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Test – Warface Breakout : le Counter-Strike du pauvre
Warface, le jeu de tir multijoueurs free-to-play de CY Games, aura connu un joli succès depuis sa sortie. Suffisamment vraisemblablement pour que l’éditeur nous livre aujourd’hui un nouveau jeu taillé pour la compétition et cette fois vendu à un tarif de 19,99€.
Pratiquement rien n’a changé toutefois au premier regard. Le moteur graphique est le même, l’univers est le même, le gameplay est le même. En revanche, l’angle est différent. Car ici, pas de missions scénarisées, de team deathmatch ou de battle royale. Warface Breakout se concentre sur un seul mode de jeu : l’incontournable “désamorcer la bombe” de Counter Strike. Deux équipes de cinq joueurs s’y affrontent sur des cartes de taille réduite : l’une des deux équipes doit poser la bombe, l’autre les en empêcher. C’est à peu de choses près du terroristes vs forces spéciales.
Le concept est séduisant, en particulier sur consoles, une plate-forme délaissée par les développeurs de shooters multijoueurs. Car oui, l’absence de Counter Strike sur PS4 et Xbox One, laisse un boulevard libre aux développeurs. Et de ce point de vue là, CY Games a su frapper au bon moment.
Dans la pratique, difficile de comprendre toutefois la logique de l’éditeur qui nous livre ici un jeu au contenu très léger (1 mode de jeu et seulement 5 cartes), par rapport à son free-to-play qui proposait bien davantage de modes de jeu, missions et cartes, de surcroît plus vastes et souvent plus réussies. A 19,99€, Warface Breakout est scandaleusement cher au vu du contenu qu’il propose. Alors certes, le jeu évoluera et accueillera dès la première mission de nouvelles cartes, mais la comparaison avec son grand frère free-to-play n’est pas très flatteuse. Car au final, on a trop souvent l’impression que ce Breakout aurait très bien pu être un simple nouveau mode multijoueur du jeu mentionné plus haut.
D’autant plus que côté gameplay, comme nous l’avons dit, c’est un copié collé du Warface que l’on connaissait déjà, une sorte de Rainbow Six futuriste assez stratégique, qui se joue principalement en équipe, mais souffrait déjà d’un gameplay pas très précis avec ses gros réticules de visée et de quelques problèmes techniques – toujours présents ici, avec de vilains ralentissements parfois au moment de tirer, qui vous font complètement rater le coche. S’il n’est pas désagréable à jouer, Warface Breakout donne clairement l’impression d’être un free to play car justement rien n’est parfait ici.
Les mécanismes de jeu sont en revanche bien huilés. Le jeu a beau être répétitif avec ses manches, on s’y amuse plutôt bien avec des potes, à tenter différentes stratégies pour venir à bout des ennemis. Les cartes offrent suffisamment d’options pour être explorées et réexplorées. Elles ne sont en revanche pas forcément très réussies sur le plan artistique, avec un univers très sombre.
A la fin de chaque manche, les joueurs se verront aussi attribuer des crédits qu’ils pourront dépenser pour acheter du matos (sniper, shotgun, grenades,…) L’arsenal est très complet et il y a de quoi trouver chaussure à son pied. De ce point de vue là, Warface ne déçoit pas. Les bases d’un très bon Counter-like sont là.
La bombe n’est pas ici la priorité absolue mais davantage le joker à utiliser si la partie s’éternise. Car le plus souvent, la manche se terminera avec l’éradication de l’une des deux équipes. En cas de camping, les terros utiliseront la bombe pour forcer les forces d’élite à sortir de l’ombre. Les mécanismes sont bien huilés et le level-design plutôt intelligent.
S’il est donc relativement efficace dans sa formule, Warface Breakout ne parvient malheureusement pas à convaincre au niveau de son contenu et de sa finition, la faute à de vilains ralentissements et à un mode de jeu qui aurait finalement très bien pu être intégré au jeu d’origine. Techniquement, il n’y a pas de différence visible non plus avec le Warface que l’on connaissait, un FPS un peu tristounet et qui a très mal vieilli. Cela reste “regardable” mais on est très loin des standards actuels. En revanche, côté bande-son, on retrouve quelques thèmes musicaux très réussis, les bruitages sont excellents, la spatialisation du son aussi et les quelques doublages apportent un plus. On sent qu’un vrai travail a été réalisé de ce côté par rapport à l’original.