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Le lourd poids de la dette technique
Prévisible et bien souvent inévitable, la dette technique continue cependant de donner des sueurs froides aux développeurs. Le problème ne vient pourtant pas toujours du code, mais plutôt de la prise de décision.
En mars 2019, un consultant en sécurité logicielle du nom d’Éric Higgins rédigeait un billet sur la plate-forme Medium à propos de la dette technique. Selon lui, celle-ci serait comparable au jeu Tetris : « Vous ne pouvez pas gagner, vous ne pouvez que contrôler la vitesse à laquelle vous perdez. » En toute logique, ce phénomène propre au monde du code et tout ce qui en découle a vu sa notoriété considérablement augmenter ces dernières années. HTML, CSS, PHP, JavaScript, les premiers langages de programmation web, popularisés dès le début des années 2000, ont largement dépassé leur vingtième anniversaire. À mesure qu’ils évoluent et voient fleurir autour d’eux des dizaines d’autres langages, certaines structures développées dans leurs premières années ont elles aussi vieilli, provoquant d’importants décalages avec les besoins et normes modernes.
C’est à Ward Cunningham, par ailleurs à l’origine du concept des “Wiki”, que l’on attribue la paternité du concept de dette technique. Dans un rapport rédigé en 1992 à l’occasion d’une conférence de développeurs, il théorise : « Écrire la première version d’un code, c’est un peu comme s’endetter. Un léger endettement accélère le développement à condition d’être remboursé rapidement via une réécriture. Le danger survient lorsque la dette n’est pas remboursée. Chaque minute passée sur du code qui n’est pas correct compte comme des intérêts sur cette dette. » Au fil du temps, la dette technique est devenue ce fardeau laissé à leurs successeurs par des développeurs peu consciencieux ou simplement pressés par le temps. Code basé sur des technologies vieillissantes, lignes bricolées à la va-vite pour résoudre un problème à un instant précis sans penser à la suite, structure opaque voire parfois illisible… Il y a différentes manières d’accumuler de la dette technique, mais toutes donnent lieu à une réflexion inévitable : comment rattraper les dégâts et limiter la casse ?
Le rôle crucial de la veille
Dans un ouvrage publié en 2015 (La Dette Technique, Ed. Les Contrôleurs du train de 13h37), Bastien Jaillot, cofondateur de l’ESN JoliCode, définit la dette technique comme « l’accumulation des risques pris lors des différentes phases techniques tout au long de la vie d’un projet ». Selon lui, le phénomène se divise en quatre catégories : la dette involontaire, due à de mauvaises pratiques et un manque de communication, la « dette par négligence volontaire » ou fonctionnement « à la rustine », la dette assumée, souvent créée pour répondre à des contraintes de temps, avec l’intention de rapidement corriger ce qui peut l’être, et la dette inévitable, qui résulte de la « sédimentation naturelle du code ».
Sur ce dernier point, une veille assidue sur le marché jouera un rôle crucial. Développeur indépendant basé dans la région lyonnaise, Valentin Jeudy donne un exemple : « Pour le typage en JavaScript, jusqu’à très récemment, il y avait deux solutions : TypeScript, un outil développé par Microsoft, et Flow, créé par Facebook. Il se trouve que le premier a gagné la guerre entre les deux et il y a de fortes chances qu’à terme, Flow ne soit plus supporté. Ce n’est pourtant pas une technologie spécialement vieille. Cela illustre bien à quel point il est parfois compliqué pour les développeurs de faire des choix, car il faut penser en termes de tendances. » Un constat qui paraît évident aujourd’hui, mais qui l’était beaucoup moins il y a 10, 15 ou 20 ans.