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Huawei : l’ex-PDG de Google dévoile les vraies raisons des sanctions américainesHuawei : l’ex-PDG de Google dévoile les vraies raisons des sanctions américaines
A l’occasion d’une interview accordée à la BBC, Eric Schmidt, ancien PDG de Google, est revenu sur la guerre entre Huawei et les États-Unis. Il explique que le danger représenté par la firme chinoise est sa capacité financière et humaine à investir dans la recherche et le développement. Il affirme que la Chine innovera plus que l’Occident dans quelques années.
Depuis plus d’un an, Huawei ne peut plus se fournir en technologie américaine, qu’il s’agisse de matériels ou de logiciels. La firme chinoise et toutes ses filiales ont été placées sur la liste noire du ministère américain au commerce. De vigoureux échanges ont eu lieu ces 12 derniers mois entre la Maison-Blanche et Huawei. Et Donald Trump a même alourdi son embargo en incluant dans l’embargo les produits conçus hors des États-Unis, mais équipés de technologies américaines. Les chipsets de MediaTek sont concernés, ainsi que les prestations de TSMC qui fabrique les processeurs Kirin.
Lire aussi – Mate 40 : Huawei retarde la production du flagship suite aux sanctions américaines
Huawei est soupçonné d’espionnage pour le compte du gouvernement de Beijing, ce que l’entreprise a toujours nié. Le gouvernement américain clame avoir des preuves que certaines actions de Huawei portent atteintes à la sécurité nationale américaine. Une allégation confortée par Eric Schmidt, ancien PDG de Google et actuel président d’un conseil en innovation au sein du Pentagone. Celui-ci a accordé une interview à la BBC où il réaffirme « qu’il ne fait aucun doute que certaines informations ayant transité sur des routeurs de Huawei ont été livrées au gouvernement chinois ». Le patron de la filiale britannique de Huawei a réagi à cette déclaration et l’a évidemment démentie.
Empêcher Huawei de surpasser les entreprises américaines
C’est dans la seconde partie de l’interview qu’une autre vérité se dessine. Eric Schmidt explique que le vrai danger que représente Huawei est sa capacité à développer des produits de meilleure qualité que ceux proposés par les entreprises américaines. Selon lui, l’une des forces de Huawei est d’avoir été un excellent reproducteur de technologies. Mais ils ne sont plus que des copieurs. « Il faut se débarrasser de ces préjugés », explique-t-il. Car Huawei innove. Et grâce à une capacité financière et humaine beaucoup plus importante, elle surpasse les entreprises occidentales sur des points technologiques majeurs.
Nous voyons donc se dessiner deux raisons de l’embargo américain imposé à Huawei depuis un an. Première raison, les États-Unis, dans un élan de protectionnisme, ont voulu mettre des bâtons dans les roues de la firme chinoise pour freiner son ascension et permettre à ses entreprises de revenir dans la course technologique. Eric Schmidt estime que les technologies chinoises dépasseront celles issues d’Occident dans les années à venir. Et dans certains domaines, elle est déjà en avance. L'embargo n’y a rien changé. « La Chine dominera le monde, qu’elle soit seule ou non. Elle a les ressources, les moyens financiers et la technologie pour y arriver », affirme-t-il.
Séparer les systèmes d’information représente tout autant un risque
Seconde raison, les États-Unis ont vu Huawei devenir un acteur incontournable dans les télécommunications. Or, cette situation de leadership pose un problème en matière de variété d’équipement. Vous le savez, les équipements réseau de Huawei sont incompatibles avec ceux d’Ericsson et Nokia (posant un problème à SFR et Bouygues Telecom en France). Eric Schmidt explique que le gouvernement américain préfère avoir le choix.
Cependant, même s’il défend en partie les décisions prises par Washington, l’ancien patron de Google ne semble pas tout à fait en accord avec elles. En fin d’interview, il affirme que l’isolement de Huawei favorise la création de systèmes d’information séparés, ce qui est défavorable aux pays occidentaux. « Nous tirons des bénéfices de l’usage d’une plate-forme commune », explique-t-il. Reste à savoir si la plate-forme chinoise dominante sera ouverte aux pays occidentaux, ou non.