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Test – Maneater : au sommet de la chaine alimentaire
Après Red Orchestra, Rising Storm et Killing Floor, le studio américain Tripwire nous livre son nouveau projet : un jeu atypique dans lequel le joueur incarne un requin mangeur d’hommes.
Le concept n’est pas totalement nouveau. Plusieurs studios s’étaient déjà essayé à la formule, avec des résultats plus ou moins convaincants. Notamment, la sympathique adaptation du film Les dents de la mer, il y a plus de dix ans déjà. En l’absence de concurrents durant toutes ces années, Tripwire a vu une opportunité pour nous livrer une nouvelle franchise. C’est ainsi qu’est né Maneater. Fidèle à son ADN, le studio ne nous livre toutefois pas une simulation ni même un jeu réaliste puisque son titre joue à fond la carte de l’humour.
Dans la peau d’un jeune squale qui vient de voir sa mère se faire éventrer devant ses yeux par un cruel chasseur de requins dénommé Scally Pete, le joueur débutera sa carrière dans le bayou, un lieu improbable puisque pas adapté à la survie du grand prédateur. Mais qu’à cela ne tienne, ce sera l’occasion de nous faire vivre un prélude surprenant, sur fonds d’affrontements avec de gigantesques crocodiles (sic). Vous l’aurez compris, le jeu ne se prend pas du tout au sérieux. Les développeurs présentent d’ailleurs leur bébé comme un “RPG” d’un nouveau genre. S’il est vrai que Maneater propose un simili monde-ouvert rempli de quêtes secondaires à réaliser, on est tout de même plus proche d’un GTA-like que d’un Elder Scrolls.
Malgré son monde ouvert, le jeu reste toutefois très dirigiste. On débutera notre carrière dans le bayou et ses décors labyrinthiques. Chaque environnement propose une multitude d’activités qui vont de la collecte de boites à l’anéantissement de prédateurs coriaces en passant par la réalisation d’une multitude de quêtes fedex qui vous feront aller d’un bout à l’autre de la carte et dévorer toutes sortes d’espèces aquatiques.
On ne va pas vous le cacher, sous ses airs de jeu ultra-fun, Maneater sait se montrer terriblement ennuyeux avec ses quêtes répétitives et son rythme morcelé. Il faudra beaucoup de courage aux complétionistes pour boucler toutes les missions secondaires du jeu. Si l’on s’en tient à l’aventure principale, Maneater a de quoi vous tenir accroché à votre 6 à 7h tout au plus. L’aventure n’est donc pas bien longue… même en prenant son temps.
Côté gameplay, ce n’est pas non plus fou-fou. Le squale se déplace assez rapidement et se contrôle efficacement du bout du pad. Pour ce qui est des attaques et du système de l ock en revanche c’est une autre histoire. Tout d’abord parce que la caméra souvent du mal à suivre l’action et il faudra souvent la déplacer manuellement. Ensuite, parce que le système d’attaques est si complexe qu’on se croirait presque dans un jeu de baston pas forcément technique mais très répétitif là aussi. Il faudra ainsi penser à plonger (avec le bouton X sur Xbox), pour ensuite émerger tout en faisant un saut pour se projeter au-dessus d’un navire et puis croquer avec le bon timing le marin à la barre. Et recommencer ensuite avec les autres navires. S’il est plutôt amusant de croquer tout ce qui nous passe sous la bouche, des baigneurs aux tortues en passant par les petits poissons, les affrontements contre les chasseurs de requins et les prédateurs sont tout de suite beaucoup moins funs, d’autant plus que votre efficacité dépendra surtout de votre niveau… Un même affrontement pourra donc vous paraître trop facile si vous avez beaucoup fait évoluer votre requin ou pas assez dans le cas contraire…
De façon générale, on a bien trop souvent l’impression d’être pris par la main. Et c’est finalement là qu’est le principal défaut de Maneater, qui aurait pu être beaucoup plus fun s’il avait offert plus de liberté dès le début. Avec son système de progression par niveau du squale, qui débloquera petit à petit des aptitudes et ne pourra débloquer certains passages qu’en grandissant, on est forcé de suivre un trajet prédéfini par les développeurs. La sensation de liberté est donc presque nulle.
Terriblement séduisant sur le papier, Maneater est en réalité un jeu très bordélique qui souffre de nombreux soucis de lisibilité. Alors oui, il y a là quelques bonnes : des répliques du narrateur parfois hilarantes à la personnalisation du requin, en passant par les nombreux collectibles à récolter tout au cours de l’aventure. Mais de façon générale, Maneater reste un jeu très mal conçu dans ses mécanismes de jeu qui ne fonctionnent tout simplement pas. S’il n’est pas forcément déplaisant à parcourir, on y prend pas non plus son pied comme on pouvait l’espérer. Notre bête sanguinaire passe son temps à dévorer tout ce qui lui passe sous les dents et la progression très frustrante forcera le joueur à faire de longs allers-retours pour échapper à un prédateur trop puissant et refaire le plein d’énergie… Dommage, car l’univers du jeu était très séduisant et les développeurs nous livrent ici un vaste terrain de jeu, plutôt varié au niveau des habitats de surcroît.
Techniquement, ce n’est pas non plus très glorieux. Si le jeu est brillamment optimisé (pas un ralentissement à l’horizon et pratiquement aucun bug), les décors restent très sobres, l’affichage se fait à relativement courte-distance et les modélisations des poissons et personnages restent très minimalistes, même pour un GTA-like. Ce n’est pas non plus immonde, mais on était clairement en droit d’en attendre plus, d’autant plus que le jeu était annoncé comme optimisé pour Xbox One X et PS4 Pro. Inutile de vous le préciser : la puissance de ces deux machines n’apporte rien de transcendant à l’expérience de jeu.
Au final, difficile donc de ne pas être déçu par ce Maneater, qui s’annonçait pourtant comme un divertissement sanglant et fun. La bonne nouvelle, c’est que l’éditeur semble l’avoir bien compris et a choisi de vendre son jeu au tarif de 39,99€. Un choix qui permet de faire passer plus facilement la pilule.