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Test – Waking : un coma soporifique
Présenté il y a quelques jours dans le cadre du Summer of Gaming, Waking était l’une des sorties-surprises du mois, que l’on aurait préféré ne jamais découvrir!
Il y a des jeux qu’on aurait préféré ne jamais toucher et Waking fait très certainement partie de cette catégorie. Edité par tinybuild, ce mélange improbable de walking simulator, jeu de plates-formes et Souls-like est très probablement l’un des plus mauvais titres sortis cette année sur consoles et PC. Sur le papier, le titre avait pourtant de quoi séduire entre son mélange de genres et son concept totalement atypique, qui nous propose d’incarner un personnage plongé dans le coma, qui va effectuer un véritable voyage initiatique dans son propre esprit pour tenter de se réveiller…
Au début de l’aventure, le joueur se verra ainsi encouragé à donner son véritable prénom, pour une expérience de jeu “personnalisée”, puis à répondre à différentes questions sur sa propre existence : quelles sont ses plus grandes peurs ou quels ont été les objectifs de son existence… Dans la pratique toutefois, vos réponses n’auront aucun impact sur le déroulement de la partie puisqu’elles serviront uniquement à nommer des PNJ ou attaques. Côté scénario, Waking adopte un ton très mystérieux. On incarne une personne dans le coma, et on ignore tout de son passé. Vous espérez en apprendre plus dans l’aventure? Pas de chance, le jeu restera mystérieux jusqu’au bout.
Waking aurait pu se rattraper au niveau de la prise en main. Ambitieux, le projet entendait mêler plusieurs genres. C’est le cas, mais le cocktail est malheureusement très indigeste. Tout d’abord, parce que Waking souffre d’un sérieux manque de rythme. Il s’agit à la base d’un walking-simulator dans lequel on avance en ligne droite. Quelques petites séquences de plates-formes sont au programme, mais elles sont d’une simplicité déconcertante. Même topo pour ce qui est des affrontements “soulesques”, parfois compliqués il est vrai, mais pas pour les bonnes raisons. Car il ne vous faudra pas forcément du skill pour éliminer un ennemi dans Waking, juste des “neurones”. Chaque action dans le jeu vous coûtera un neurone, une sorte de devise d’actions. Pour en acquérir, il faudra éliminer des ennemis. Paradoxalement, on se retrouve assez souvent à court de neurones dans le jeu, auquel cas il est impossible de battre un ennemi, et donc de récupérer des neurones. Vous l’aurez compris, il faudra relancer la précédente sauvegarde…
Vous l’aurez compris, Waking n’est pas un jeu très ludique. A vrai dire, difficile de ne pas sombrer dans un profond ennui dès la première partie. Le jeu est terriblement mou, le scénario totalement inintéressant, les dialogues creux et la plupart du temps, on se contente de suivre un tracé prédéfini. Les quelques séquences de jeu plus musclées sont tout aussi soporifiques. Pire : on se retrouve souvent à flâner sans trop savoir ce que l’on doit faire puisqu’aucun objectif ne nous est donné dans le jeu. Il ne sera pas rare ainsi de devoir chercher avidement un indice sur l’objectif du chapitre, qui pourrait l’activation d’interrupteurs dans le bon ordre… Et étant donné que chaque niveau est généré de façon aléatoire, inutile d’espérer pouvoir suivre un guide pour progresser… Il faudra souffrir pour voir le bout du jeu.
S’il apparaît plutôt joli au premier regard, Waking se révèle également très creux dans sa réalisation, avec ses décors vides qui se ressemblent tous. Les modélisations des monstres ne sont pas moches – on trouve un certain talent dans la direction artistique -, mais malheureusement, c’est loin d’être suffisant pour sauver le navire du naufrage. D’autant plus que si le jeu pourrait apparaître comme joli, l’animation casse tout. Waking affiche des animations dignes d’une production d’il y a 10 ans. Côté bande sonore, ce n’est guère plus glorieux avec deux morceaux qui tournent en boucle, des bruitages très cheap et des voix caverneuses. Il faudra bien du courage aux joueurs qui tenteront de boucler l’aventure principale. Une chose est sûre, on tient là l’un des candidats au titre du plus mauvais jeu de l’année.