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Test – Doom Eternal : boucherie à ciel ouvert
Doom Eternal était sans aucun doute le jeu le plus attendu de ce mois de mars. Et le nouveau titre d’id Software tient toutes ses promesses.
Repartant sur les bases du reboot de 2016, id Software nous livre une suite qui se distingue en plusieurs points de son ancêtre. Tout d’abord parce que, étonnamment, ce nouveau volet tente de plonger le joueur dans un scénario là où son ancêtre avait fait le pari d’aller droit au but. Le résultat est moyennement convaincant dans la mesure où si on apprécie l’effort, le scénario du jeu n’est pas du tout intéressant à suivre. Par rapport à un Duke Nukem, Doom se prend beaucoup trop au sérieux.
La recette du Fast-FPS
Côté gameplay, il ne faut pas s’attendre à de grosses surprises. Doom Eternal reprend la même formule que son ancêtre, avec toutefois davantage de coupures entre les arènes dans lesquelles vous affronterez des hordes de démons.
La première heure de jeu nous aura toutefois fait très peur avec ses tutoriels interminables et son rythme très haché. Passé le cap des 2 ou 3 heures de jeu, Doom Eternal prend son envol pour ne plus nous lâcher jusqu’au bout de l’aventure.
L’un des gros avantages du jeu, c’est qu’il ne révèle pas tout son potentiel dès le début. Le jeu d’id Software révèle progressivement toutes ses features. Côté gameplay, on notera d’ailleurs que Doom Eternal est beaucoup plus profond qu’il n’y paraît avec son système d’expérience, son large arsenal, ses pouvoirs, combinaisons et les différents mods à attacher à ses armes. La structure du jeu pose toutefois problème puisqu’on enchainera à tour de rôle séquences musclées en arènes, mini-énigmes et séquences de plates-formes. Un mélange de genres qui ne présente pas vraiment Doom Eternal sous son meilleur jour. Car si les séquences de plates-formes et énigmes ont le mérite de venir entrecouper l’action et nous éviter une overdose d’hémoglobine, elles ne sont pas forcément des plus réussies. Un joueur de FPS n’attend pas vraiment de la plate-forme d’un jeu comme Doom. Et malheureusement, le level-design du jeu nous forcera à user et abuser des sauts, double-sauts, dash et double-dash pour progresser. On notera toutefois que les développeurs se sont lâchés au niveau des collectibles pour pousser les joueurs à explorer l’univers de Doom, ce qui n’est en soi pas une mauvaise idée.
Si Doom Eternal est donc un jeu intense dans sa partie combat, avec son gameplay riche, son large arsenal et son bestiaire varié, le jeu d’id Software ne parvient pas totalement à convaincre dans sa recette. D’autant plus que certains éléments du gameplay nous ont paru totalement sous-exploités, à l’image des séquences de combat au corps à corps par exemple, qui ne sont finalement là que pour faire le plein de munitions. La présence d’une tronçonneuse dans l’arsenal laissait présager une belle boucherie. Dans la pratique, le corps à corps n’est qu’un mécanisme de jeu étrange qui sert à faire le plein de munitions. Autre vilain défaut de Doom Eternal : les armes manquent cruellement de feeling. Trop souvent, on n’a pas l’impression de manipuler une mitrailleuse lourde mais davantage un lance cure-dents. Les effets sont là, mais le feeling n’y est pas.
Si vous n’aviez pas franchement adoré la recette du Doom de 2016, il y a peu de chances que vous accrochiez au concept de ce Doom Eternal, qui n’a plus en commun avec le jeu d’origine que son bestiaire. Pas de clés pour déverrouiller les portes, pas de niveaux labyrinthiques, peu de réflexion. Le jeu joue à 200% la carte des combats intenses en arènes, reliés entre eux par des séquences de plates-formes. La recette est un peu simple, mais elle a le mérite de fonctionner.
Tout n’est toutefois pas à jeter parmi les nouvelles idées. On apprécie ainsi le concept de la forteresse, un hub central dont les éléments se débloquent progressivement, dans lequel le joueur pourra errer sans but, admirer sa chambre, débloquer de nouveaux éléments ou s’entraîner en vue des prochains combats. On apprécie aussi les nombreux challenges quotidiens qui permettent de débloquer des éléments cosmétiques et la personnalisation du look du Doom Slayer, bien badass comme il faut.
Une technique efficace
Côté réalisation, sans être grandiose, Doom Eternal s’impose comme un jeu très réussi. Visuellement, il est plutôt joli. On regrettera toutefois des textures souvent très grossières et un manque de détails dans les décors. La direction artistique du jeu et les superbes effets visuels lui font toutefois honneur. Même topo pour la bande son du jeu, bien métal comme il faut, et ses bruitages électrisants, qui collent parfaitement à l’univers de Doom.
Un contenu généreux
Avec sa quinzaine d’heures de jeu, ses nombreux collectibles à récupérer, sa difficulté bien hardcore, un joli bonus sur lequel nous reviendrons plus bas et son mode solo efficace, Doom Eternal s’impose comme un jeu très généreux au niveau de son contenu. En revanche, carton rouge pour son mode multijoueurs Battlemode, parfaitement dispensable. id Software a opté pour un mode asymétrique dans lequel un joueur incarne le doom slayer et affronte d’autres joueurs qui contrôlent eux des démons capables d’appeler d’autres créatures à la rescousse. Cinq démons sont au programme, avec pour chacun des spécificités avec des créatures davantage axées sur l’attaque ou la défense. Ledit mode est agréable à découvrir, mais passé les 4 ou 5 parties, on a l’impression d’en avoir déjà fait le tour. Le contenu est léger et on aurait finalement très bien fait sans.
Doom 64 en bonus
Bonus de taille pour les fans de la franchise, Doom 64 est gracieusement offert aux acheteurs de Doom Eternal. Méconnu, cet épisode de la série était sorti exclusivement sur Nintendo 64, en 1997. Si le jeu a forcément vieilli, il n’en reste pas moins intéressant pour les fans de la série dans la mesure où il respect les codes de la série tout en proposant une aventure totalement inédite. Côté gameplay, c’est beaucoup plus décomplexé que le premier Doom. Le level-design tire également davantage parti des environnements en 3D. Difficile de ne pas craquer si vous aviez pris votre pied sur Doom 1 & 2. D’autant plus que les développeurs ont rajouté du contenu coupé en son temps. Les raisons de s’y replonger sont donc nombreuses, même si au final, ce portage reste très conventionnel.