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Test – Half-Life Alyx : le “system-seller” de la VR est là
13 longues années. C’est le temps que les fans de la série auront dû attendre avant de pouvoir enfin mettre la main sur un nouvel épisode de la franchise de Valve. S’il est à la hauteur de nos attentes, Half-Life Alyx n’est toutefois pas un jeu qui s’adresse à tout le monde. Explications.
Sorti en 2004, Half-Life 2 aura marqué une génération complète de joueurs. Paradoxalement, le studio américain n’a pas longtemps surfé sur son succès, se contentant de sortir deux extensions stand-alone, les Episode 1 & 2. Et puis plus rien, jusqu’à aujourd’hui, précisément 13 ans après la sortie de l’Episode 2. L’attente aura été longue pour les fans. Et pour beaucoup, la déception est de rigueur à l’annonce d’Alyx, qui n’est pas à proprement parler un troisième volet mais un spin-off de la franchise, qui se joue entièrement en réalité virtuelle.
Dans la pratique, cela signifie que pour pouvoir y jouer, il faudra être équipé d’un casque compatible et d’un ordinateur capable de faire tourner le jeu dans de bonnes conditions. Et inutile de vous le préciser, Alyx est gourmand. Inutile d’espérer le faire tourner sur votre portable ou sur votre PC du boulot. Il faudra une tour à facilement 1.000€ – et prendre soin de vérifier que votre PC est capable de faire tourner le jeu sans encombres. A cela, il faudra ajouter un casque de réalité virtuelle, et de préférence un de qualité comme le Valve Index, le Vive Cosmos ou le Vive Cosmos Elite – facturés eux aussi près de 1.000€.
Si vous aviez déjà l’équipement pour y jouer, inutile de tourner autour du pot : foncez! Vous ne le regretterez absolument pas. Dans le cas contraire, cela représente tout de même un joli budget. D’autant plus que les bons jeux en réalité virtuelle ne courent pas les rues…
Car c’est un fait, jusqu’à aujourd’hui, les studios de développement n’ont pas énormément investi dans la réalité virtuelle. Si quelques titres sont parvenus à brillamment explorer le concept – notamment le très sympathique Superhot VR -, on était très loin de jeux triple-A. Half Life : Alyx change la donne. S’il était censé n’être qu’un petit projet à la base, le jeu de Valve s’est transformé en un véritable triple-A dans lequel le studio américain a investi tous ses efforts avec l’espoir de faire enfin décoller la réalité virtuelle. Et le résultat est à la hauteur de nos attentes puisqu’Half-Life Alyx n’a rien à envier à ses ancêtres, si ce n’est peut-être son accessibilité compte tenu des restrictions de hardware.
Oubliez tout ce que vous connaissez de la VR, Alyx n’a rien en commun avec les petits jeux sans grand intérêt auxquels vous avez pu jouer sur votre Gear VR. Ne serait-ce que parce que le jeu de Valve exploite une technologie beaucoup plus évoluée. Les casques VR haut de gamme comme le Vive Cosmos intègrent jusqu’à 6 caméras qui permettent de capturer l’environnement du joueur pour s’assurer qu’il ne se heurte pas aux obstacles. Les mouvements du joueur sont également retranscrits à la perfection grâce à la combinaison de deux manettes que le joueur gardera dans la creux de sa main tout au cours de la partie. L’immersion dans l’univers d’Half-Life est totale.
Car ici, tous les mouvements du joueur sont retranscrits. Les mouvements de la tête du joueur sont parfaitement reproduits dans le jeu, ses déplacements également. Bien sûr, le jeu ne vous incite pas à courir des kilomètres dans votre salon. La plupart du temps, vous vous déplacerez en orientant le pad, mais pour interagir avec les objets, éviter les tirs ou se rapprocher d’une porte, il faudra se déplacer réellement. Dans le même ordre d’idée, Alyx mise à fond sur le motion-gaming. Le joueur devra pointer son arme en direction de l’ennemi, appuyer sur la gâchette pour tirer, recharger en allant cherchant un chargeur dans son sac à dos et en mimant le mouvement avec sa main gauche, glisser des objets dans son sac à dos en reproduisant encore le mouvement, agripper des objets, les glisser dans un socle, appuyer sur un bouton et bien plus encore…
Comme ses ancêtres, Alyx se positionne avant tout comme un shooter qui se joue entièrement à la première personne, mais le jeu mélange ne se contente pas de séquences musclées puisqu’il propose son lot d’énigmes, de séquences d’exploration et de séquences plus narratives. Alyx reste fidèle à l’ADN de la franchise, sauf peut-être pour ce qui est des séquences à bord de véhicules, celles-ci ayant totalement disparu.
Ce qui impressionnera le plus les joueurs toutefois, c’est la possibilité d’interagir avec le monde qui l’entoure à tout moment, que ce soit pour ramasser un marqueur et griffonner sur le fenêtres, renverser une boite d’allumettes, utiliser une poubelle pour désamorcer un piège ou envoyer une bouteille en verre à la figure d’un zombie. Les interactions sont nombreuses et d’un réalisme saisissant. La précision des commandes atteint un niveau que l’on n’avait jamais vu jusqu’ici.
Tout le talent de Valve vient de la capacité du studio à mixer brillamment les éléments de gameplay d’un FPS complet avec les interactions poussées d’un jeu en VR. Jamais, on a l’impression que le studio n’a fait de concessions au niveau du gameplay. Alyx aurait très bien pu être un jeu qui se joue au pad. La VR ne fait ici que renforcer l’immersion.
On notera d’ailleurs que pour venir au bout de l’histoire, il faudra compter une bonne douzaine d’heures de jeu – plus si vous prenez tout votre temps pour interagir avec tous les objets que vous croisez. On est très loin des expériences de 30 minutes que l’on avait l’habitude de voir en réalité virtuelle!
Côté scénario, nous n’allons pas vous mentir, c’est un poil en-dessous de ce que Valve nous a habitué, et pour cause puisqu’on est ici dans un spin-off de la franchise qui s’intéresse uniquement au personnage d’Alyx, une jeune femme membre de la résistance qui va explorer les recoins les plus sombres de la Cité 17 pour tenter de déjouer les plans machiavéliques des envahisseurs… Les enjeux sont beaucoup plus limités que dans les autres volets de la série, mais l’intrigue n’en reste pas moins intéressante à suivre.