- Batterie ordinateur
- ACER ADVENT ALCATEL AMAZON APPLE ASUS AUTEL BAOFENG BBK BENQ BFDX BLACKBERRY BLACKVIEW BLU BOSE BQ CANON CASIO CAT CHUWI CITIZEN CLEVO CMCC COMPAQ COOLPAD CUBOT DELL DJI DOOGEE DOOV DYNABOOK ECOVACS ELEPHONE ETON FANUC FUJIFILM FUJITSU GARMIN GATEWAY GE GETAC GETONG GIGABYTE GIONEE GOOGLE GOPRO HAIER HASEE HBC HILTI HISENSE HOMTOM HONEYWELL HONGJIE HONOR HP HP_COMPAQ HTC HUAWEI HYTERA IBM ICOM INFINIX INFOCUS ITEL JBL JJRC JUMPER JVC K-TOUCH KENWOOD KIRISUN KODAK KONKA KOOBEE KYOCERA LEAGOO LEICA LENOVO LG LOGITECH MAXELL MEDION MEITU MEIZU MICROMAX MICROSOFT MINDRAY MITSUBISHI MJXRIC MOTOROLA MSI NEC NETGEAR NEWLAND NIKON NOKIA OLYMPUS ONEPLUS OPPO OTHER OUKITEL PACKARD_BELL PANASONIC PARROT PAX PENTAX PHILIPS PRESTIGIO QIKU RAZER REALME RTDPART SAMSUNG SANYO SEIKO SHARK SHARP SIEMENS SONY SUNMI SYMA SYMBOL TADIRAN TCL TECNO TOPCON TOSHIBA TP-LINK TRIMBLE TWINHEAD ULEFONE UMI UMIDIGI UNIWILL UROVO VARTA VERTEX VERTU VIVO WEILI WIKO XIAOMI XINNUAN YAESU YUHUIDA ZEBRA ZTE
TOP DES VENTES
Capacité - Tension
ARTICLES RÉCENTS DU BLOG
Test – Obey Me : un beat them all démoniaque
Ambitieux, le nouveau projet de Blowfish Studios marche sur les traces des Hunter et autres Marvel Ultimate Alliance.
Le petit studio indépendant Blowfish nous livre en ce début d’année 2020 sa dernière création, un beat them all old-school qui nous propose de partir à la chasse aux démons en compagnie de Monty, un chien de l’enfer.
Avec un scénario signé par un vétéran de Marvel et un comic-book comme background, on pouvait attendre de ce Obey Me une bonne surprise, au moins au niveau de la narration. Et s’il est vrai que quelques jolis efforts ont été consentis, notamment au niveau des doublages en anglais, d’excellente qualité, on est malheureusement loin d’un jeu au scénario en béton armé. Dans la peau d’une chasseuse d’âmes, le joueur devra partir à la chasse aux démons. Plat, le scénario du jeu n’est qu’un prétexte pour nous plonger dans des environnements très sombres. Les dialogues sont souvent très creux et maladroitement mis en scène à travers des cinématiques utilisant des artworks que l’on aura très vite tendance à zapper.
Pad en main, le résultat est un peu plus convaincant. Vanessa se contrôle assez facilement et se révèle même très agile puisqu’elle est capable de réaliser des dashs pour progresser plus vite ou éviter des pièges dans les niveaux. Si le jeu est assez linéaire, la progression n’en reste pas moins bien pensée avec une succession d’affrontements et de pièges qui mènent le joueur jusqu’à un combat de boss qui clôturera efficacement chacun des 12 niveaux du jeu.
Tous les éléments d’un bon beat them all sont là avec des séries de combos, des attaques légères et puissantes, des dashs, un compagnon canin qui pourra être incarné par un second joueur et venir prêter main forte durant les combats, des capacités à débloquer en récoltant les âmes des défunts et de nouvelles armes à acquérir. Pour autant, même si le jeu n’est pas désagréable à parcourir, on peste très souvent contre le manque de lisibilité à l’écran, la latence occasionnelle entre les commandes et les actions et le level-design particulièrement paresseux du jeu.
De façon générale, Obey Me a la fâcheuse tendance à nous tenir par la main du début à la fin du niveau. Ultra-linéaires, les niveaux du jeu ne donnent que peu d’espace à l’exploration. Il y aura certes quelques collectibles à récupérer, mais ceux-ci sont généralement très simples à localiser.
Le jeu de Blowfish Studios tend également à être un peu trop facile, un peu trop brouillon et pas suffisamment profond. Inutile d’être trop technique, foncer dans le tas est souvent la solution la plus efficace. A bien des égards, le jeu de Blowfish nous a rappelé le sympathique Hunter the Reckoning d’High Voltage dans sa prise en mains. Comme lui, le jeu est bourré de très bonnes idées mais souffre également de quelques grossiers défauts.
Par exemple, les très étranges choix du studio en matière de conception du level-design, avec des mines qui explosent au moindre contact, des espèces de champignons qui vous feront rebondir dans toutes les directions et des tentacules qui vous agrippent. Mixés les trois éléments dans un espace confiné, et vous vous rendrez très vite compte que vous venez de créer un gigantesque flipper duquel le joueur ne ressortira que frustré. Car dès qu’il fait un pas de côté, le joueur subit une succession de rebonds auxquels il ne pourra se soustraire qu’après avoir perdu une part substantielle de sa vie. Paradoxalement, ce ne sont pas les démons ni les boss qui font le plus mal dans Obey Me mais le level-design du jeu.
Autre vilain défaut : si vous choisissez de parcourir le jeu à deux en coop’, votre pauvre compagnon aura souvent l’impression de ne pas servir à grand chose. Beaucoup moins puissant que vous, il lui faudra parfois jusqu’à 6x plus longtemps pour venir à bout d’un adversaire. Il compense ce manque de force par son immortalité certes. Reste que dans la pratique, incarner Monty n’est pas ce qu’on pourrait appeler une expérience inoubliable.
Sur le plan technique, le jeu n’est pas non plus fantastique. Si sa patte graphique très “comics” lui donne une identité qui lui est propre, les modélisations des personnages restent souvent très grossières et quelques petits ralentissements pourront même se faire sentir en cours de partie. Ajoutez à cela une durée de vie finalement assez courte (entre 3 et 6h en ligne droite) et vous comprendrez qu’il est difficile de justifier le tarif de 18€ du jeu. A condition de ne pas être trop exigeant, le titre se révèle efficace et même agréable à parcourir. Mieux vaudra toutefois attendre patiemment des soldes pour mettre la main dessus.