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DAS : tout savoir sur les ondes émises par nos smartphones
Lors de la conception de leurs smartphones, les constructeurs doivent respecter un seuil d’émission des ondes afin de limiter les risques pour notre santé. Cette limite est indiquée par le DAS. Mais qu’est-ce que c’est ? Comment le mesure-t-on ? Comment limiter les émissions des ondes ? On vous explique tout dans ce dossier complet.
Qui n’a jamais eu de débat sur l’impact des ondes de smartphones sur notre santé ? Peut-être avez-vous entendu parler du DAS sans trop savoir de quoi il s’agissait exactement ? Alors que l’arrivée de la 5G fait naître des théories abracadabrantesques voire complotistes, un éclaircissement s’impose.
Le DAS, qu’est-ce que c’est ? Les ondes sont-elles vraiment dangereuses pour notre santé ? Si oui, à partir de quand ? Comment limiter leur émission ? On répond à toutes ces questions dans ce dossier complet.
Autrefois obligatoire pour les smartphones uniquement, cette mention devra (dès le 1er juillet 2020) apparaître sur tous les produits ayant vocation à être utilisés près du corps humain comme les tablettes, montres ou bracelets connectés.
Trois types de DAS
Il existe trois types de DAS destinés à mesurer l’émission des ondes sur les différentes partie du corps humain. Aussi, la limite diffère selon les pays les zones d’exposition. En Europe, les valeurs à respecter pour commercialiser un produit sont les suivantes :
Le DAS membre correspond à un appareil connecté que l’on tient dans la main, que l’on porte au poignet ou que l’on range dans la poche. La limite d’émission est établie à 4 W/kg pour 10 grammes de tissu humain.
Le DAS tronc répond au cas où le smartphone est rangé dans la poche d’un manteau ou dans un sac à main.
Le DAS tête correspond à un conversation téléphonique avec le smartphone collé à l’oreille. La limite est fixée à 2 W/kg pour 10 grammes de tissu humain.
En France, la législation oblige les constructeurs à fournir un accessoire permettant de converser sans porter le téléphone à l’oreille. Logiquement, ils fournissent des écouteurs filaires, peu coûteux.
Comment le mesure-t-on ?
En France, c’est l’ANFR (Agence nationale des fréquences) qui contrôle la conformité des appareils commercialisés. Attention, il s’agit de contrôles et non d’études préalables. L’agence pioche donc quelques modèles parmi ceux commercialisés et les analyse. De nombreux smartphones passent donc entre les mailles du filet. Doit-on s’en inquiéter ? Non. Car les constructeurs ont tout intérêt à afficher un DAS correct au risque de voir leur produit retiré du marché dans le cas où il dépasserait les limites imposées.
Pour établir ces limites d’émission, des expériences ont d’abord été menées sur des rats. À partir de 4 W/kg (sur le corps entier des cobayes), les scientifiques ont constaté un échauffement de leurs tissus. Ils ont alors imaginé un protocole de test en laboratoire sur un mannequin recouvert d’une coque de fibre de verre remplie d’un liquide simulant les tissus humains. Grâce à cet outil, les scientifiques peuvent calculer les émissions au niveau de la tête, de la main droite, de la main gauche et lorsqu’il est porté au corps. Ce protocole de test est ajusté pour chaque bande de fréquences de chaque type de réseau (2G, 3G, 4G et 5G).
Grâce à ces tests et aux résultats obtenus sur les rats, la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (CIPRNI) a limité le DAS à 2 W/kg. L’ANFR, elle, cherche à obtenir le DAS maximal de chaque appareil étudié. Aussi, son protocole de test simule des conditions extrêmes : laboratoire isolé, réseau difficile à capter, appareil collé pendant 6 minutes dans plusieurs positions, émission d’ondes constante.
En réalité, le DAS maximal affiché sur les boîtes de vos smartphones correspond donc aux résultats obtenus dans ces conditions extrêmes. Le DAS réel, lui, est donc bien moins élevé d’autant qu’un smartphone n’émet des ondes que 50% du temps lors d’un appel vocal et 10% lorsque vous utilisez internet.
Si les valeurs du DAS varient d’un smartphone à un autre, c’est avant tout à cause du choix et de la disposition des composants. Un DAS faible ne veut pas dire que votre smartphone émet moins d’ondes qu’un modèle au DAS plus élevé. Si ses antennes sont de meilleure qualité, le smartphone au DAS plus élevé peut très bien émettre moins d’ondes que son concurrent.
Comment connaître le DAS de son smartphone ?
Pour connaître le DAS de votre smartphone, tablette ou objet connecté, plusieurs méthodes existent. La législation oblige les constructeurs à communiquer cette information sur les contenus publicitaires, dans les boutiques physiques ou encore sur le packaging. Vous pouvez également retrouver cette information sur le site officiel des marques ou sur la petite notice à l’intérieur de la boîte de rangement.