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Coronavirus en Europe : 130 experts proposent de remplacer le confinement par une application bluetoothCoronavirus en Europe : 130 experts proposent de remplacer le confinement par une application bluetooth
Un groupe pan-européen de 130 experts s’apprête à lancer un nouvel outil de lutte contre le coronavirus. Il s’agit d’une application qui se base sur le bluetooth des smartphones pour pister les malades et les personnes qui ont été potentiellement contaminées. L’initiative s’inspire des succès d’initiatives similaires en Asie – tout en offrant une meilleure protection de la vie privée.
Comment poursuivre la lutte contre la pandémie de coronavirus et ses résurgences ultérieures sans littéralement crucifier les économies ? Depuis le début de la mise en place des mesures de confinement, l’activité est au ralenti dans presque tous les secteurs. Et les perspectives économiques ne sont pour l’heure guère rassurantes : la fin des mesures s’accompagnera vraisemblablement d’une récession dans de nombreux pays et d’une forte hausse du chômage. Du coup, bloquer à nouveau des pays entiers en cas de résurgence ou de nouveau pic – dans l’attente d’un vaccin ou d’un quelconque traitement efficace – semble de moins en moins envisageable.
C’est pourquoi les autorités examinent avec attention certaines initiatives prises dans des pays d’Asie. Notamment l’utilisation d’applications conçues pour suivre les personnes malades, et toutes celles qui sont entrées en contact. Il y a de ce point de vue plusieurs approches possibles. La première consiste à utiliser les données de géolocalisation auprès des opérateurs pour savoir qui est entré en contact avec un malade et les mettre en quarantaine. Une autre approche consiste à pister les contacts des personnes à l’aide d’une application qui détecte dès que vous vous approchez d’une autre personne équipée de la même application, via bluetooth.
Pister les contacts via bluetooth tout en respectant la vie privée
Le problème de la plupart des initiatives comme celle lancée à Singapour (l’application TraceTogether) c’est qu’elles se soucient peu du respect de la vie privée. Un critère auquel les européens restent pourtant très attachés. C’est donc dans ce contexte qu’un groupe pan-européen d’experts lance l’organisation Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT). On peut lire sur leur page web : « PEPP-PT a été crée pour fournir une solution à cette crise qui respecte les lois et principes forts en Europe sur la vie privée et la protection des données personnelles« .
Concrètement la solution retenue par ces chercheurs est celle d’une application qui utilise le bluetooth : l’installation de cette application serait volontaire. Elle permettrait de savoir qui est passé près ou est entré en contact avec une personne malade – pour les alerter rapidement et les mettre en quarantaine avant même l’apparition de symptômes. Pour l’heure cette initiative n’a pas encore le seau officiel de la commission européenne. Mais la plateforme technique pourrait servir de base à une solution commune à tous les pays qui le souhaitent.
Lire également : Coronavirus : l’OMS recommande de jouer aux jeux vidéo pendant le confinement
Le projet rencontre une certaine traction en ce moment, car d’autres initiatives séparées cherchent à collaborer avec PEPP-TP. L’avantage d’une telle approche est au passage qu’il serait plus facile de suivre l’évolution de l’épidémie au travers des frontières avec des codes pays. Sur le versant de la protection de la vie privée, l’enregistrement des connexions se ferait en local sur le smartphone plutôt qu’un serveur central. Outre l’utilisateur, seules les autorités locales auraient accès à ces données. L’ensemble sera conforme au RGPD, le règlement sur la vie privée. Une étude reprise par Reuters affirme que pour qu’un tel système soit efficace, il faudrait que 60% de la population soit doté d’un smartphone ou autre dispositif embarquant l’application.