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Test – Deadly Premonition 2 : le pétard mouillé
Sorti il y a tout juste dix ans, Deadly Premonition aura acquis au fil des années un statut de jeu culte. Sortie de nulle part, sa suite débarque aujourd’hui en exclusivité sur Switch…
Totalement inattendue, l’annonce de Deadly Premonition 2 sur Switch avait agréablement surpris les propriétaires de la petite console nomade. Très critiqué à sa sortie, le premier volet était pourtant parvenu à se forger une solide fan-base avec les années. Il faut dire que les développeurs du jeu avaient joué à fond la carte de l’originalité, avec un scénario très solide, des dialogues savoureux, un héros névrosé et un jeu qui ne cessait de surprendre le joueur à chaque nouveau chapitre… En finançant sa suite, Nintendo avait marqué un très grand coup, flirtant avec une nouvelle clientèle, séduite par l’audace de l’éditeur. Le pari était toutefois risqué. Car si une partie de l’équipe qui avait travaillé sur le premier volet s’est réunie, reproduire l’exploit du premier Deadly Premonition aujourd’hui n’était pas une mince affaire…
Sur le papier, le jeu avait tout pour séduire. Tout d’abord parce que les créateurs du jeu nous livrent en réalité une préquelle au premier volet et pas à proprement parler une suite. Ensuite, parce qu’au niveau du scénario, ils ont choisi de suivre une double temporalité. L’histoire principale se concentre autour de la mort mystérieuse de Lise Clarkson. Le joueur sera toutefois amené à explorer le passé pour répondre aux questions du présent. Et direction dans cet opus la Nouvelle-Orléans, son bayou, ses alligators et ses moustiques.
Comme son ancêtre, le jeu ne se prend pas du tout au sérieux, et cela se traduit dans la pratique par des personnages hauts en couleurs – à commencer par le personnage principal que l’on incarne, qui se parle à lui-même.
En son temps, le premier volet était parvenu à séduire les joueurs de par ses ambitions démesurées. Deadly Premonition était un thriller psychologique intelligent, bourré de références au cinéma, original dans son approche mais totalement fauché au niveau de sa réalisation. C’est ce qui lui avait valu des notes très contrastées à l’époque. Sa suite suit plus ou moins le même chemin, avec toutefois moins de talent… Tout d’abord parce que sur le plan narratif, ce second chapitre est tout simplement moins intéressant que son ancêtre. Il n’y a plus non l’effet de surprise du premier épisode. Techniquement aussi, le résultat est très décevant…
Les premières minutes de jeu donnent immédiatement le ton : Deadly Premonition 2 est un projet totalement fauché. Visuellement, ça se situe quelque part entre la PS2 et la Xbox 360. C’est laid, voire très laid, même pour de la Switch. A l’exception des cut-scenes et de séquences de dialogues, qui s’inspirent brillamment du cinéma, le constat n’est pas très glorieux.
Alors certes, là n’est pas l’intérêt d’un Deadly Premonition. On ne s’attendait très clairement pas à une claque graphique. Ce Deadly Premonition 2 fait toutefois tout juste mieux que son ancêtre… Car le plus gros problème technique, ce n’est finalement pas tant l’esthétique du jeu mais le feeling que l’on a pad en main. Et à ce niveau, Deadly Premonition 2 frappe fort… Le jeu nous donne tout simplement l’impression de ne pas avoir été optimisé le moins du monde. Dans Deadly Premonition 2, vous évoluerez dans un mini monde-ouvert. Les jeux bac-à-sable ont la cote et il est somme toute logique que les développeurs aient voulu surfé sur cette vague… Sauf qu’ici, rentrer ou quitter un bâtiment s’accompagne généralement d’un très long temps de chargement… L’action est en permanence coupée. Pire : le jeu saccade énormément. Des temps de latence se font ressentir à chaque sprint du personnage. Et le monde ouvert est affreusement vide. On croise bien de temps en temps une voiture ou un passant, mais c’est bien tout. On a véritablement l’impression d’évoluer dans une ville fantôme. Les décors sont ternes, les textures moches et un manque cruel de détails se fait ressentir à tous les niveaux.
L’ennui, c’est que même en fermant les yeux sur la réalisation technique du jeu, Deadly Premonition 2 a du mal à séduire. Les premières minutes du jeu vous feront ainsi réaliser que certaines séquences du jeu ont été entièrement scriptées. Dans la peau d’un agent du FBI, vous devrez grimper les étages d’une bâtiment pour interroger un ancien agent du bureau. En bougeant le stick, on réalise immédiatement que notre personnage suit un tracé prédéfini, quelle que soit la direction que l’on donne au stick… On est proche ici d’un simple QTE. Les 30 minutes qui suivent sont composées d’une longue succession d’échanges qui servent aux développeurs à poser l’intrigue.
Deadly Premonition 2 se révèle globalement beaucoup plus mou que son ancêtre, qui avait au moins le bon goût de nous présenter un fil narratif dès la première heure de jeu. Ici, on se retrouve à visiter une boutique pour y acheter un bibelot immonde, puis à jouer une partie de bowling dans un bar, avant d’enchainer avec un dialogue sans queue ni tête avec un parfait inconnu. Trop souvent, on tourne en rond sans trop savoir que faire pour s’occuper. La plupart des séquences de jeu sont mollassonnes et les missions principales lorgnent trop souvent du côté des quêtes fedex.
La nuit, le constat est très différent, puisqu’on se retrouve face à des hordes de monstres qui sortent de partout. Etant donné qu’ils reviennent à l’infini, on comprend vite qu’il est bien inutile de les éliminer… La progression dans les niveaux “fermés” se fait elle souvent en ligne droite. On utilise son révolver pour éliminer nos quelques ennemis, on se charge du boss de fin de niveau, et on retourne à notre petit train-train de quêtes secondaires et de dialogues. Globalement, l’expérience de jeu reste très pauvre : Deadly Premonition 2 est un shooter bancal, un mauvais jeu bac-à-sable et les mini-jeux proposés qui vont du bowling au skateboard ne sont pas franchement convaincants.