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Test – Disintegration : le nouveau jeu du créateur de Halo
Imaginé par le co-créateur de Halo, Marcus Lehto, Disintegration est le premier projet de V1 Interactive, un nouveau studio indépendant qui tente sa chance dans le monde impitoyable des FPS avec un concept qui sort de sentiers battus.
Depuis sa création, Private Division, le label indépendant de Take 2 a déjà une belle réussite à son actif avec le très sympathique The Outer Worlds. L’éditeur entendait bien reproduire la jolie performance de son précédent jeu avec Disintegration, un FPS tactique ambitieux, créé par l’un des cerveaux derrière la franchise à succès de Bungie, Halo. Développé par une toute petite équipe de 30 passionnés, Disintegration nage à contre-courant des productions actuelles en tentant un mélange de genres assez perturbant pour les amateurs de FPS.
La campagne solo servira finalement plutôt de très gros tutoriel pour le multijoueur. Et c’est finalement bien dommage, dans la mesure où on en attendait très clairement plus de cette campagne, qui n’a pas l’honneur d’être jouable en coop.
Le mode multijoueur rattrape un peu le niveau, sans toutefois l’élever beaucoup plus haut. On y retrouve que 3 modes de jeu : avec la capture de points d’intérêt, un mode “Récupération” assez proche d’un mode Capture the flag et un mode Collectionneur dans lequel on collecte les cerveaux des ennemis éliminés. C’est globalement plutôt sympathique, et le jeu sait se montrer assez technique si l’on y joue avec les bonnes personnes, en 5 contre 5, mais les parties ont vite tendance à tourner au grand foutoir dès que plusieurs joueurs se croisent avec leurs crews.
Pour le reste, on a le choix entre 9 crews, avec leurs propres arsenals et caractéristiques, ce qui est déjà pas mal. Les maps sont bien pensées et offrent une belle diversité d’environnements elles aussi, partiellement destructibles de surcroit. Mais on fait finalement assez vite le tour du propriétaire.
Si son concept ne parvient jamais vraiment à convaincre, Disintegration n’en reste pas moins sympathique comme nous l’avons déjà dit plus haut. Principalement de part ses escarmouches grisantes, qui poussent le joueur à déployer ses troupes et à agir de façon tactique, en solo comme en multijoueur. Les ennemis sont assez réactifs et le level-design suffisamment bien fichu pour nous donner l’envie d’explorer l’univers – malheureusement très aseptisé – du jeu. Techniquement, Disintegration s’en sort également plutôt bien avec ses jolis graphismes, sa bande son efficace, ses décors soignés et ses quelques jolis effets visuels. Ce n’est très clairement pas le jeu de l’année mais à condition de ne pas s’attendre à une claque, on passe finalement un bon moment.
Même constat pour les quêtes secondaires, que l’on récupérera dans le vaisseau entre deux missions, souvent peu intéressantes.
Si la campagne vous tiendra en haleine une bonne dizaine d’heures, elle manque également cruellement de piquant. On avance souvent en ligne droite avec son squad, on participe à quelques jolies fusillades, et on termine le niveau pour passer au suivant… Pas ou peu de surprise à l’horizon… Les ennemis sont pratiquement toujours les mêmes et le jeu ne parvient pas vraiment à se renouveler dans son concept puisqu’on aura appris à maîtriser la plupart des capacités de son personnage dès le premier niveau. Ce n’est pas mauvais, très loin de là même puisque l’aventure reste agréable à parcourir, mais il manque très clairement quelque chose à ce Disintegration…
On notera d’ailleurs que de façon générale, Disintegration manque cruellement de personnalité : que ce soit au niveau de son univers peuplé de robots sans aucun charisme que de son scénario, finalement très plat. Aux commandes d’une petite escouade d’humains désincarnés reconvertis en robots et armés jusqu’aux dents, le joueur affrontera une faction qui tente de débarrasser la galaxie de la vie humaine. Il fallait s’en douter avec un casting presqu’exclusivement robotique, le jeu manque cruellement d’humanité.