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Test – Trackmania : retour gagnant pour le jeu de course arcade
15 ans après le désormais culte Nations, Trackmania nous revient avec une réédition de cet épisode grandement apprécié des fans. Mise à jour du moteur graphique et du modèle économique mais aussi des outils de création, le programme des nouveautés est alléchant.
Célèbre pour le côté décalé de ses courses automobiles, la série des Trackmania rayonne grâce à la nervosité de ses courses et la quasi-verticalité de celles-ci. Le principe est pourtant très simple : des circuits déjantés sur lesquels un chronomètre pousse le joueur dans ses ultimes retranchements tout en étant toujours “seul” sur circuit.
En 2006, les développeurs de Nadeo nous proposaient Trackmania Nations, une version gratuite de leur jeu de courses. Celle-ci ne révolutionnait pas le genre, mais était suffisamment complète et appréciable pour finir par comptabiliser plus de 6 millions de téléchargements en seulement deux mois. Nadeo nous propose ainsi de revenir sur ce titre désormais culte, en ne changeant pas énormément la formule.
D’ailleurs, le jeu conserve exactement les mêmes mécaniques de gameplay que son ancêtre. Le die & retry reste l’essence-même du jeu, comme le prouve la possibilité de recommencer à tout moment la course depuis le menu pause ou même avec une simple touche. Un système de jeu qui peut probablement rebuter les amateurs de simulations automobiles pures et dures, mais qui a fait, et qui fait toujours, le succès de la franchise d’Ubisoft.
Peu de place à l’erreur en course donc, il est primordial de calculer chaque dérapage en virage, au risque de vite se retrouver dans la rambarde de sécurité au volant de l’unique voiture du jeu. Trackmania 2020 est exigeant, et chacun des 4 types de circuits le fait bien comprendre au joueur. Si les courses sur terre ou métal sont appréciables, on regrettera la quasi impossibilité à rouler sur la piste de glace. Piloter un véhicule sur une flaque d’huile n’est pas une partie de plaisir, et les joueurs qui apprécieront cette configuration risquent de se faire rares. En revanche, mention spéciale pour la route bombée. Elle oblige une concentration et une maîtrise parfaite du bolide, celui-ci pouvant vite se retrouver éjecter hors du circuit.
Si le gameplay reste sensiblement le même dans ce remake, force est de constater que le travail sur l’aspect global du jeu vaut le détour. Là où Trackmania Nations améliorait fortement les graphismes et affinait les textures par rapport à son prédécesseur, cette version 2020 est, il faut bien l’avouer, encore plus belle. Les voitures ont été retravaillées, tout comme les circuits, le stade et les différents éléments du décor qui, sans être éblouissants, restent très convaincants. Les effets de lumière sont impressionnants, notamment sur la piste et les voitures.
La franchise Trackmania est également reconnaissable de par sa patte fun et colorée. Sans tomber dans le côté cartoonesque, le titre parvient sans peine à allier la nervosité et la rapidité des parties à la touche ludique de l’environnement. Le jeu est d’ailleurs connu pour être plus arcade que simulation, d’où ce choix artistique.
Comme son ancêtre Nations, Trackmania cuvée 2020 voit son intérêt principal dans sa gratuité. Les développeurs ont pensé le titre autour de sa gratuité et l’absence de DLC agrémentant le contenu déjà présent était un réel plus. Si ce système était la pierre angulaire de Nations, ce nouvel épisode voit sa formule réinventée, et de manière peu avantageuse pour le joueur.
Les développeurs misent toujours sur une version de base gratuite, comme dans le jeu original. Afin d’éviter de permettre l’achat d’une version complète et onéreuse, ceux-ci ont opté pour un service d’abonnement en plusieurs formules, dont le prix passe vite du simple au double. La version de base, gratuite, se voit malheureusement amputée de plusieurs fonctionnalités du jeu originel, mais intègre toutefois un contenu généreux puisqu’on y retrouve:
Les 25 niveaux d’entraînements
La campagne trimestrielle de 25 niveaux
Le multijoueur local
La possibilité de joindre un serveur local
Le créateur simplifié de niveaux
Si cela peut s’avérer suffisant pour un jeu purement gratuit, le tour de piste est vite fait et la lassitude peut vite pointer le bout de son nez. Trackmania propose une offre Standard et une offre Club. L’abonnement Standard (10€/an) embarque le contenu de l’offre gratuite, auquel s’ajoutent :
La piste du jour
L’accès aux anciennes campagnes et aux pistes du jour passées
Les campagnes publiques des clubs
La création d’un serveur local
Le créateur avancé de niveaux
Enfin, une souscription premium, appelée Club (30€/an ou 60€/3 ans), propose l’accès à toutes les fonctionnalités liées aux clubs. Elle permet ainsi de créer et de customiser son propre club et d’accéder à de multiples options liées au mode multijoueur. Si l’intérêt du titre réside principalement dans la confrontation entre le joueur et la communauté, le joueur qui joue purement solo ou en multi basique devrait trouver son bonheur dans la version gratuite du titre. S’il souhaite se lancer dans la création de contenus (circuits, vidéos, …), la facture s’alourdira légèrement, sans toutefois atteindre des sommes mirobolantes. On regrettera par ailleurs la possibilité d’acheter le jeu complet d’une traite, sans avoir à passer par un abonnement récurrent et qui peut vite paraître démesuré au fil des années.
Les modes multijoueurs sont quant à eux nombreux, que ce soit dans l’offre gratuite ou payante. Il est, comme dans la version de 2006, possible de joueur en split screen ou en local, afin de s’affronter sur les temps de parcours. En effet, le jeu reste fidèle à ses origines, et il n’est nullement question de collision entre les différents opposants. Chacun jouera de son côté sur une piste remplie de fantômes, qu’il faudra tenter de battre en étant plus rapide que ceux-ci.