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Faut-il s’inquiéter de l’arrivée de la 5G ?
Alors qu’elle est censée être déployée cette année dans plusieurs pays européens dont la Belgique, des doutes subsistent quant à un éventuel risque pour la santé des citoyens.
Les ondes effraient. A chaque nouvelle norme réseau, des voix s’élèvent contre les dangers des radiations électromagnétiques et leurs potentiels effets sur la santé. Mais qu’en est-il vraiment ? A l’heure actuelle, les ondes radio émises par les réseaux sans-fil, qu’ils soient fixes (Wi-Fi) ou mobiles (de la 2G à la 5G), sont classés en groupe 2B, c’est à dire « peut-être cancérogène pour l’Homme », par le Centre international de recherche sur le cancer, une branche de l’Organisation mondiale de la santé.
Il existe trois autres groupes : le groupe 3 « inclassable quant à la cancérogénicité », le groupe 2A « probablement cancérogène pour l’Homme » et le groupe 1, « cancérogène pour l’Homme ». En substance, le groupe 2B dans lequel sont classées les ondes de nos téléphones semble donc le moins dangereux, puisque c’est celui qui présente le moins de probabilité de se montrer nocif pour les humains. Mais malgré tout, il n’existe que peu d’études sur les effets d’une exposition à long terme.
On notera tout de même que plus d’une centaine d’entités sont comprises dans ce groupe 2b, principalement des substances, mais aussi des aliments comme les cornichons, des épices comme le clou de girofle, le curcuma et les nombreuses sauces accompagnant les frites.
Temporiser pour mieux se protéger
Un consortium de plus de 170 scientifiques en provenance de 37 pays différents a tenté de ralentir le déploiement de la 5G jusqu’à ce que tous les doutes liés à l’impact sur le corps humain et l’environnement soient éclaircis. L’équipe de chercheurs attire également l’attention sur une étude menée par le National toxicology program (organisme fédéral américain) qui démontre une forte hausse statistique de l’apparition de cancers du cœur et du cerveau chez les animaux exposés à des ondes radio, malgré le fait que ces ondes soient bien en-dessous de la limite sanitaire recommandée par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants. Le consortium espère faire entendre sa voix aux autorités et faire reconnaître mondialement l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques ainsi que l’hypersensibilité chimique multiple comme des vraies maladies. Le problème, c’est qu’il est très difficile d’étudier cet impact sur un cycle court. Une telle étude pourrait prendre des années, voire des dizaines d’années.
Un danger potentiel à relativiser
Pour d’autres scientifiques, ce son de cloche pour le moins alarmant n’a pas lieu d’être. Premièrement parce que la 5G va certes se déployer sur de nouvelles fréquences, mais que la 2G va peu à peu disparaître. Il n’y aurait donc pas nécessairement plus d’ondes qu’auparavant, simplement une fréquence plus élevée de celles-ci. Autant sur la bande 3,5 GHz la question se pose, autant sur la bande 26 GHz, ce serait moins un problème du fait de la nature des ondes émises. Pour rappel, les ondes au delà de 24 GHz sont dites « millimétriques » et sont d’une puissance très élevées, ce qui permet des vitesses de transfert ultra rapides ainsi qu’une latence quasi inexistante, mais leur portée est très réduite, quelques dizaines de mètres au mieux en environnement urbain. Peu de risque, donc, que ce type d’onde traverse l’épiderme et vienne chambouler l’anatomie humaine. En revanche, ce que l’on peut craindre c’est de voir fleurir des antennes et relais 5G absolument partout dans les villes, avec le risque que l’exposition aux ondes soit permanent et renforcé par la quantité toujours plus astronomique d’objets connectés. Nous n’en sommes pour l’instant qu’à quelques objets personnels et un peu de domotique, mais ajoutez-y des voitures connectées, des transports en communs ou encore des drones pour les livraisons de colis et vous comprendrez la problématique.
Les chercheurs se veulent rassurant en expliquant que les nouvelles antennes 5G émettent de manière différente que les antennes 4G ou 3G. Plutôt que dispatcher un signal le plus fort possible dans toutes les directions pour inonder un secteur, comme c’est le cas actuellement, elles orientent leur signal vers les appareils qui en ont besoin. Ajouté au fait que les transferts de données seront beaucoup plus rapides, il n’y aurait en fait pas plus de risques sur la santé, car les utilisateurs seraient exposés aux ondes moins longtemps et les ondes seraient acheminées davantage vers les lieux publics comme les routes que vers les habitations.
La 5G reste donc un sujet relativement flou, même au niveau scientifique. La recherche n’a pour l’instant pas établi de lien direct entre la 4G et la multiplication des cancers, qui pourrait très bien être liée à l’alimentation ou la pollution également. Si danger il y a sur la santé, celui-ci se révélerait relativement limité (de par sa catégorisation dans le groupe 2b) – et la 5G pourrait même réduire les risques – théoriquement. Une chose est sûre : il convient de trier le vrai du faux pour éviter le déploiement de fake news.
Il convient également de rappeler l’importance du déploiement de la 5G : les débits de téléchargement plus rapides pour le consommateurs ne sont que l’un des usages les plus simples de cette technologie, qui devrait à terme sauver de nombreuses vies notamment de par ses usages dans le milieu médical.