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Test – Ion Fury : le fils-spirituel de Duke Nukem
Le nouveau bébé des créateurs de Duke Nukem débarque sur consoles. Egalement proposé sous forme physique, Ion Fury est un fast-FPS old-school, dans la plus pure tradition des Doom et autres Wolfenstein pixélisés.
Non, vous ne rêvez pas, le nouveau jeu de Voidpoint reprend bien l’esthétique particulière des tous premiers FPS ultra-pixélisés. Un choix qui ne trahit pas un manque de moyens puisque la précédente production du studio, Bombshell, exploitait bien un moteur graphique plus récent, mais est en réalité lié à la volonté des créateurs de Duke Nukem de rendre hommage à un genre qui a pratiquement disparu des écrans : le fast-FPS.
Dès le premier contact, les sensations reviennent. En bien des aspects, Ion Fury est très proche de son modèle, l’incontournable Duke Nukem. La construction des niveaux labyrinthiques vous forcera à explorer chaque recoin à la recherche de cartes pour débloquer des portes. Les ennemis surgissent souvent des lieux d’où on les attend le moins et vous canardent en suivant des paterns particuliers. Et comme dans Duke Nukem, il y a des tas d’objets à récupérer et des de secrets à découvrir. Si son level-design très labyrinthique agacera certains joueurs, force est de constater que le jeu reste très efficace dans ses mécanismes.
Car Voidpoint ne s’est pas contenté de nous livrer un hommage à sa première création. Malgré les apparences, son nouveau jeu est très moderne. L’arsenal est varié, et ne se limite pas à quelques révolvers puisque vous pourrez aussi utiliser un shotgun, des grenades, une mitrailleuse, ou un lance-roquette, mais aussi – petit originalité pour les combats au corps à corps – un bâton électrique. Les combats sont nerveux, et forcent le joueur à rester très mobile. Chaque zone est littéralement infestée de centaines d’ennemis. Le jeu intègre également un joli bestiaire avec des ennemis de différentes catégories. Là où Duke Nukem recyclait abondamment son bestiaire, Ion Fury se veut beaucoup plus inspiré puisqu’on devra affronter outre les bidasses de base des snipers, drones et ennemis armés jusqu’aux dents.
Autre aspect du fast-FPS entièrement repensé : l’exploration est vraiment au cœur de l’expérience. Et contrairement à un Doom ou un Duke Nukem, Ion Fury offre des décors ouverts qui regorgent de raccourcis et de salles secrètes à découvrir. On n’est clairement pas dans un open-world, mais le sentiment de liberté qui nous est donné parfois ajoute un réel plus.
Certes, Voidpoint aurait pu moderniser davantage le gameplay en nous dispensant de devoir sans cesse rechercher des cartes d’accès, mais le studio aurait par cette démarche trahit son propre ADN. Ion Fury ne se destine de toute façon pas au grand public mais aux fans du King. Les nombreux clins d’oeil que l’on croisera à travers la campagne sont là pour le rappeler. L’humour est omniprésent et le studio n’hésite pas à aller très loin dans le délire en permettant notamment de shooter dans les têtes de ses adversaires une fois ceux-ci au sol… Volontairement très gore, Ion Fury se présente comme une véritable bouffée d’air frais à l’heure des productions ultra-censurées.
De façon générale, on regrettera toutefois un certain manque de prise de risque des développeurs, qui ne sortent jamais des sentiers battus. Le jeu manque un peu de folie et ses décors, très inspirés par Blade Runner, manquent également de diversité. On reste pratiquement tout le temps dans un environnement citadin futuriste un peu crado. Très fidèle à son modèle, Ion Fury reste toutefois très agréable à parcourir. Sa campagne vous tiendra d’ailleurs scotché à votre pad une grosse dizaine d’heures, ce qui n’est déjà pas si mal que ça, pour un jeu vendu une dizaine d’euros. On aurait toutefois franchement aimé découvrir un mode coop ou un mode multijoueurs, ou même un scénario un peu plus palpitant. Trop souvent, on a en effet cette curieuse sensation que celui-ci n’est qu’un prétexte à nous faire voir du pays…