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Test – Octopath Traveler : un RPG incontournable sur Switch
Fruit de l’alliance entre Nintendo, Square Enix (Final Fantasy, Bravely Default) et Acquire (Tenchu), Octopath Traveler tente de redonner ses lettres de noblesse au J-RPG old school ainsi qu’au pixel art avec une mécanique bien huilée et un enrobage très soigné.
Dévoilé au fil d’une campagne publicitaire bien ciblée et deux démos offertes aux possesseurs de Switch, Octopath Traveler a au premier abord marqué les esprits sur deux aspects : son esthétique pixel art et la possibilité de suivre les aventures de huit personnages distincts.
Après y avoir une grosse vingtaine d’heures de jeu (sur une centaine au total), on peut le confirmer : les graphismes en 2D HD sont sublimes, présentant des environnements détaillés ainsi que des effets de lumière et de flou très soignés (merci l’Unreal Engine), et la présence des huit personnages pour vivre huit histoires différentes est une caractéristique réjouissante à plus d’un titre. Chacun vit sa propre histoire et dispose de ses propres compétences qui serviront à défaire les ennemis sur le champ de bataille. Chaque personnage peut être rejoint sur la carte pour entamer son aventure et il pourra ensuite être assigné à son équipe embarquant 4 combattants.
Dialogues raffinés et thèmes adultes au programme
D’un point de vue narratif, on regrette que les récits ne soient pour ainsi dire pas reliés et que certaines destinées soient moins excitantes que d’autres (celle de la prêtresse en tête). Néanmoins, si elles sont parfois simplistes (vengeance, recherche de son mentor, quête de pierres magiques, etc.), les histoires abordent parfois des thèmes très adultes (la prostitution, notamment) par le biais de nombreux dialogues raffinés. Les joueurs les moins patients auraient tendance à passer certains « bavardages », mais ce serait un tort tant ceux-ci font preuve d’une réelle qualité d’écriture et ce, même lors des quêtes annexes.
Le joueur (vous débutez l’aventure par le personnage de votre choix) passe ainsi de ville en ville avec son équipe formée pour tenter de terminer les quatre chapitres disponibles pour chaque personnage : la prêtresse Ophilia, l’érudit Cyrus, la marchande Tressa, le guerrier Olberic, la danseuse Primrose, l’apothicaire Alfyn, le voleur Thérion et la chasseuse H’aanit (notre héroïne principale pour ce test). Bien sûr, mécaniques du J-RPG oblige, il faudra passer par des phases de levelling entre chaque chapitre mais aussi pour accéder à certaines zones, car ceux-ci affichent un niveau d’expérience recommandé (vous pouvez les faire sans avoir le niveau, mais à vos risques et périls !). Néanmoins, la richesse du bestiaire et les possibilités offertes par le système de combat (voir plus bas) atténuent grandement l’aspect répétitif et rébarbatif de ces phases propres à tout bon RPG pur et dur.
La petite histoire des PNJ
Lors de l’exploration de la carte (qui est très jolie, mais pas toujours très pratique quand il s’agit de s’y retrouver), des quêtes annexes faisant appel aux facultés spécifiques des héros sont également proposées. Ces capacités propres à chaque personnage peuvent être déclenchées auprès des PNJ en appuyant sur le bouton Y. On peut ainsi défier ou provoquer, séduire ou guider, questionner ou scruter, acheter ou voler des objets à notre interlocuteur. En cas d’échec, la réputation du personnage baisse. Un aspect sympathique, mais qui n’a pas vraiment d’incidence dans l’aventure globale.
Quant aux quêtes secondaires, elles sont une très bonne surprise puisqu’elles ne sont pas de l’ordre du FedEx ou de la tuerie en masse et demandent plutôt une bonne connaissance de l’univers. En effet, il faudra parfois attendre plusieurs heures de jeu pour tomber sur un personnage, un ennemi ou un objet qu’un PNJ nous avait évoqué au cours d’une discussion et qui nous aidera à achever une quête. Autant de petites histoires qui se déroulent en parallèle et qui enrichissent l’aventure (et votre équipement, qui peut bien sûr bénéficier d’armes et objets très variés).
Des combats riches et prenants
Côté combat, Octopath frappe fort et juste. Il décoche un système hérité de Bravely Default, mais simplifié et amélioré. Les combats se déroulent au tour par tour et se déclenchent aléatoirement lors de l’exploration. Classique. L’ordre d’action des combattants lors du tour en cours et du tour suivant est indiqué en haut de l’écran tandis que les PV des ennemis n’apparaissent pas (ils en sont souvent très bien fournis). Pour les battre, le jeu permet d’exploiter leurs failles. En trouvant celles-ci et en utilisant l’arme ou le sort qui permettra de briser sa défense, le joueur prendra l’ascendant sur son ennemi qui ne pourra alors pas agir durant une paire de tour. Une méthode incontournable, d’autant que les dégâts sont supérieurs lorsque l’ennemi se trouve dans cette situation de faiblesse.
Le joueur gagne également des points d’exaltation à chaque tour (jusqu’à cinq en tout) qui permettent d’enchaîner plusieurs attaques basiques (ce qui permettra de briser plus vite les boucliers) ou de lancer une magie plus puissante. Les combats arborent ainsi un aspect stratégique (mais accessible) qu’il faudra bien maîtriser pour venir à bout des ennemis les plus puissants (le challenge est au rendez-vous).
Sans oublier que chaque personnage dispose de capacités liées à leur classe (vol de points, préparation d’onguents, appel de créatures capturées pour lancer une attaque, etc.) pour des affrontements aussi riches qu’excitants. Ajoutons à tout cela des points de compétences à attribuer, de nombreux objets et équipements à glaner/acheter ou encore de nouveaux jobs à trouver, et vous obtenez le J-RPG du moment, d’une richesse et d’une solidité à toute épreuve.
Cerise sur le gâteau, le titre bénéficie aussi d’une bande-son aux petits oignons. La musique, composée par Yasunori Nishiki est une des plus belles entendues depuis longtemps dans un jeu vidéo (on vous garantit que certains thèmes vous resteront en tête) et il est possible de choisir les voix japonaises. Bref, cet Octopath Traveler est un vrai régal !