffusion en VOD pour survivre au coronavirus
Pour 20 $, les familles américaines peuvent profiter à domicile de films qui sont toujours à l’affiche.
Alors que la pandémie de coronavirus a obligé de nombreuses salles de cinéma à fermer leurs portes et les acteurs de l’industrie du 7e art à repousser la sortie de leurs films, Hollywood envisage de sortir certains films sur des plateformes de location numériques. Universal Pictures et Warner Bros. ont déjà sauté le pas en proposant plusieurs de leurs films encore à l’affiche sur iTunes et Amazon, histoire de poursuivre leur exploitation, rapporte The Verge.
Les Américains peuvent ainsi profiter de films comme Emma, Trolls World Tour, The Hunt ou encore Birds of Prey en location, et ce, plus tôt que prévu. Habituellement, les films restent au moins 90 jours en salles avant d’être proposés en version numérique. Dans le cas d’Emma, The Hunt et Birds of Prey, les films n’étaient à l’affiche que depuis quelques semaines, alors que Trolls World Tour n’était pas encore sorti au cinéma. La pandémie de coronavirus aurait très certainement eu raison du film d’animation s’il était sorti uniquement en salles. On peut imaginer qu’Universal Pictures n’a pas été en mesure de reporter sa sortie, comme ce fut le cas pour plusieurs autres films (Mulan, The New Mutants et Black Widow).
Le début de la fin pour les cinémas ?
« Nous espérons et croyons que les gens iront toujours au cinéma dans les cinémas où ils [les films] sont disponibles, mais nous comprenons que pour les gens de différentes régions du monde, cela devient de moins en moins possible », a déclaré Jeff Shell, PDG de NBCUniversal, dans un communiqué.
Pour certains, le coronavirus a provoqué une fracture dans l’industrie du cinéma et plus particulièrement dans la manière d’envisager l’exploitation des films. L’après-pandémie pourrait donner lieu à de nouvelles stratégies. Un présage qui ne plait pas aux groupes de propriétaires de salles de cinéma.
« Pour éviter des pertes catastrophiques pour les studios, ces titres doivent avoir la sortie théâtrale la plus complète possible dans le monde », a indiqué l’Association Nationale des exploitants de cinéma (NATO) dans une déclaration. « Bien qu’une ou deux versions puissent renoncer à une sortie en salles, nous comprenons d’après les discussions avec les distributeurs que la grande majorité des sorties différées seront reprogrammées pour une sortie en salles au fur et à mesure que la vie redeviendra normale ».
Le New York Times a indiqué que dans le cas d’une exploitation via des services de vidéo à la demande, 80% des revenus allaient directement aux studios, bien plus que lors d’une exploitation au cinéma. Mais ne pas sortir les films dans les salles obscures équivaudrait à tirer un trait sur les recettes du box-office, ce qui n’est pas non plus envisageable sur le long terme pour les studios.
Des films milieu de gamme
Dans le cas de Trolls World Tour, second volet du film Les Trolls, les prévisions n’étaient pas très optimistes. Le film aurait rapporté moitié moins d’argent que le premier volet lors de son weekend d’ouverture. On comprend donc mieux pourquoi Universal Pictures a cédé à la tentation de le sortir sur des plateformes numériques vu le contexte.
En revanche, dans le cas du nouvel épisode de la célèbre franchise Fast & Furious, Universal n’a pas hésité à reporter sa sortie d’un an pour s’assurer qu’il sorte dans les bonnes conditions pour une exploitation en salles.
Tous les films ne se valent donc pas en termes de profit. Certains longs-métrages sont plutôt de milieu de gamme.
Il ne faut pas oublier qu’une sortie au cinéma pour toute une famille représente un gros budget. Avec 4 billets à 16 $ en moyenne, on arrive vite à plus de 50 $, alors que la même famille aurait pu profiter du même film pour seulement 20$ et à domicile. De quoi motiver certains consommateurs à s’offrir le film et donc toucher un plus grand public.
Une solution à laquelle pensent plusieurs studios depuis quelques années déjà. Certains développent d’ailleurs leurs propres services de streaming afin de jouer sur les deux tableaux avec des films plutôt pensés pour les salles obscures, notamment les films d’horreur, et des films peut-être moins spectaculaires ou ambitieux qui pourront sortir directement en streaming.
Le contexte actuel pourrait pousser certains studios à opter pour cette solution. On pourrait aller se retrouver avec des grosses productions en salles et des films à plus petits budgets sur des services des streaming.