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Test – F1 2020 : une cuvée 2020 délicieuse
Pour les 70 ans du championnat automobile de Formule 1, Codemasters nous propose un jeu F1 au contenu enrichi et amélioré, tout en gardant de solides bases. F1 2019 nous avait grandement séduit, le cru 2020 peut-il marcher sur les pas de son prédécesseur ?
Avec la pandémie de coronavirus, le championnat 2020 de Formule 1 s’est vu fortement impacté et par conséquent chamboulé. De nombreux Grand Prix sont annulés tels que ceux de Monaco ou Singapour, tandis que d’autres restent au programme mais à huis-clos, comme Spa-Francorchamps ou Silverstone.
Qu’à cela ne tienne, si la compétition réelle pâtit de cette perte de vitesse, la version virtuelle reste d’actualité et sans retard. Chaque année, un nouvel épisode de Formule 1 s’invite sur les consoles des joueurs, avec ses nouveautés. L’épisode 2020 ne fait pas exception à la règle, et en profite même pour se révéler être un des meilleurs jeux de F1 que les développeurs britanniques nous aient fournis. Les nouveaux modes ne sont d’ailleurs pas étrangers à l’excellence de cet épisode.
Qui n’a jamais rêvé de posséder sa propre écurie en Formule 1, avec des pilotes triés sur le volet ou des sponsors choisis selon le plus offrant ? Le tout nouveau mode Mon Ecurie propose toutes ces possibilités. Au traditionnel mode carrière s’ajoute ce mode de gestion, qui permet de devenir la 11ème écurie du championnat automobile, et d’y ajouter les 21ème et 22ème pilotes.
C’est principalement autour de la gestion que ce mode s’articule. Dès le début, vous devrez configurer votre écurie de A à Z, et c’est cette gestion d’écurie que les joueurs attendaient. Pour lancer son écurie dans la compétition, le joueur aura alors plusieurs décisions à prendre. Tout d’abord, il doit poser les bases de son écurie, à savoir son nom, ses couleurs, son logo, … Il est d’ailleurs dommage que la personnalisation n’ait pas été encore plus poussée. En effet, choisir le pays d’origine de l’équipe ou l’aspect de son quartier général approfondirait encore plus le côté gestion du mode. Ce serait également appréciable d’engager entièrement son staff, et de devoir ainsi faire le juste compromis entre contrats et compétences. Il s’agit néanmoins de détails peu importants dans un mode de jeu déjà fort complet.
Après les bases de l’écurie posées, il faut négocier les sponsors et contrats. Le sponsor principal choisi apporte les ressources financières nécessaires à la signature des pilotes et au choix du fabriquant du moteur. Il s’agit là de faire le bon choix, chacun des sponsors exigeant des résultats spécifiques qu’il faut absolument remplir, au risque de voir sa bourse diminuer. C’est à ces choix que l’on remarque que certaines décisions ont de réels impacts en course. Ensuite, vous serez lancé dans le monde impitoyable de la Formule 1.
Vous devrez assister à une interview pour présenter votre écurie et ses ambitions, et ensuite gérer les activités que votre équipe fera entre chaque Grand Prix. Il est ainsi possible d’organiser des réunions d’équipe, des ventes de marchandises, et des conférences de presse. Chaque activité a ainsi un impact sur les bénéfices, la popularité ou encore la force de votre équipe. Il faut bien l’avouer, le mode Mon Ecurie est vraiment très complet, et pourrait presque justifier à lui seul l’achat de ce F1 2020.
Heureusement, le jeu ne se résume pas qu’à la seule gestion de son écurie. Le mode carrière est toujours présent, et reste pratiquement inchangé. Il était autrefois reproché à ce mode son manque de profondeur dans l’initiation en F2. Désormais, le joueur aura la possibilité entre plusieurs scénarios pour son début de parcours. Il pourra soit faire une saison complète en F2, soit l’alléger et ne courir que quelques courses, voire carrément passer directement dans la cour des grands et donc en Formule 1. Quoi qu’il en soit, ce mode histoire reste toujours efficace, même si on regrettera toujours le manque de profondeur dans le scénario.
Autre ajout très attendu, l’introduction de l’écran partagé pour les courses multijoueurs en local. Mode très apprécié lors des soirées entre amis, le split screen permet aux joueurs de jouer entre eux sur une même console avec l’écran coupé en deux. Si la fonctionnalité est évidemment bienvenue et qu’elle sera probablement parmi les plus jouées par les fans, le manque de lisibilité à certains moments se fait fortement ressentir. Cependant, les pilotes en herbe se réjouissaient d’essayer ce mode, et ils ne seront probablement pas déçus.
Côté jouabilité, on prend les mêmes et on recommence. La série de Codemasters est connue pour faire de la conduite une réelle discipline en soi, et F1 2020 ne déroge pas à la règle. Les courses sont exigeantes, notamment au départ et dans les virages, et le moindre faux pas peut être fatal. Heureusement, les novices pourront s’aider d’une pléthore de services, comme l’aide au freinage ou en virage et le retour du flashback, réparant une erreur précédemment commise. De son côté, l’amateur de simulation pure et dure peut partir sur l’asphalte sans aucun soutien, et personnaliser sa stratégie comme bon lui semble. Il devra alors choisir le bon train de pneus, mais aussi la configuration de sa monoplace et la stratégie d’arrêts au stand.
D’ailleurs, si les bons pilotes n’auront pas de mal à se hisser en tête du classement final, il n’en est certainement pas le cas pour les pilotes des plus petites écuries. F1 2020 laisse peu de places aux résultats inattendus, et il devient vite évident que les favoris à chaque courses restent Mercedes, Aston Martin Red Bull et Ferrari. Il arrive dans la réalité que certains pilotes parviennent à créer la surprise et à atteindre le podium, ce qui est moins souvent le cas dans cette simulation de Formule 1.
Autre léger point noir : les temps de chargement. Ils sont longs, voire incroyablement longs avant chaque course. Lors d’une session de plusieurs grand prix, les temps d’attente peuvent s’accumuler, au point d’en devenir vraiment exaspérant. C’est d’ailleurs un point qui devrait être réglé lors de la prochaine génération de consoles, et ce pour le plus grand plaisir des joueurs. Il n’est jamais agréable de passer autant de temps devant un écran noir plutôt que dans les menus de jeu.
En revanche, mention spéciale pour l’intelligence artificielle qui reste un des gros points forts du titre. Les pilotes concurrents sont impitoyables et ne laissent que très peu de place à l’erreur.
Si Codemasters a misé énormément sur le contenu et le gameplay, on ne peut pas vraiment en dire autant pour les graphismes. Sans être hideux, le jeu déçoit énormément, notamment sur la modélisation des bâtiments lointains et des arbres. En course, si les effets de lumière sur les véhicules sont plutôt jolis tout comme le flou cinétique dû à la vitesse, l’espèce de brouillard présent au loin pour atténuer le clipping n’est pas très esthétique.