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Les femmes, l’avenir de la filière IT ?
Moins de 30% des postes IT sont aujourd’hui occupés par des femmes. Une situation qui a empiré ces dernières années et que certaines entreprises ont décidé de renverser. Leurs actions : des formations internes autour des stéréotypes et des biais de genre, une évolution des pratiques de recrutement et la mise en place de conditions de travail attractives pour les femmes. Tour d’horizon de ces bonnes pratiques pour faire revenir les femmes dans l’IT.
« Il est de notre devoir de développer la mixité dans l’IT. C’est une responsabilité sociétale. Il en va de l’avenir du numérique ». Ces mots sont ceux de Cathy Mauzaize, directrice de la division Grands comptes de Microsoft France. Comme un nombre grandissant d’acteurs, la firme de Redmond s’est engagée à féminiser ses équipes, et pas uniquement les fonctions support (communication, administration, RH ou marketing). « Nous nous obligeons à avoir au moins une femme dans nos short lists de recrutement, y compris dans les métiers techniques. » Même son de cloches chez Accenture : « Notre objectif est de recruter 50 % de femmes en 2020 », confie Florence Real, directrice du recrutement France et Benelux. « Elles doivent avoir toute leur place dans les projets de transformation numérique qui participent à bâtir le monde de demain. »
Un manifeste pour la reconversion
D’autres acteurs comme Orange, Sopra Steria, Capgemini ou GFI ont également mis en place des politiques volontaristes pour féminiser leurs équipes. Et en mai dernier, plus de 110 entreprises ont signé le Manifeste pour la reconversion des femmes dans les métiers du numérique, en partenariat avec Pôle Emploi, le Syntec Numérique et la start-up Social Builder. « À travers ce manifeste, nous souhaitons mobiliser massivement les entreprises de tous secteurs dans le but de multiplier les actions pour accueillir les femmes souhaitant se reconvertir », explique Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique. Les signataires se sont notamment engagés à former leurs salariés aux pratiques favorisant l’inclusion et à l’égalité femmes/hommes, à élargir les critères de recrutement et à valoriser tous types de parcours professionnels.
Pourquoi cette vague d’initiatives autour de la féminisation de l’IT ? Les entreprises évoquent des bénéfices en matière d’innovation et de performances des équipes. « Les algorithmes d’IA sont pas exemple majoritairement développés aujourd’hui par des hommes et des biais de genre commencent à être observés dans ces outils. Pour que l’IA se développe sans ses écueils, il faut de la diversité et notamment de la mixité », avance-t-on chez Microsoft. Côté efficience des équipes : l’étude Gender Scan 2019, réalisée par la société de conseil Global Contact, souligne que les équipes mixtes sont « plus nombreuses à sur-performer et moins nombreuses à sous-performer ». Plus précisément, les équipes mixtes sont 74% à sur-performer contre 63% pour celles non-mixtes, et respectivement 26% à sous-performer contre 32%. « Il y a davantage de complémentarité dans les équipes mixtes. Même si cela peut paraître des stéréotypes, du point de vue des managers : les hommes peuvent avoir un certain goût pour le détail technique, alors que les femmes peuvent démontrer un plus grand sens de l’écoute et de meilleures capacités à gérer des équipes transverses », précise Claudine Schmuck, présidente-fondatrice de Global Contact et auteure de l’étude.
Pourquoi se priver de 50% des talents ?
« La mixité permet aussi de mieux répondre à la diversité de notre clientèle, afin de comprendre les besoins des femmes », souligne pour sa part Audrey Détrie, directrice France de Trainline. Cette PME, spécialisée dans la réservation en ligne de billets de train et de bus, est particulièrement engagée dans la féminisation de ses équipes. Elle compte 600 salariés, dont 34% de femmes (lire encadré). Mais l’avantage le plus immédiat de s’engager vers la mixité est tout simplement d’élargir ses possibilités de recrutements. « Pourquoi se priver de 50% des talents ? », résume ainsi la fondation Femmes@Numerique. Fondée en juin 2018, cette fondation coordonne et soutient les actions de plus d’une cinquantaine d’associations et collectifs en faveur de la féminisation de l’IT. « Une entreprise qui s’ouvre à la mixité se donne d’avantage de chances pour recruter les profils dont elle a besoin, sur le secteur très tendu de l’IT. Elle va pouvoir recruter des femmes bien entendu. Mais son image positive va aussi lui faciliter les recrutements en général, notamment auprès des millennials, qu’il s’agisse d’hommes comme de femmes. Ces jeunes diplômés sont en effet à la recherche d’entreprises engagées socialement et qui donne du sens à leurs projets », explique Laure Castellazzi, secrétaire générale de Femmes@Numerique.